Bonjour,
Un quart des entreprises dans le monde, 40% des sociétés aux Etats-Unis, ont l'intention de geler les rémunérations cette année mais les salariés en Amérique du Sud et en Inde peuvent espérer de fortes augmentations, selon une étude mondiale.
Les employés d'entreprises japonaises, lituaniennes et irlandaises seront les plus mal lotis, selon cette enquête menée dans 53 pays par la société ECA International, basée à Londres. Au Japon, durement touché par la récession, la moitié des entreprises devraient geler les salaires.
En faisant la moyenne de l'ensemble des pays étudiés, les salaires devraient progresser de 4,7% cette année, contre une hausse de 6,2% l'année dernière, dit l'enquête.
"Les bouleversements économiques depuis septembre dernier ont conduit de nombreuses entreprises à revoir de manière sensible les augmentations salariales par rapport à ce qui était anticipé", explique Lee Quane, directeur de l'ECA pour la région Asie. "Nos résultats montrent que, globalement, les entreprises ont revu à la baisse leurs prévisions, en moyenne, de plus d'un tiers."
Cette moyenne cache d'importantes disparités. Dans le haut du tableau, le Venezuela devrait accorder les plus fortes augmentations salariales cette année, avec une moyenne de 24%, ce qui représente une hausse de 22% par rapport à l'année dernière. L'Argentine arrive juste derrière avec une moyenne de 12% d'augmentation prévue cette année.
Au Brésil et au Chili, les salaires vont également plus fortement progresser que l'année dernière.
Alors qu'en Inde, la hausse des rémunérations est alimentée par la pénurie de personnels qualifiés, en Amérique latine, au Viêtnam et en Indonésie, elle s'explique essentiellement par la hausse de l'inflation.
Aux Etats-Unis, les salaires devraient progresser de seulement 2,8% alors qu'une précédente étude de l'ECA publiée en septembre tablait sur 4%. En outre, 40% des entreprises ont l'intention de geler les rémunérations.
Dans l'ouest de l'Europe, les rémunérations devraient progresser de 2%, comme à Singapour et à Hong Kong, également frappés par la récession. Dans les pays de l'est de l'Europe, les rémunérations devraient en revanche progresser de 5%. Toutefois, 29% des entreprises européennes ont l'intention de geler les rémunérations cette année.
Voici un classement des 53 pays concernés par l'étude par ordre décroissant des augmentations salariales prévues en 2009 :
- Les 10 pays dans le haut du tableau :
1. Venezuela
2. Argentine
3. Inde
4. Vietnam
5. Egypte
6. Indonésie
7. Russie
8. Roumanie
9. Afrique du Sud
10. Lettonie
- Les 10 pays dans le bas du tableau:
43. Hong Kong
43. Singapour
43. France
47. Taiwan
48. Suède
49. Suisse
50. Canada
51. Irlande
52. Lituanie
53. Japon
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Un quart des sociétés mondiales devraient geler salaire
- politicien
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Quelle démagogie norbert, mettre le gèle des salaires sur le dos des 35h alors que ce gèle des salaires est une constante depuis la mise en place des politiques libérales en europe, c'est à dire depuis la fin des années 1960 ...
De plus, s'il y a eu des accords de branche d'entreprises qui en contrepartie des 35 heures établissaient un gèle des salaires, c'était une minorité d'entreprises, la plus part étant passées aux 35h sans la moindre contrepartie, de plus si de tels accords il y a eu c'était forcément des accords limités dans le temps, 2 ou 3 ans maximum, et la mise en place des 35h date maintenant de 10 ans ...
Pour les libéraux l'augmentation des salaires est source d'inflation, et c'est pourquoi par exemple jean claude trichet s'evertue à supplier les états européens de tout faire pour éviter de laisser ces salaires augmenter ...
Avec l'histoire des salaires on est en plein coeur de cette politique du low cost imaginée et mise en oeuvre par les libéraux, on voit avec quels résultats en europe, et encore plus aux états unis, le responsabilité de cette politique dans la crise des subprimes est évidentes, vu que si travailleurs avaient des salaires décents ils auraient eu moins de difficulté à rembourser leurs emprunts et ils n'auraient pas choisit les subprimes mais fait des emprunts immobiliers normaux.
De plus, s'il y a eu des accords de branche d'entreprises qui en contrepartie des 35 heures établissaient un gèle des salaires, c'était une minorité d'entreprises, la plus part étant passées aux 35h sans la moindre contrepartie, de plus si de tels accords il y a eu c'était forcément des accords limités dans le temps, 2 ou 3 ans maximum, et la mise en place des 35h date maintenant de 10 ans ...
Pour les libéraux l'augmentation des salaires est source d'inflation, et c'est pourquoi par exemple jean claude trichet s'evertue à supplier les états européens de tout faire pour éviter de laisser ces salaires augmenter ...
Avec l'histoire des salaires on est en plein coeur de cette politique du low cost imaginée et mise en oeuvre par les libéraux, on voit avec quels résultats en europe, et encore plus aux états unis, le responsabilité de cette politique dans la crise des subprimes est évidentes, vu que si travailleurs avaient des salaires décents ils auraient eu moins de difficulté à rembourser leurs emprunts et ils n'auraient pas choisit les subprimes mais fait des emprunts immobiliers normaux.
- Norbert
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Absolument pas, c'était la loi Aubry, les salaires des contractuels soumis aux 39h ont été gelés jusqu'à ce que les salaires des contractuels soumis aux 35h les rattrapent.logan a écrit :De plus, s'il y a eu des accords de branche d'entreprises qui en contrepartie des 35 heures établissaient un gèle des salaires, c'était une minorité d'entreprises
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