Macron a anesthésie les législatives et réussi à proposer un gouvernement qui ne mobilise pas les électeurs de NUPES plus que ça. Je pense au contraire que Machiavel a parfaitement joué le coup.Kadavre a écrit : ↑21 mai 2022, 10:08:31Plutôt décevant ce gouvernement, non ? La seule vraie surprise, elle est amère, c'est le woke à l'EN. Avoir attendu aussi longtemps pour accoucher de ce truc-là ! on se demande ce que Macron a dans le bocal. Il téléphone trop à Poutine, ça ne lui réussit pas...
Élisabeth Borne nommée Première ministre
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Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
J'ai aussi l'impression que Macron n'a nommé que des personnalités sans envergure, pour ne pas dire totalement méconnues, pour éviter qu'on lui fasse de l'ombre, en prévision de 2027. Il veut pouvoir nommer lui-même le poulain qui lui succédera.
Maintenant, c'est à double tranchant, parce que je ne suis pas certaine que les électeurs de gauche hostiles à la NUPES soient emballés à l'idée de voter pour des candidats "renaissants" en voyant ce gouvernement.
Maintenant, c'est à double tranchant, parce que je ne suis pas certaine que les électeurs de gauche hostiles à la NUPES soient emballés à l'idée de voter pour des candidats "renaissants" en voyant ce gouvernement.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Le poids des rencontres, les amitiés ont conduit Rocard et Juppé vers des horizons proches
- l'un, pour Rocard, ou il se sentait pouvoir faire progresser la social démocratie voire le social libéralisme, une deuxième gauche modérée, conscient que le libéralisme est une pratique sur laquelle on ne reviendra pas mais dont les excès doivent être régulés.
- l'autre Juppé tout aussi tourné vers l'Europe bien que moins fédéral, parfois plus préoccupé d'immigration et de la France que des français eux mêmes, mais tout aussi préoccupé de la protection sociale sans que celle ci supplante tous les autres sujets.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Merci. Mais il va falloir, vous demandera-t-on définir modéré et radical et ou est la limite entre les deux. On n'en sort plus.Yakiv a écrit : ↑20 mai 2022, 19:12:55Il est modéré dans le sens où la plupart des autres candidats proposent des changements plus radicaux du système existant.Golgoth a écrit : ↑20 mai 2022, 13:15:49Je ne vois en quoi la politique de Macron serait modérée. Les mots ont un sens.Papibilou a écrit : ↑20 mai 2022, 11:37:12"La république telle qu'elle meurt de na pas l'être" est un ouvrage d'entretiens Juppé et Rocard sur nombre de domaines, paru il y a quelques années. On s'apercevait, à sa lecture que l'écart entre un modéré de droite et un modéré de gauche était très faible et que les 2 politiciens l'admettaient volontiers.
Dire qu'un modéré est plutôt de droite ou plutôt de gauche est souvent sans intérêt. Borne est issue de la gauche mais a fait avec Macron des réformes importantes dont on n'est pas sûr qu'elles soient absolument de droite, même si on est à peu près sûr qu'elles ne sont pas de gauche.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Le problème est qu'on a pas besoin d'expert en tambouille électorale , en inaction climatiqueNombrilist a écrit : ↑21 mai 2022, 10:16:43Macron a anesthésie les législatives et réussi à proposer un gouvernement qui ne mobilise pas les électeurs de NUPES plus que ça.Kadavre a écrit : ↑21 mai 2022, 10:08:31Plutôt décevant ce gouvernement, non ? La seule vraie surprise, elle est amère, c'est le woke à l'EN. Avoir attendu aussi longtemps pour accoucher de ce truc-là ! on se demande ce que Macron a dans le bocal. Il téléphone trop à Poutine, ça ne lui réussit pas...
Je pense au contraire que Machiavel a parfaitement joué le coup.
et en grands blablas .
Tel qu'il commence il est clair que le second mandat de Macron ne sera pas écologique
sauf si la gauche gagne les législatives .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Vous confondez « modéré » et « conservateur ».Papibilou a écrit : ↑21 mai 2022, 10:39:16Merci. Mais il va falloir, vous demandera-t-on définir modéré et radical et ou est la limite entre les deux. On n'en sort plus.Yakiv a écrit : ↑20 mai 2022, 19:12:55Il est modéré dans le sens où la plupart des autres candidats proposent des changements plus radicaux du système existant.Golgoth a écrit : ↑20 mai 2022, 13:15:49Je ne vois en quoi la politique de Macron serait modérée. Les mots ont un sens.Papibilou a écrit : ↑20 mai 2022, 11:37:12"La république telle qu'elle meurt de na pas l'être" est un ouvrage d'entretiens Juppé et Rocard sur nombre de domaines, paru il y a quelques années. On s'apercevait, à sa lecture que l'écart entre un modéré de droite et un modéré de gauche était très faible et que les 2 politiciens l'admettaient volontiers.
Dire qu'un modéré est plutôt de droite ou plutôt de gauche est souvent sans intérêt. Borne est issue de la gauche mais a fait avec Macron des réformes importantes dont on n'est pas sûr qu'elles soient absolument de droite, même si on est à peu près sûr qu'elles ne sont pas de gauche.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
A part ça, bien sûr, Macron a nommé un gouvernement de droite pour faire une politique de droite.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Pap Ndiaye à l'Éducation nationale : la droite fulmine, l'extrême gauche s'incline
Seule véritable surprise de ce nouveau gouvernement, la nomination de l'historien est celle qui fait le plus réagir. À droite, les critiques fusent de toute part ; à gauche, son parcours et ses idées sont salués.
suite
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
"À part ça", oui. Mais de toute façon, il aura la latitude que lui permettra le président.
Et cela montre une fois de plus que Macron est d'extrême-centre et qu'il débauche individuellement pour donner naissance à un gouvernement sans cohérence, où les ministres servent d'appâts. Il y a toujours un type qui sert de caution dans le gouvernement : hier, c'était Hulot, puis Pompili, aujourd'hui c'est Ndiaye. Indépendamment de leurs qualités individuelles, ils seront jugés sur leur autonomie et leur capacité de naviguer contre le sens du vent.
Et cela montre une fois de plus que Macron est d'extrême-centre et qu'il débauche individuellement pour donner naissance à un gouvernement sans cohérence, où les ministres servent d'appâts. Il y a toujours un type qui sert de caution dans le gouvernement : hier, c'était Hulot, puis Pompili, aujourd'hui c'est Ndiaye. Indépendamment de leurs qualités individuelles, ils seront jugés sur leur autonomie et leur capacité de naviguer contre le sens du vent.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Il semble bien que non, et c'est la raison pour laquelle tant de médias s'étonnent de ce choix. Moi aussi.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Pas du tout.
Je me lance: Conservateur c'est celui qui ne veut pas changer. Il défend des valeurs de tradition, de famille et souvent de patrie. On le trouve plutôt à droite chez les souverainistes , encore qu'il y a sans doute des souverainistes de gauche ( https://www.lefigaro.fr/politique/le-sc ... -parti.php )
Le modéré, lui fait attention à ne pas tout casser pour s'apercevoir après qu'il a cassé des choses qu'il fallait garder, mais il est très favorable aux réformes qui lui semblent améliorer la situation. Il est considéré par les extrêmes comme trop tiède. Le modéré préfère les lois du marchés, mais en s'attaquent aux excès qu'en nationalisant, sans que ce mot soit tabou. Il comprend que l'économie repose sur les entreprises, qui doivent faire du profit, des salariés qui doivent être correctement rémunérés, l'état que doit avoir les moyens de ses actions régaliennes.
Bof, j'ai failli tout effacer, mais je préfère quelques critiques.
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Voilà une définition bien subjective (le modéré, c'est celui qui a tout compris). Mais on a l'habitude.
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Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Du côté de LFI, comme du RN d'ailleurs, on refuse l'étiquette extrémiste, mais aussi radical. Soit, on peut l'entendre, qu'ils cherchent un autre qualificatif plutôt que prétendre que Macron est un extrémiste : c'est franchement ridicule.
LREM a plusieurs partis, sur sa droite et sur sa gauche. Sur les 3 blocs grossièrement identifiés, il est entre les deux, d'où sa perception, par l'opinion, la presse...comme un parti centriste. Le même phénomène s'observe à l'étranger dès lors qu'on retrouve un schéma comparable.
De même qu'il y a plusieurs gauches (si si !) il y a plusieurs centres, ou tout au moins le centre peut pencher d'un côté.
LFI doit assumer d'être un parti de rupture par rapport à LR, le PS, LREM pour ne citer qu'eux. Quand on lit qu'entre Juppé et Rocard les différences sont finalement assez faibles, c'est qu'il y a une raison :
LREM a plusieurs partis, sur sa droite et sur sa gauche. Sur les 3 blocs grossièrement identifiés, il est entre les deux, d'où sa perception, par l'opinion, la presse...comme un parti centriste. Le même phénomène s'observe à l'étranger dès lors qu'on retrouve un schéma comparable.
De même qu'il y a plusieurs gauches (si si !) il y a plusieurs centres, ou tout au moins le centre peut pencher d'un côté.
LFI doit assumer d'être un parti de rupture par rapport à LR, le PS, LREM pour ne citer qu'eux. Quand on lit qu'entre Juppé et Rocard les différences sont finalement assez faibles, c'est qu'il y a une raison :
Si Rocard est passé du PSU à la droite du PS, c'est qu'il avait compris. D'ailleurs qui a la martingale sur la planète ?Papibilou a écrit : ↑21 mai 2022, 15:00:35il est très favorable aux réformes qui lui semblent améliorer la situation. Il est considéré par les extrêmes comme trop tiède. Le modéré préfère les lois du marchés, mais en s'attaquent aux excès qu'en nationalisant, sans que ce mot soit tabou. Il comprend que l'économie repose sur les entreprises, qui doivent faire du profit, des salariés qui doivent être correctement rémunérés, l'état que doit avoir les moyens de ses actions régaliennes.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: Élisabeth Borne nommée Première ministre
Oui, Macron "débauche individuellement pour donner naissance à un gouvernement sans cohérence, où les ministres servent d'appâts". Je suis d'accord avec cette affirmation. Sarkozy avait déjà fait ça, avec des débauchages à gauche. Macron fait pareil. Et clairement, on peut se demander quel est son projet politique pour les cinq années à venir. Le simple fait qu'il ait pu hésiter entre Vautrin, Borne et Rabault pour le poste de Premier ministre montre qu'il n'a pas de projet politique clair.Camille a écrit : ↑21 mai 2022, 13:34:37"À part ça", oui. Mais de toute façon, il aura la latitude que lui permettra le président.
Et cela montre une fois de plus que Macron est d'extrême-centre et qu'il débauche individuellement pour donner naissance à un gouvernement sans cohérence, où les ministres servent d'appâts. Il y a toujours un type qui sert de caution dans le gouvernement : hier, c'était Hulot, puis Pompili, aujourd'hui c'est Ndiaye. Indépendamment de leurs qualités individuelles, ils seront jugés sur leur autonomie et leur capacité de naviguer contre le sens du vent.
De ce point de vue, on peut considérer que Darmanin est un leurre pour plaire aux flics, et que Macron n'a aucune envie d'avoir une politique de fermeté en matière de sécurité.
On peut aussi bien considérer que Le Maire est un leurre pour plaire aux marchés financiers (Le Maire = droite = sérieux budgétaire), sauf qu'en réalité, la politique de Macron consiste à acheter la paix sociale à coups de milliards d'euros (le fameux "quoi qu'il en coûte").
Donc oui, Macron va dans le sens du vent, sans projet politique clair. Cela n'en fait pas pour autant un populiste, ni un extrémiste. Sauf à redéfinir ces notions.
Et j'attends toujours qu'on m'explique le concept d'extrême-centre.
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