karoline a écrit : ↑14 janv. 2019, 00:30:30
asterix a écrit : ↑13 janv. 2019, 19:54:13
Il y a toujours quelqu'un ou quelque chose qui détient le pouvoir. Et le pouvoir est inévitable, si on souhaite vivre dans un certain ordre, une certaine sécurité, une certaine cohésion.
Le pouvoir est inévitable, l'abus de pouvoir, non!
En France on en abuse, car dès le plus jeune âge on grandit dans une ambiance qui ne mets pas en valeur les qualités des personnes, mais leurs points faibles. Ces personnes prennent leur revanche dès le moment qu'on donne leur aussi un peu de pouvoir.
Oui, c'est vrai aussi. Mais ce que j'ai constaté dans ma vie, c'est effectivement cette destruction du pouvoir relativement à ses abus, pour en arriver à l'impunité.
J'en conclu que les gens de pouvoir, comme les peuples qui les élisent, ont subit la même éducation (ou non éducation plutôt). Toutes les classes sociales sont tombées dans la misère intellectuelle. Le bon sens, l'éthique, la déontologie, ont été jetée avec l'eau du bain, parce que stupidement amalgamés à l'image du pouvoir. C'est bien la crise actuelle, me semble t il, que tous les gens qui aujourd'hui savent encore développer un certain bon sens, une éthique, une déontologie, sont taxés d'élitisme, et donc encombrent le mur des c..., ou ils ont été affichés par d'autres c....
Qu'on ne me dise pas qu'aujourd'hui, que des jeunes peuvent espérer obtenir considération et respect en étant "impeccables" (honnêtes, bosseurs, dans l'abnégation…). L'honneur d'aujourd'hui, est fondé sur des contre valeurs, dont le signe de ralliement est le bras d'honneur, la quenelle, le doigt en l'air, et le verbe "canin". Sous couvert d’une bienveillance de façade appelée souvent le « sourire à l’américaine », avec une bouche pleine de dents.
Nous avons le pouvoir que l'on mérite. Et si nous n'en voulons plus, alors on aura l'anarchie. Le pas à faire n'est pas grand, puisque nous sommes revenu à nos considérations reptiliennes. Et chacun sait que dans l'anarchie, c'est le plus fort qui commande, qui dicte, jusqu'à ce que ce soit un autre qui lui casse la g...... Je ne donne pas cher du féminisme dans ce cas, ni de pas mal d'autres choses.
Perso, j'ai grandis dans ce que tu dis : "une ambiance qui ne mets pas en valeur les qualités des personnes, mais leurs points faibles" Et bien j'en ai fait ma force, et ma vengeance fut de réussir, et de démentir ces supputations. C'est fait. Cela m'a rendu fort, et mon régal fut d'être magnanime et bienveillant envers ceux qui m'ont momentanément dépréciés. Tout le monde m'a déprécié, un peu mes parents mais pas trop, beaucoup l'école de la république, avec ses profs qui disaient que les métiers techniques étaient réservés aux débiles!!! Et ça, ce n'était pas le pouvoir qui organisait ça, mais bel et bien cette bulle élitiste professorale! Ce n'était pas une circulaire du ministère, ni même un décret gouvernemental: c'était des gens sans pouvoir, des loosers. Et que dire du caporal chef qui dirigeait mes classes dans mon premier mois de service militaire, au sein d'une compagnie de commandos d'infanterie de marine. Comment remercier ce type qui m'a fait prendre connaissance de mes limites de résistance morale, maniant volontairement l'humiliation permanente, alternée par plusieurs réveils en pleine nuit, et des épuisements physiques continus, à nous faire disjoncter… ou pas d'ailleurs.
Donc, l’amour propre, était autrefois un levier puissant d’éducation, et la vexation, le carburant du courage. Aujourd’hui, c’est une torture, un traumatisme. Matière à réflexion. Mon avis est qu'être dur avec un enfant est bon, mais seulement si l'on prouve régulièrement son amour pour lui, et que l'on vérifie qu'il l'ait bien ressentit. Je remercie mes profs et mes parents d'une certaine manière mesurée, de leur "maltraitances": il ont fait ma force, et bâti ma droiture. Parce que eux même étaient droits, et avaient subit bien plus.
C'est la vie. Et tout ce qui ne tue pas rend plus fort ou meilleur, à qui refuse la victimisation. La victimisation, ça m'est insupportable, surtout en veste jaune. Chaque fois que j'ai été tenté bêtement d'en user, j'ai pensé à Simone Veil. Et je me suis dit que si elle est devenue ministre, après être sortie des camps de la mort sans même un soutien psychologique, je devrais, avec un peu d'effort, atteindre sa cheville.