Nolimits a écrit : ↑13 janv. 2019, 16:27:29
Je reprends ce que j'ai exprimé sur l'autre fil : les thèmes retenus sont "gentillets", les thèmes qui sont à explorer et qui pourraient poser problèmes sont absents : la gouvernance de l'Europe (non démocratique, qui nous impose les 3%); L'éducation (car tout part de là); l'islamisme (qui est en train d'exploser l'unité nationale), l'immigration (que personne n'ose aborder); le néo-capitalisme (qui fait tendre la bipolarisarion à un niveau insupportable, qui fait exploser, de fait, le Code du Travail).
Les thèmes retenus me semblent "à la marge".
L'Europe qui nous "impose" les 3%. Même dans la plus démocratique des démocraties, il y a toujours quelque chose d'imposé pour quelqu'un. De même, en France on t'impose le 80km/h. Et alors? Prie pour que cela dure encore longtemps, pour des raisons que je vais développer. Ce type de pensée me ramène aux GJ, qui ne supportent plus aucune forme de pouvoir. Nous tous, moi comme les autres, nous avons tous partiellement ou momentanément besoin dans notre vie, qu'un pouvoir nous ramène à la raison, sur un point ou sur un autre. Non pas que le pouvoir ne représente pas d'inconvénients et parfois de nuisance, mais nuisance pour qui, et nuisance pour quoi (?). Comme si le but du pouvoir était systématiquement de nuire… Comme si le peuple était incapable de se nuire à lui même… d'ailleurs s'il est vraiment incapable de se nuire à lui même (ce qui est très loin d'être prouvé), c'est vrai, à quoi sert le pouvoir. Sinon à veiller sur notre potentiel de connerie.
Perso je pense que le débat du peuple est un mirage, dans l'état actuel des choses. Le fait que nous semblions vouloir nous tourner vers une démocratie plus participative ne fait pas de nous des démocrates érudits, bien au contraire, c'est plutôt le signe d'une immaturité démocratique, de défiance, de perte de confiance en l'humain. Nous voulons des pouvoirs et des capacités de décision, alors que cela fait 40 ans que nous sombrons dans l'infantilisation. J'en veux pour preuve cette quette perpétuelle du bonheur, alors que la vie, c'est nettement autre chose. La vie n'est pas un bonheur. C'est une perpétuelle succession de soucis, de responsabilité à assumer, de douleurs à supporter, de maintenance, de lutte contre l'érosion et le vieillissement… Preuve de notre infantilisation, c'est que la majorité de nos souffrances françaises, sont une joie pour d'autres peuples. Nous sommes des enfants gâtés, braqués contre l'effort et la souffrance qu'il engendre. Même attraper la télécommande nous fait soupirer! et c'est avec un profil pareil que nous partons tambour battant, vers la démocratie participative. Laisse moi rire.
Après je suis d'accord avec toi sur l'éducation: faudra nous réapprendre le véritable usage de la liberté, et aussi son véritable coût, et la sueur qu'elle dégage. Apprendre à cesser d'acheter les produits du "néocapitalisme", car apparemment c'est comme le Boursin (demain j'arrête), et cesser d'en user, c'est peut être la meilleure manière de le voir disparaitre. Non? Le néocapitalisme n'est pas né par décision gouvernementale, mais bel et bien par nos désirs de bonheur (c'est ça qu'il prétend vendre, alors que ça ne s'achète pas). D'accord aussi sur l'Islam dérivant dont on laisse le financement à des spectres étrangers, au non de la séparation des églises et de l'état.
Ici, pour ce que j'en sais, nous sommes entre gens raisonnables. Mais je sais qu'ailleurs, il y aura une foule pour réclamer la baisse du prix du Nutella, et le retour de l'ancien format de la bouteille de Coca!
La foule trahit les peuples.
Victor Hugo