Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
- wesker
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Astérix, le préjudice peut être plus ou moins important, le respect de l'indépendance des juridictions et de la justice aurait été de laisser la juridiction l'évaluer en fonction des éléments pas de considérer qu'il y avait un plafond.
Certains, sous l'ère Sarkozy, perçurent jusqu'à 45 millions d'euros au nom du préjudice moral et celui qui perdrait son emploi de manière parfaitement illégale, par le bon vouloir d'un voyou ayant du fric ne devrait percevoir que des miettes ? C'est, à mon sens, une singulière manière de concevoir les relations professionnelles, de respecter la compétence des professionnels et des magistrats !
Certains, sous l'ère Sarkozy, perçurent jusqu'à 45 millions d'euros au nom du préjudice moral et celui qui perdrait son emploi de manière parfaitement illégale, par le bon vouloir d'un voyou ayant du fric ne devrait percevoir que des miettes ? C'est, à mon sens, une singulière manière de concevoir les relations professionnelles, de respecter la compétence des professionnels et des magistrats !
- Jeff Van Planet
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
justment, licencier ne fait pas d'un patron un voyou.
Ceux qui harcèlent, qui mal traitent, les vrais voyous, ceux là n'ont pas de plafonds pour leurs délits, car ce sont des délits, alors que le licenciement n'en est pas un, et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Ceux qui harcèlent, qui mal traitent, les vrais voyous, ceux là n'ont pas de plafonds pour leurs délits, car ce sont des délits, alors que le licenciement n'en est pas un, et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Sauf quand licenciement il y a pour de mauvaises raisons.Jeff Van Planet a écrit : ↑16 sept. 2018, 19:11:24justment, licencier ne fait pas d'un patron un voyou.
Ceux qui harcèlent, qui mal traitent, les vrais voyous, ceux là n'ont pas de plafonds pour leurs délits, car ce sont des délits, alors que le licenciement n'en est pas un, et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
- wesker
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Quand il est reconnu comme n'ayant pas respecté la loi...Mais bon la fermeté, l'autorité de l'Etat, la tolérance zero ne seraient elles valables que pour ceux qui ne sont rien ?
- Nombrilist
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Oui, sauf quand les raisons sont illégales ou amorales, ce qui représentent une toute petite partie des licenciements, mais une partie quand même.Yakiv a écrit : ↑16 sept. 2018, 23:53:05Sauf quand licenciement il y a pour de mauvaises raisons.Jeff Van Planet a écrit : ↑16 sept. 2018, 19:11:24justment, licencier ne fait pas d'un patron un voyou.
Ceux qui harcèlent, qui mal traitent, les vrais voyous, ceux là n'ont pas de plafonds pour leurs délits, car ce sont des délits, alors que le licenciement n'en est pas un, et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
A mon avis, elle n'est pas si petite que ça cette partie.Nombrilist a écrit : ↑18 sept. 2018, 00:41:28Oui, sauf quand les raisons sont illégales ou amorales, ce qui représentent une toute petite partie des licenciements, mais une partie quand même.Yakiv a écrit : ↑16 sept. 2018, 23:53:05Sauf quand licenciement il y a pour de mauvaises raisons.Jeff Van Planet a écrit : ↑16 sept. 2018, 19:11:24justment, licencier ne fait pas d'un patron un voyou.
Ceux qui harcèlent, qui mal traitent, les vrais voyous, ceux là n'ont pas de plafonds pour leurs délits, car ce sont des délits, alors que le licenciement n'en est pas un, et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Article 1 de la réforme : Tout chomeur devra faire état de dix rues traversées sur le mois
pour prétendre à ses indemnités .
pour prétendre à ses indemnités .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
La question n'est pas de savoir si un patron est un voyou ou pas. Comment on appréhende les licenciements abusifs ?Jeff Van Planet a écrit : ↑16 sept. 2018, 19:11:24et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Si on considère que ce n'est qu'un épiphénomène ou que ce n'est pas si grave que ça.
Et que de toute façon en ce moment ce sont surtout les employeurs qu'il faut "sécuriser", alors la politique actuelle est cohérente.
Dans le cas contraire, non ce n'est pas cohérent.
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Pour la plupart des libéraux, un licenciement n'est jamais abusif (moralement), considérant que l'employeur est le mieux placé pour savoir si oui ou non ce licenciement répond à l'intérêt de l'entreprise.
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Quand on sait que ces gens là n'ont jamais eu à chercher un boulot, on ne peut que prendre ses distances à légards de tels propos mais les enjeux surtout les investitures hantent les esprits de députés qui ont oublié sans doute leurs responsabilités et le fait qu'ils ne doivent pas dépendre des bonnes volontés du Gouvernement et de l'appareil mais des citoyens dont ils ont la charge de défendre les intérêts et l'intérêt général.
- Jeff Van Planet
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
dans le message que tu as partiellement cité, il y a, dans la partie que tu as coupé, la réponse à cette question: ce n'est pas plafonner et juger par ces tribunaux.Logos a écrit : ↑18 sept. 2018, 14:07:21La question n'est pas de savoir si un patron est un voyou ou pas. Comment on appréhende les licenciements abusifs ?Jeff Van Planet a écrit : ↑16 sept. 2018, 19:11:24et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Si on considère que ce n'est qu'un épiphénomène ou que ce n'est pas si grave que ça.
Et que de toute façon en ce moment ce sont surtout les employeurs qu'il faut "sécuriser", alors la politique actuelle est cohérente.
Dans le cas contraire, non ce n'est pas cohérent.
A moins que ton message n'ait un sens plus profond qui m'ait échappé.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Jeff Van Planet a écrit : ↑16 sept. 2018, 19:11:24justment, licencier ne fait pas d'un patron un voyou.
Ceux qui harcèlent, qui mal traitent, les vrais voyous, ceux là n'ont pas de plafonds pour leurs délits, car ce sont des délits, alors que le licenciement n'en est pas un, et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Vos mains ont un cerveau: ne les mettez pas dans vos poches
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Voilà qui est dit de bon ton.Nombrilist a écrit : ↑18 sept. 2018, 00:41:28Oui, sauf quand les raisons sont illégales ou amorales, ce qui représentent une toute petite partie des licenciements, mais une partie quand même.Yakiv a écrit : ↑16 sept. 2018, 23:53:05Sauf quand licenciement il y a pour de mauvaises raisons.Jeff Van Planet a écrit : ↑16 sept. 2018, 19:11:24justment, licencier ne fait pas d'un patron un voyou.
Ceux qui harcèlent, qui mal traitent, les vrais voyous, ceux là n'ont pas de plafonds pour leurs délits, car ce sont des délits, alors que le licenciement n'en est pas un, et je le répète, quelqu'un qui licencie n'est pas un voyous qu'il faut condamner.
Mais en république, on ne parle que de légalité, et non pas de moralité. Les pays qui parlent de moralité ont des constitutions religieuses ou avec pleine reconnaissance d'une religion.
C'est très important, absolument vital, de ne pas être régi par la moralité. La loi, rien que la loi. Et quand bien même, la justice se politise progressivement, déplorablement, lamentablement, et se permet parfois des interprétations de loi ou des jurisprudences absolument douteuses.
C'est pour cela que j'ai bondit de ma chaise lorsque j'ai entendu un jour Bayrou, un de mes maîtres à penser, parler de "moralisation". Je me suis dit qu'après un petit verre de Jurançon, on dit des choses parfois bizarres. Un pays laïc et démocratique ne peut pas se fonder sur une morale. La morale populaire intervient seulement lors de l'élaboration des lois, et Dieu merci, par le soin des députés et sénateurs... une fois la loi établie, elle est totalement débarrassée de ses aspects moraux. D'ou la relative stabilité de notre état, mais menacé (hors sujet) par certaines morales religieuses ou idéologiques, dont les détenteurs prétendent les mettre par devant la loi. Attention à cela.
Donc, sur un licenciement, on ne peut pas porter de jugement moral, sauf au café du commerce.
Et justement, la rupture conventionnelle nous abrite des jugements moraux, et de la voyoucratie patronale ou salariale, puisque c'est un consentement mutuel. C'est le principe du divorce, en tout cas de la majorité des divorces. Contrairement au licenciement qui lui s'approche d'une répudiation, en exagérant. Mais une répudiation réputée salvatrice, par défaut.
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail
Je confirme. Cela peut paraître prétentieux de savoir seul quel est le bien de l'entreprise. Mais une entreprise n'est pas une démocratie, même si plus elle est grande, plus elle y a relativement vocation. Exactement comme l'état n'est pas une entreprise, bien que dans certains aspects elle peut s'inspirer des ses efficacités, lorsqu'elles existent.
Il est vrai que les anglo saxons sont "libérés" de cet aspect "passionnel" des choses du travail, de cet aspect "moral". La morale reste à l'église. La loi est souveraine. C'est le travail des politiques de la faire "correspondre" à la synthèse de la morale populaire et nationale.
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