Au niveau efficacité leur système serait plus performant que le notre, au niveau financier il reviendrait moins cher. Après 15 ans de néo-libéralisme aucun n'a eu l'idée bien que ce système engendre moins de dépense (pour ne parler que d'argent) de le mettre en place ou du moins de tendre vers ce dernier ?Système éducatif
Article détaillé : Système éducatif finlandais.
L'auditorium du bâtiment principal, de l'université technologique d'Helsinki, conçu par Alvar Aalto, entre 1949 et 1966.
L'éducation est considérée comme un des droits fondamentaux de tous les citoyens finlandais. Il s'agit du droit de recevoir une formation secondaire (lycée inclus) gratuitement. La loi garantit ce droit pour tous les résidents et non uniquement pour les citoyens finlandais.
Les enfants de Finlande qui entrent à l’école à sept ans « ont passé leur enfance à jouer à la crèche »[réf. nécessaire], ils peuvent apprendre l’alphabet un an avant d’entrer à l’école, mais rien n’est exigé. L'enseignement fondamental est un enseignement de culture générale dispensé à l'ensemble des classes d'âge. Il est destiné à l'enfant de sa septième à sa seizième année. L'école fondamentale dure donc neuf ans et correspond à l'accomplissement de la scolarité obligatoire. Dans l'enseignement fondamental, les groupes sont formés par classes d'âge. Pendant les six premières années, il y a en général un enseignant principal qui enseigne la plupart des matières, ou toutes. Durant les trois dernières années, l'enseignement se fait habituellement par matières si bien que les enseignants sont spécialisés selon celles-ci. Dans l'enseignement fondamental sont intégrés aussi l’orientation pédagogique de l’élève et, en cas de besoin, un enseignement spécifique de soutien.
Le programme scolaire inclut au moins les matières suivantes : langue maternelle et littérature, seconde langue nationale (suédois ou finnois, selon le cas), langues étrangères, connaissances de l’environnement, instruction civique, religion ou morale, histoire, sciences sociales, mathématiques, physique, chimie, biologie, géographie, éducation physique et sportive, musique, dessin, travaux manuels et ménagers. La définition des objectifs généraux au niveau national et la répartition horaire des différentes matières ou combinaisons de matières dans l'enseignement et l’orientation pédagogique de l’élève sont du ressort du gouvernement. La direction nationale de l'enseignement définit les objectifs particuliers et les principaux contenus de l'enseignement en arrêtant les fondements des programmes scolaires. Sur ces bases, chaque établissement détermine concrètement, au niveau local, son programme d'enseignement. Il n’y a aucun examen à la fin de la scolarité obligatoire (à 16 ans). Les redoublements et les abandons sont extrêmement rares.
Le baccalauréat finlandais s'appelle Ylioppilastutkinto[22] et est considéré comme une véritable institution, et un pas important vers la vie adulte. En classe de terminale, les cours s'arrêtent fin avril, et les élèves se consacrent alors aux révisions, non sans avoir gratifié les plus jeunes de bordées de bonbons et d'autres friandises lancées depuis des camions lors de la virée bigarrée et joyeuse des Penkinpainajaiset[23],[24]. Après le baccalauréat, les heureux élus gagnent le droit de porter la casquette blanche du bachelier, ou ylioppilaslakki[25] et inondent les restaurants des grandes villes pour une grande fête avant d'attaquer les révisions pour les examens d'entrée aux études supérieures, la vie active, ou une année sabbatique.
De plus, l’école est gratuite, comme le transport scolaire et le repas de midi. Les horaires sont doux : la journée démarre à 8 heures et se termine vers 14 heures. L’après-midi est consacrée aux sports, aux activités artistiques, à la découverte de la nature et il n’y a pratiquement pas de devoirs à la maison. Après l'école élémentaire, les jeunes Finlandais peuvent choisir entre le lycée et le lycée professionnel qui durent environ trois ans.
La Finlande est depuis plusieurs années championne du monde pour l’efficacité du système scolaire. Selon l’enquête PISA[26] sur les acquis des jeunes de 15 ans (2000 et 2003), la Finlande arrive en effet en tête en mathématiques, en maîtrise de la lecture, en Sciences et en capacité à résoudre un problème (Finlande : 2e position)[27]. Pourtant ce pays performant ne consacre que 6,2 % de son PIB à l'éducation alors que la France par exemple en consacre 6,9 %.
Si on en croit les enquêtes menées sur cette réussite, les relations avec les professeurs sont très bonnes, le climat est moins à la répression qu’à l’autodiscipline. Si un élève perd pied, pas question de redoubler, des professeurs spécialisés (2 ou 3 par établissement) viennent prêter main-forte à leur collègue dans la classe ou donnent des cours particuliers, autant qu’il est nécessaire. Les enseignants se situent dans une optique d’accompagnement et les textes, la hiérarchie, les maîtres y sont très respectés et leur autorité reconnue.
Le système est entièrement décentralisé. L'équipe enseignante et le directeur ont une grande marge de manœuvre dans l’organisation de l’établissement. L’école se charge elle-même de l’embauche des professeurs. Il n’y pas d’inspecteurs, mais des évaluations ministérielles à usage interne. Les professeurs s'évaluent entre eux. Les municipalités financent les établissements à hauteur de 50 % du budget, le reste étant financé par l’État[28].
L'enseignement supérieur comprend deux types d'institutions : les universités et les instituts universitaires professionnalisés. Pour y entrer il faut passer des concours. Le système de l'enseignement supérieur est très décentralisé avec une cinquantaine d'établissements.
Article complet sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Finlande
Alors que ce camp politique se revendique souvent du pragmatisme et du réalisme politique, je trouve que pour le coup ils ont vraiment manqué de flair, ou de courage peut être, de compétence ?