Bouclier fiscal
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Bonjour,
Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a déclaré dimanche qu'il n'était "pas favorable à ce qu'on fasse des entailles dans le bouclier fiscal", au motif que "c'est un outil de compétitivité".
Alors qu'un projet d'amendement prévoyant un assouplissement du bouclier fiscal doit être examiné lors du débat budgétaire qui s'ouvre la semaine prochaine à l'Assemblée, M. Copé a rappelé sur Radio J qu'il s'agissait d'"enrayer les délocalisations de fortunes parce que chaque Français est important et que nous avons besoin de ceux qui sont les plus fortunés, qui contribuent aussi à l'impôt".
"Si on doit reformer le bouclier fiscal, alors il faut parler de l'ISF", a-t-il ajouté, notant que l'impôt de solidarité sur la fortune "n'est pratiqué dans pratiquement aucun pays d'Europe et notamment n'existe pas en Allemagne, principal partenaire et concurrent".
M. Copé considère par conséquent qu'il faut "l'un et l'autre en même temps, mais on ne fait pas l'un sans l'autre". Selon lui, "ce serait une folie d'ouvrir le jeu"
A plus tard,
Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a déclaré dimanche qu'il n'était "pas favorable à ce qu'on fasse des entailles dans le bouclier fiscal", au motif que "c'est un outil de compétitivité".
Alors qu'un projet d'amendement prévoyant un assouplissement du bouclier fiscal doit être examiné lors du débat budgétaire qui s'ouvre la semaine prochaine à l'Assemblée, M. Copé a rappelé sur Radio J qu'il s'agissait d'"enrayer les délocalisations de fortunes parce que chaque Français est important et que nous avons besoin de ceux qui sont les plus fortunés, qui contribuent aussi à l'impôt".
"Si on doit reformer le bouclier fiscal, alors il faut parler de l'ISF", a-t-il ajouté, notant que l'impôt de solidarité sur la fortune "n'est pratiqué dans pratiquement aucun pays d'Europe et notamment n'existe pas en Allemagne, principal partenaire et concurrent".
M. Copé considère par conséquent qu'il faut "l'un et l'autre en même temps, mais on ne fait pas l'un sans l'autre". Selon lui, "ce serait une folie d'ouvrir le jeu"
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Je ne vois pas de quelle compétitivité parle Copé. Le bouclier fiscal a fait la démonstration de son inefficacité : il coûte cher au contribuable et il n'a pas fait revenir les exilés au bercail. D'autre part ce n'est pas parce qu'on paie des impôts qu'on délocalise. Les raisons de ces délocalisations sont à chercher ailleurs. enfin je constate que Copé profite du débat sur l'amendement du bouclier fiscal pour nous ressortir la vieille lune de l'ISF. En gros il propose d'aller dans le sens contraire de ce qu'il faudrait désormais compte-tenu du déficit public abyssal - qu'il a participé activement à creuser en votant toutes les lois pondues par le gouvernement. Décidément je n'aime pas ce type !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
En théorie, dans l'abstrait, je serais d'accord avec ton raisonnement. Mais hélas on sait très bien que, dans la pratique, lorsque l'Etat "laisse un peu d'air" aux entreprises - donc quand il les subventionne grassement -, cela n'a aucune incidence sur leur productivité ni sur l'embauche. Le dernier exemple en date étant le gros coup de pouce de l'Etat avec la TVA réduite pour la restauration/hôtellerie. Il convient aussi d'ajouter que l'ISF ne concerne pas les entreprises directement. Ni lui ni le bouclier fiscal ne sont des mesures économiques à proprement parler.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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Bonjour,
Il ne faudrait pas oublier que dans ce paquet fiscal dont fait partie le bouclier fiscal, il n'y a pas que des mesures pour les "riches" comme :
un crédit d’impôt qui est instauré sur les intérêts des nouveaux emprunts souscrits pour l’achat ou la construction d’une résidence principale. Il est plafonné à 3 750 euros pour une personne seule, 7 500 euros pour un couple et majoré de 500 euros par personne à charge ;
- les salariés de moins de 25 ans qui travaillent pour financer leurs études bénéficient également d’une exonération d’impôt sur le revenu, dans la limite de 3 fois le montant mensuel du SMIC ;
- la suppression des frais de succession pour le conjoint survivant ou le partenaire pacsé.
- d'exonérer de l'impôt sur le revenu (IR) les heures supplémentaires effectuées, (Défiscalisation des heures supplémentaires), et allège les cotisations sociales pour les salariés et les employeurs ayant recours aux heures supplémentaires.
Et puis ce bouclier fiscal en 2007 pour la première fois, a vu une diminution du nombre de départs (-15%) et une hausse des retours (+9%).
A plus tard,
Il ne faudrait pas oublier que dans ce paquet fiscal dont fait partie le bouclier fiscal, il n'y a pas que des mesures pour les "riches" comme :
un crédit d’impôt qui est instauré sur les intérêts des nouveaux emprunts souscrits pour l’achat ou la construction d’une résidence principale. Il est plafonné à 3 750 euros pour une personne seule, 7 500 euros pour un couple et majoré de 500 euros par personne à charge ;
- les salariés de moins de 25 ans qui travaillent pour financer leurs études bénéficient également d’une exonération d’impôt sur le revenu, dans la limite de 3 fois le montant mensuel du SMIC ;
- la suppression des frais de succession pour le conjoint survivant ou le partenaire pacsé.
- d'exonérer de l'impôt sur le revenu (IR) les heures supplémentaires effectuées, (Défiscalisation des heures supplémentaires), et allège les cotisations sociales pour les salariés et les employeurs ayant recours aux heures supplémentaires.
Et puis ce bouclier fiscal en 2007 pour la première fois, a vu une diminution du nombre de départs (-15%) et une hausse des retours (+9%).
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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La hausse des retours comme tu dis ne concerne qu'une vingtaine de personnes si je me souviens bien. Je trouve que c'est cher payé pour faire revenir ces ingrats au bercail icon_evil
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Je sais pas j'avais lu ça y'a quelques mois sur le net en faisant ma revue de presse quotidienne. Ils sont combien en fait à être revenus cette année ? Et est-ce qu'on est absolument certains qu'ils sont revenus uniquement pour profiter du bouclier fiscal ?
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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