Hallucinant ! A priori ce n'est pas tant la faute de cette pauvre fille que celle d'un président français entendant nous refaire le coup des infirmières bulgares (qui nous avaient déjà coûté fort cher).Bocian a écrit :- Pauvre Florence Cassez : sitôt rentrée, fera-t-elle l'objet d'un procès pour haute trahison ?!
En effet, elle n'en n'a sans doute pas conscience, mais la pauvre française détenue au Mexique aura contribué à faire perdre à la France près de... 40.000 kilomètres carrés de territoire national ! (soit l'équivalent de la superficie de la Suisse...).
Je m'explique. En fait il s'agit là de 40.000 km² de fonds marins autour de l'ilot de Clipperton, région riche en manganèse, nickel et cuivre... mais dont la propriété est litigieuse. Pour en devenir définitivement et incontestablement propriétaire, il aurait suffit que la France dépose un dossier à l'ONU avant le 13 mai 2009, et la "Commission des limites du plateau continental" de l'ONU nous aurait alors attribué la souveraineté sur ces territoires.
Hélas ! Pour ne pas fâcher les autorités mexicaines (qui - coquin de sort - revendiquent également la souveraineté sur l'ilot de Clipperton...) et ne pas risquer de compromettre l'incertaine libération de la prisonnière, alors déjà envisagée, le gouvernement français a volontairement laissé passer la date limite, sans espoir - sitôt passée cette "dead line" - de pouvoir désormais revenir en arrière.
Autant dire - caramba ! - que nous pouvons désormais faire une croix sur toutes ces étendues marines (et leurs richesses...).
(Sources : mensuel "Capital", mai 2011).
J'ai lu que Florence Cassez ne serait pas libérée immédiatement, qu'il y aurait encore une nouvelle procédure, etc. On peut au moins se réjouir d'un truc : Sarkozy ne pourra pas capitaliser sur sa libération durant sa campagne.