Biographie de Corinne Lepage

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Gis
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Biographie de Corinne Lepage

Message non lu par Gis » 18 févr. 2012, 20:19:49

Bonsoir,

Corinne Lepage, née le 11 mai 1951 à Boulogne-Billancourt, est une avocate et femme politique française.
Ancienne ministre de l'Environnement, ancienne membre de Génération Ecologie, fondatrice et présidente du parti écologiste Cap21 depuis 1996, co-fondatrice et ancienne vice-présidente du Mouvement démocrate jusqu'en mars 2010, elle est députée au Parlement européen depuis 2009.

Elle est également présidente-fondatrice du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), association d'étude des effets produits par les techniques génétiques sur le vivant.

Enfin, elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris depuis 1997.


Jeunesse et études
Elle étudie au lycée Molière, du CM2 à la terminale.

C'est en tant qu'experte du droit de l'environnement que Corinne Lepage collabore à des revues et ouvrages spécialisés, en s'exprimant à ce sujet dans les médias généralistes.


Diplômes
Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris. DES de sciences politiques. Certificat d'aptitude à la profession d'avocat. Docteur en droit public (université Paris II).


Cabinet Huglo-Lepage

Jeune avocate, Corinne Lepage rejoint en 1978 le cabinet d’avocats qu'a fondé Christian Huglo en 1969 premier cabinet d’avocats spécialisés dans le droit de l'environnement.
Elle entre en 1987 au Conseil de l'Ordre des avocats.

Son nom apparaît dans les médias dès 1978, lors de l’affaire de l’Amoco Cadiz.(…)

Depuis 2006, Corinne Lepage est avocate des collectivités locales et associations qui se sont constituées parties civiles dans le procès de la marée noire causée par le pétrolier Erika en 1999 et qui met en cause, entre autres, la compagnie pétrolière Total. (…)
Elle est également l'avocate de l'Association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer suite au passage de la tempête Xynthia.

Engagement en faveur de l’environnement
Parallèlement à ses activités politiques, Corinne Lepage exerce son activité de défense des intérêts écologiques tant au barreau de Paris qu’à celui de Bruxelles et s’implique dans de nombreuses associations. Elle est ainsi co-fondatrice de l'Observatoire de vigilance et d’alerte écologique avec Michèle Rivasi. Elle dirige en outre le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), comité scientifique très en pointe sur les risques environnementaux et sanitaires liés à la diffusion des OGM. (…)



Carrière politique

Depuis sa participation au gouvernement d'Alain Juppé (1995-1997), Corinne Lepage est parfois considérée par les médias comme une écologiste de droite18, qualification dans laquelle elle ne se reconnaît pourtant pas (…).

Candidate écologiste en 1981, elle est élue en 1989, maire adjointe chargée de l’environnement et de l’urbanisme à Cabourg sur une liste conduite par Didier van Themsche.
Elle sera à nouveau candidate en 1993 aux élections régionales et législatives sous la bannière Génération écologie qu’elle a cofondé en 1989 avec Brice Lalonde, Jean-Louis Borloo et Jean-Michel Belorgey. Elle arrive cependant loin derrière Nicole Ameline, candidate UDF et dauphine de Michel d'Ornano avec un score de 6,17 % ;

Ministre de l’environnement du gouvernement Juppé (1995-1997)
Elle se présente aux élections législatives de mai 1997, dans la 7e circonscription de Paris, sous l'étiquette Divers Droite.
Elle combat pour une écologie « soutenable », c'est-à-dire compatible avec les contraintes économiques. En 2000, elle transforme son club de réflexion Cap 21 en mouvement politique. Le 1er janvier 2001, elle devient chevalier de la Légion d'honneur. Elle déclare « travailler à la constitution d'un grand pôle au centre de l'échiquier politique, où puissent se retrouver des gens de droite et de gauche autour de l'écologie, de l'humanisme et de la citoyenneté »

21 avril 2002 : candidate à l'élection présidentielle

Aux élections régionales de 2004, elle est tête de liste du département de Paris sur la liste d'André Santini (UDF). Sa liste obtient 16,5 % des suffrages, et arrive ainsi en troisième position
Elle précise en novembre 2006 sa position politique en déclarant sur France 3 : « Nous nous situons entre le centre droit et le centre gauche ».

Le 10 mars 2007, elle décide de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 2007. et rejoint François Bayrou.. Cap21 est alors l'un des membres fondateurs du nouveau parti politique de François Bayrou, le MoDem.
Elle est candidate MoDem aux élections municipales de mars 2008 dans le 12e arrondissement de Paris (elle arrive 3ème avec 9,95 % des voix).
Elle devient vice-présidente du MoDem le 15 juin 2008. Quelques mois plus tard, le 8 février 2009, François Bayrou la présente comme tête de liste du MoDem dans la circonscription Nord-Ouest (Basse-Normandie ; Haute-Normandie ; Nord-Pas-de-Calais ; Picardie) à l'occasion des élections européennes de juin 2009. Elle est élue eurodéputée avec 8,67 % des voix (…).

Tension entre le Cap et le Modem suite à des alliances avec Europe Ecologie et critique de la stratégie de Bayrou. Elle annonce qu’elle quitte le Modem le 17 mars 2010.

Le 7 juin 2009, elle est l'une des 6 députés élus du MODEM (tête de liste pour le Nord-Ouest) lors des élections européennes, seule élue dans la circonscription Nord-Ouest. En juin et juillet 2009, à la suite du mauvais score du MoDem aux élections européennes (qui n'obtient que 8,46 % des suffrages exprimés), elle remet en cause la stratégie du parti, trop orienté sur la personnalité et les choix de François Bayrou. Elle appelle alors de ses vœux une alliance, au Parlement européen, entre le MoDem et Europe Écologie.
Eurodéputée MODEM, puis CAP 21 après le 17 mars 2010, elle siège au sein du groupe ADLE dont fait partie le MoDem. Elle devient, le 17 juillet 2009, la première vice-présidente de la commission Envi (Environnement, santé publique et sécurité alimentaire), et membre suppléant de la commission ITRE (Industrie, recherche et énergie), au Parlement européen (…)

Source Wikipédia


Mardi 14 février - Corinne Lepage a souligné mardi qu’elle était «bien sûr » toujours candidate à la présidentielle, car l’écologie a besoin d’ « un avocat », sa profession, et non d’ « un juge », celle d’Eva Joly.
Voir son blog


La phrase sur la bannière de son site
« Nous devons passer d’un idéal de prospérité partagée dont nous n’avons cessé de nous éloigner à un idéal de vivre ensemble »
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