Ira, ira pas ? Depuis quelques semaines, les interrogations étaient nombreuses. Personne ne savait réellement quelles pouvaient être les ambitions de François Fillon après cinq ans relativement usant à la tête du gouvernement. Le premier ministre a visiblement de la ressource et juge qu'il peut encore être utile à l'UMP. L'homme de la Sarthe a en effet franchi le pas mercredi en annonçant à des élus parisiens qu'il serait « à leurs côtés » pour mener la campagne des législatives de 2012 dans la capitale, avec un objectif : tenter de ravir Paris à la gauche aux municipales de 2014.
« Le moment venu, je serai à vos côtés pour mener la campagne législative à Paris » en 2012, a déclaré mercredi soir le Premier ministre lors d'une cérémonie de remise de décoration à Matignon à huis clos, selon plusieurs participants. Une formule qui signifie un futur engagement. En tout cas, c'est ce que les participants de cette réunion en ont déduit.
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Pas que des heureux...
Mais la déclaration de François Fillon n'a pas fait que des heureux. Prenez par exemple, Rachida Dati dont les ambitions sont grandes à Paris. L'ex-ministre de la Justice avait affirmé en juin, en arguant de sa légitimité dans la capitale: « J'irai quoi qu'il arrive », dans la circonscription qui englobe le Vème arrondissement. Problème, Jean Tiberi aurait promis « ses » terres au premier ministre.
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Attendu samedi à La Ferté-Bernard au congrès des maires de la Sarthe, François Fillon pourrait faire ses adieux à ce département où il est élu depuis 1981, date à laquelle il avait hérité de la circonscription de son mentor, Joël Le Theule. Une chose est certaine, la bataille de Paris semble lancée. Et elle s'annonce sanglante.
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