Washington va porter plainte contre Standard and Poor's

[politicien]

Bonjour,

Les Etats-Unis estiment que l'agence de notation a mal évalué les risques de certains actifs avant la crise financière.

Les autorités américaines ont l’intention de lancer une procédure contre l’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) pour sa mauvaise évaluation du risque présenté par certains actifs avant la crise financière, a annoncé lundi l’intéressée, jugeant l’accusation «injustifiée». «La division civile du département de la Justice (DoJ) a informé la société qu’il avait l’intention de déposer une plainte au civil contre S&P», a indiqué l’agence dans un communiqué, confirmant des informations du Wall Street Journal.

S&P précise que la plainte du ministère se concentrera «sur ses notations en 2007 de certaines obligations américaines adossées à de la dette (CDO)», des titres financiers complexes qui étaient fondés sur des montages liés à des emprunts immobiliers à risques dits «subprime».

L’exposition très élevée de nombreuses banques à ce type de produits financiers avait été l’une des causes principales de la crise financière mondiale qui avait débuté en 2007-2008.

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L'intégralité de cet article à lire sur Liberation.fr

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[politicien]

Bonjour,

Les agences de notation ont-elles succombé au poison du conflit d'intérêts ? Le Wall Street Journal a révélé lundi que le département de la Justice américain (DOJ) avait déposé plainte contre Standard & Poor's au civil. Une première. Jamais auparavant une autorité fédérale n'avait intenté une telle action contre une agence de notation.

Après quelque trois ans d'enquête, le gouvernement met en cause la sincérité des notes attribuées à certains CDO (collateralized debt obligation), ces titres adossées à des actifs, contenant, entre autres, des crédits hypothécaires à risques américains, les "subprimes" (imprudemment accordés à des ménages américains pauvres sur la base de la valeur de leur maison), à l'origine de la crise financière.

S&P défend sa "bonne foi"
Selon le quotidien financier, qui cite des sources proches du dossier, le gouvernement s'est lancé après avoir échoué à trouver un compromis avec S&P. Malgré les éléments rassemblés par les enquêteurs (chat entre analystes, rapports internes, e-mails), l'agence nie les accusations en bloc et aurait refusé de payer une amende de plus de un milliard d'euros, une somme colossale comparée à ses profits annuels.

La filiale du groupe américain de médias McGraw-Hill "regrette profondément que ses notes de CDO aient échoué à anticiper pleinement la détérioration rapide des conditions de marché hypothécaires américains pendant cette période tumultueuse", mais défend vigoureusement sa probité. Pour sa défense, elle souligne dans un communiqué avoir abaissé, avant ses concurrentes, les notes de titres adossés au marché hypothécaire. "Ces actions fortes se sont révélées insuffisantes, mais démontrent que le DOJ aurait tort de prétendre que les notes de S&P étaient motivées par des intérêts commerciaux et non publiées de bonne foi."

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L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[Florian]

Voilà, les états gèrent le business comme des gros sales, mentent éffrontément sur l'état des finances publiques et sur l'état de l'économie, et c'est la faute des agences notations et des journaux. C'est Georges Orwell.