Florian a écrit :Paul de Grauwe dit exactement ce que je pense: soit on accélère et on va vers le fédéralisme (et là les contribuables de tous les pays contribueront à réparer les désordres quels qu'ils soient, et les truands du sud s'acharneront à créer des désordres), ou bien on arrête l'Euro (et la construction européenne sera très retardée voir annulée).
C’est effectivement le choix qui est posé, mais on a l’impression que l’Allemagne ne veut pas trancher. De toute évidence, elle ne veut pas payer pour les autres, donc refuse le fédéralisme ; mais d’un autre côté, elle veut garder l’euro qui lui permet d’être plus compétitive. On risque donc de rester longtemps dans ce non choix avec une crise qui va durer jusqu’à ce qu’un pays dise : "on arrête les frais."
pierre30 a écrit :Cela peut se faire dans l'euro ou hors de l'euro, mais dans l'euro elle gagne du temps car la récession sera moins brutale.
Elle ne gagne pas du temps, elle en perd puisque la crise sera plus longue.