La nouvelle avait alors fait l'effet d'un coup de tonnerre. Le 13 janvier 2012, Standard and Poor's annonçait qu'elle la note souveraine d'un cran, à AA+ . En pleine campagne présidentielle, l'affaire prit rapidement une tournure très politique , d'autant que le chef de l'Etat de l'époque, Nicolas Sarkozy, avait fait de la sauvegarde de cette note d'excellence « un objectif et une obligation ». Son adversaire socialiste pour l'élection du printemps, François Hollande, eut beau jeu de considérer que la politique de la droite avait été « dégradée ». Depuis, François Hollande, devenu président de la République, a également eu droit à un abaissement de la note, le 19 novembre, par Moody's cette fois. Seule désormais, l'agence Fitch maintient le AAA français , mais elle a déjà indiqué qu'elle pourrait elle aussi dégrader la note française cette année. Il ne reste aujourd'hui que douze pays rescapés du « triple A » par toutes les agences, dont l'Allemagne .
« Normalisation »
Théoriquement, ce sésame est un gage de bonne gestion financière censé encourager les investisseurs à acheter les obligations émises par un pays. Le perdre devait donc être synonyme d'un déclassement de Paris, et d'un renchérissement de sa dette. Pour la France, le bilan chiffré démontre tout le contraire. Le taux d'intérêt des obligations françaises à dix ans était le 13 janvier 2012, sur le marché de la revente, de 3,075%. Un an plus tard, la France a emprunté la semaine dernière, le 3 janvier, au taux de 2,07% sur la même échéance de dix ans , soit un nouveau plus bas historique.
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Sachant que ce taux très bas est surtout du aux inquiétudes sur l'Italie et l'Espagne alors que l'Italie fait je le rappelle un excédent budgétaire primaire c'est à dire avant charges de la dette. Le jour ou l'Italie sera tire d'affaire ça va faire très mal