Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
- wesker
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
Je pense que ce qui se passe aux Etats Unis doit alerter les citoyens et la classe politique sur l'indispensable nécessité de tenir ses comptes publics, de favoriser l'investissement, de s'affranchir des dogmes économiques qui ont conduit le monde au bord du chaos et expliquent la crise financière et aujourd'hui, de confiance envers les dettes des Etats.
Les démagogies, les gaspillages et le clientélisme, cher à nos partis politiques doit prendre fin, l'intérêt national doit primer, malgré les difficultés politiques que cela représente, chacun sait que ce sera douloureux reste à savoir si l'on s'en prendra, à nouveaux à ceux qui galèrent ou si l'on acceptera de réclamer des efforts à ceux qui vivent trés bien, qui s'acquittent certes de leurs impôts mais trouvent encore des disponibilités pour des futilités au lieu de soutenir l'économie, par l'acquisition de parts sociales d'entreprises ou l'investissement productif.
Les démagogies, les gaspillages et le clientélisme, cher à nos partis politiques doit prendre fin, l'intérêt national doit primer, malgré les difficultés politiques que cela représente, chacun sait que ce sera douloureux reste à savoir si l'on s'en prendra, à nouveaux à ceux qui galèrent ou si l'on acceptera de réclamer des efforts à ceux qui vivent trés bien, qui s'acquittent certes de leurs impôts mais trouvent encore des disponibilités pour des futilités au lieu de soutenir l'économie, par l'acquisition de parts sociales d'entreprises ou l'investissement productif.
- politicien
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?A quel point l'économie grecque est-elle en mesure de dévisser en 2014 ? Les autorités grecques et les bailleurs de fonds internationaux du pays sont en profond désaccord sur l'ampleur du risque de dérapage budgétaire.
Plusieurs responsables grecs se sont inquiétés vendredi 18 octobre de nouvelles mesures d'austérité imposées par la "troïka"– Fonds monétaire international (FMI), Commission et Banque centrale européennes, qui estime que l'écart entre le déficit grec et les objectifs de réduction de la dette atteindra 2 milliards d'euros. Le gouvernement grec table, lui, sur un dépassement limité à quelque 500 millions d'euros. Il espère une reprise de la croissance dès l'année prochaine, avec une hausse de 0,6 % du produit intérieur brut (PIB), grâce à un rebond de l'investissement et des exportations.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
- wesker
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
Les mesures d'austérité se multiplient mais la crainte des créanciers reste identique car ces mesures, loin de résoudre la situation n'exonère pas ces derniers des nécessaires efforts qu'ils devront,eux aussi accepter.
C'est pourquoi d'ailleurs, pour éviter ces situations ahurissantes, les pays utilisèrent l'outil de l'ajustement monétaire pour éroder partiellement les dettes, restaurer la compétitivité de leur économie et éviter une paralysie sociale qui a forcément une incidence économique et budgétaire....
C'est pourquoi d'ailleurs, pour éviter ces situations ahurissantes, les pays utilisèrent l'outil de l'ajustement monétaire pour éroder partiellement les dettes, restaurer la compétitivité de leur économie et éviter une paralysie sociale qui a forcément une incidence économique et budgétaire....
- Narbonne
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
"le patron de l'Eurogroupe insiste pour que la Grèce «renforce le processus de privatisation»."
l'article
Des vautours.
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Des vautours.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
- Jeff Van Planet
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
<<la troïka>> rien que le titre, çà ne donne pas envie de lire l'article.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
J.Saramago
- Nombrilist
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
Dans cet article, on peut y lire que les méthodes de la Kommission enlise la Grèce à un point tel qu'on devrait bientôt voir émerger au pouvoir soit la vraie gauche, soit un parti nazi. Et on pourra tous dire merci aux allemands.
Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
http://www.liemhoangngoc.eu/
Liem Hoang Ngoc, rapporteur. − Madame la Présidente, chers collègues, l’action de la troïka suscite au moins deux types d’interrogations. Première interrogation: le contrôle démocratique des propositions faites aux États.
Au sein même de la troïka, les désaccords manifestes entre le FMI, la BCE et la Commission n’ont fait l’objet de délibérations dans aucune instance démocratique de l’Union. Le Parlement européen n’a jamais été consulté. C’est au sein de l’Eurogroupe, instance informelle où la voix prédominante de l’Allemagne prime, que les décisions les plus importantes furent prises.
Par ailleurs, la base légale de la participation de la Commission et de la BCE à une structure intergouvernementale telle que la troïka fait débat si l’on se réfère au traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. La BCE a notamment outrepassé ses prérogatives en imposant ses vues en matière de politique budgétaire et de restructuration des secteurs bancaires irlandais, chypriote et grec. La Commission n’a pas toujours été gardienne de l’acquis de l’Union, notamment à Chypre, en fermant les yeux sur la proposition faite par l’Eurogroupe de taxer les dépôts inférieurs à 100 000 euros.
Deuxième interrogation: cette absence de légitimité est d’autant plus grave que les politiques imposées, le pistolet sur la tempe, aux gouvernements et aux parlements nationaux font l’objet de nombreuses controverses. Quatre d’entre elles peuvent être mentionnées.
Premièrement, la dette grecque aurait pu être restructurée immédiatement pour éviter l’impact récessif d’une austérité budgétaire trop brutale. Telle était la position du FMI, qui avait révisé à la hausse ses estimations du multiplicateur budgétaire et qui privilégiait plutôt une dévaluation interne. Telle reste la position du FMI, qui estime qu’une nouvelle restructuration de la dette est nécessaire, alors que le taux d’endettement grec culmine à 175 % du PIB. En cas de nouvelle restructuration, on pourrait suggérer à la BCE, qui a racheté 34 milliards de dette grecque sur le marché secondaire, de prendre ces pertes, contrairement à ce qui s’est produit lors de la première restructuration. Ceci reviendrait certes à accroître la création monétaire, mais cela ne serait aucunement dommageable à l’heure où la déflation menace la zone euro.
Deuxièmement et deuxième erreur, la BCE a dégainé son bazooka – le programme OMT –, sans doute trop tardivement, seulement en septembre 2012. Mis sur pied plus tôt, ce programme aurait peut-être évité la contagion du Portugal et de Chypre.
Troisièmement, la combinaison d’une austérité budgétaire sévère et d’une dévaluation interne, c’est-à-dire d’une baisse des salaires, a tué la demande et plongé la Grèce et le Portugal dans une récession durable.
Quatrièmement, le plan de sauvetage du secteur bancaire irlandais, qui s’est élevé à près de 30 % du PIB, a pesé quasi exclusivement sur le contribuable et a préservé les intérêts des détenteurs seniors d’obligations bancaires. À l’époque, les mécanismes de solidarité, tels que le FESF ou le MES ainsi que l’union bancaire à venir, n’existaient pas. On pourrait, aujourd’hui, comme le suggère le gouvernement irlandais, transférer rétroactivement la partie de la dette publique consacrée au sauvetage des banques au MES ou exclure leurs charges d’intérêt du calcul des déficits publics.
Certes, le Portugal et l’Irlande ont à nouveau accès au marché pour financer leur dette mais les facteurs d’instabilité présents lorsque l’assistance fut demandée se sont partout exacerbés. La croissance reste atone; les taux d’endettement se sont envolés; le chômage, la pauvreté et les inégalités ont explosé.
Le rapport fait des propositions visant à améliorer le contrôle démocratique du Mécanisme européen de stabilité, appelé à devenir un véritable Fonds monétaire européen se substituant à la troïka.
Il faut placer le mécanisme européen de stabilité sous l’égide de la méthode communautaire: la codécision entre le Parlement européen et le Conseil doit prévaloir pour les recommandations de politique économique faites aux États en contrepartie de l’assistance financière.
Mes chers collègues, nos concitoyens reprochent à l’Europe son manque de transparence et de démocratie. Ils doutent de l’efficacité des politiques d’austérité qu’ils supportent de moins en moins.
En adoptant ce rapport, notre Parlement, seule institution européenne élue au suffrage universel direct, peut lancer un signal fort à nos concitoyens à la veille des prochaines élections. Il fixe un cap pour le prochain président de la Commission.
Liem Hoang Ngoc, rapporteur. − Madame la Présidente, chers collègues, l’action de la troïka suscite au moins deux types d’interrogations. Première interrogation: le contrôle démocratique des propositions faites aux États.
Au sein même de la troïka, les désaccords manifestes entre le FMI, la BCE et la Commission n’ont fait l’objet de délibérations dans aucune instance démocratique de l’Union. Le Parlement européen n’a jamais été consulté. C’est au sein de l’Eurogroupe, instance informelle où la voix prédominante de l’Allemagne prime, que les décisions les plus importantes furent prises.
Par ailleurs, la base légale de la participation de la Commission et de la BCE à une structure intergouvernementale telle que la troïka fait débat si l’on se réfère au traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. La BCE a notamment outrepassé ses prérogatives en imposant ses vues en matière de politique budgétaire et de restructuration des secteurs bancaires irlandais, chypriote et grec. La Commission n’a pas toujours été gardienne de l’acquis de l’Union, notamment à Chypre, en fermant les yeux sur la proposition faite par l’Eurogroupe de taxer les dépôts inférieurs à 100 000 euros.
Deuxième interrogation: cette absence de légitimité est d’autant plus grave que les politiques imposées, le pistolet sur la tempe, aux gouvernements et aux parlements nationaux font l’objet de nombreuses controverses. Quatre d’entre elles peuvent être mentionnées.
Premièrement, la dette grecque aurait pu être restructurée immédiatement pour éviter l’impact récessif d’une austérité budgétaire trop brutale. Telle était la position du FMI, qui avait révisé à la hausse ses estimations du multiplicateur budgétaire et qui privilégiait plutôt une dévaluation interne. Telle reste la position du FMI, qui estime qu’une nouvelle restructuration de la dette est nécessaire, alors que le taux d’endettement grec culmine à 175 % du PIB. En cas de nouvelle restructuration, on pourrait suggérer à la BCE, qui a racheté 34 milliards de dette grecque sur le marché secondaire, de prendre ces pertes, contrairement à ce qui s’est produit lors de la première restructuration. Ceci reviendrait certes à accroître la création monétaire, mais cela ne serait aucunement dommageable à l’heure où la déflation menace la zone euro.
Deuxièmement et deuxième erreur, la BCE a dégainé son bazooka – le programme OMT –, sans doute trop tardivement, seulement en septembre 2012. Mis sur pied plus tôt, ce programme aurait peut-être évité la contagion du Portugal et de Chypre.
Troisièmement, la combinaison d’une austérité budgétaire sévère et d’une dévaluation interne, c’est-à-dire d’une baisse des salaires, a tué la demande et plongé la Grèce et le Portugal dans une récession durable.
Quatrièmement, le plan de sauvetage du secteur bancaire irlandais, qui s’est élevé à près de 30 % du PIB, a pesé quasi exclusivement sur le contribuable et a préservé les intérêts des détenteurs seniors d’obligations bancaires. À l’époque, les mécanismes de solidarité, tels que le FESF ou le MES ainsi que l’union bancaire à venir, n’existaient pas. On pourrait, aujourd’hui, comme le suggère le gouvernement irlandais, transférer rétroactivement la partie de la dette publique consacrée au sauvetage des banques au MES ou exclure leurs charges d’intérêt du calcul des déficits publics.
Certes, le Portugal et l’Irlande ont à nouveau accès au marché pour financer leur dette mais les facteurs d’instabilité présents lorsque l’assistance fut demandée se sont partout exacerbés. La croissance reste atone; les taux d’endettement se sont envolés; le chômage, la pauvreté et les inégalités ont explosé.
Le rapport fait des propositions visant à améliorer le contrôle démocratique du Mécanisme européen de stabilité, appelé à devenir un véritable Fonds monétaire européen se substituant à la troïka.
Il faut placer le mécanisme européen de stabilité sous l’égide de la méthode communautaire: la codécision entre le Parlement européen et le Conseil doit prévaloir pour les recommandations de politique économique faites aux États en contrepartie de l’assistance financière.
Mes chers collègues, nos concitoyens reprochent à l’Europe son manque de transparence et de démocratie. Ils doutent de l’efficacité des politiques d’austérité qu’ils supportent de moins en moins.
En adoptant ce rapport, notre Parlement, seule institution européenne élue au suffrage universel direct, peut lancer un signal fort à nos concitoyens à la veille des prochaines élections. Il fixe un cap pour le prochain président de la Commission.
- Nombrilist
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
On croirait entendre Mélenchon il y a 5 ans. Jamais trop tard pour se réveiller, pas vrai ?
Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
je le suis depuis un moment, je le trouve très percutant !!!!
je me demande ce qu'il fait encore au ps
il dit tout le contraire de ce que fait l'actuel gouvernement ps .........................
je me demande ce qu'il fait encore au ps
il dit tout le contraire de ce que fait l'actuel gouvernement ps .........................
- Nombrilist
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
Il y a beaucoup de membres du PS qui disent le contraire de ce que fait le gouvernement PS. Pour moi, c'est 100% d'hypocrisie. C'est la vitrine de gauche, là où on expose les mannequins. Mais les vrais, ils sont derrière.
Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
je ne crois pas
il a été très proche de la méluche quand il était au ps
on entend pas assez l'aile gauche du ps : hamon,emmanuelli et lienemann
hier chez taddéi il a clairement critiqué la politique du gouvernement
il a été très proche de la méluche quand il était au ps
on entend pas assez l'aile gauche du ps : hamon,emmanuelli et lienemann
hier chez taddéi il a clairement critiqué la politique du gouvernement
- Nombrilist
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
Mais et alors ? On s'en fout de les entendre. Qu'ils agissent ou qu'ils prennent leurs responsabilités bon sang. Il y a au moins un parti pour ça.
Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
perso j'aime bien entendre un socialiste dire ce genre de choses cela m'aide a supporter mon vote pour flamby ^^
après on peut s'interroger sur la nécessité qu'ils soient encore au ps mais c'est un autre sujet et l'on dévie dangereusement du sujet initial
perso j'ai trouvé son intervention(sur la troïka) plutôt couillu et surtout honnête, de plus sa formation d'économiste légitime un peu plus son discours ^^
après on peut s'interroger sur la nécessité qu'ils soient encore au ps mais c'est un autre sujet et l'on dévie dangereusement du sujet initial
perso j'ai trouvé son intervention(sur la troïka) plutôt couillu et surtout honnête, de plus sa formation d'économiste légitime un peu plus son discours ^^
- Nombrilist
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Re: Austérité en Grèce : et ça continue, encore et encore...
"perso j'aime bien entendre un socialiste dire ce genre de choses cela m'aide a supporter mon vote pour flamby ^^"
Ben voilà, exactement ce que je disais. Toi aussi tu tombes dans le panneau.
Ben voilà, exactement ce que je disais. Toi aussi tu tombes dans le panneau.
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