Qu'en pensez vous ?Le ministre délégué veut doubler d'ici à cinq ans le nombre des sociétés coopératives qui permettent aux salariés d'être aussi les propriétaires de leur entreprise.
Médiatisées l'an dernier par le cas Sea France, les scop - sociétés coopératives ouvrières de production - ont le vent en poupe auprès du nouveau gouvernement. Ministre, notamment, de l'Économie sociale et solidaire, Benoît Hamon veut doubler d'ici à cinq ans le nombre de ces sociétés coopératives qui permettent aux salariés d'être aussi les propriétaires de leur entreprise.
Aux yeux du ministre, les coopératives pourraient en particulier fournir une solution adaptée aux cas d'entreprises en mal de repreneur quand leur patron décide de céder son affaire ou tout simplement de prendre sa retraite. Pour faciliter la création de scop, Benoît Hamon propose de mettre en place un «droit de préférence», qui consisterait en fait surtout à imposer au chef d'entreprise une information de ses salariés très en amont de ses projets, afin que les employés puissent le cas échéant organiser leur scop et faire une proposition de rachat.
Créer un statut de scop naissante
Deuxième idée: créer un statut de scop naissante. Ici, le ministre compte en fait enrôler la Banque publique d'investissement, à la tête de fonds dédiés à l'économie sociale et solidaire (500 millions d'euros selon les projets du gouvernement).
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr
A plus tard,