En France, l'industrie du cercueil se porte bien

[johanono]

L'industrie du cercueil ne connaît pas la crise

La filière, qui développe petit à petit des produits éco-responsables, s'enorgueillit d'être "100 % française".

Marché plutôt conservateur, où la concurrence reste limitée aux frontières nationales, l'industrie du cercueil ne semble pas connaître la crise : à l'usine OGF de Reyrieux (Ain), quelque 60 000 cercueils, du plus humble au plus luxueux, sortent chaque année des ateliers. Avec son usine soeur de Jussey en Savoie, qui en produit 80 000, le groupe Omnium de gestion et de finances (OGF), qui chapeaute également les Pompes funèbres générales (PFG), se classe au premier rang français et même européen de la production de cercueils en bois massif. Et il détient un quart du marché national que se disputent seulement 7 à 8 fabricants.

suite

Une industrie 100 % française, nous dit-on. C'est bien. Jusqu'au jour où cette industrie 100 % française sera à son tour victime de la concurrence internationale. Car après tout, pourquoi les Chinois ou les Européens de l'Est ne seraient-ils pas capables de produire eux aussi des cercueils, pour moins cher que nous ?

[artragis]

question de logistique et de manutention certainement.

[Lucas]

Pourquoi es-tu aussi pessimiste Johanono ? Et puis ça parait normal que ce secteur se porte bien, vu qu'il y a beaucoup de personnes âgées en France, ce secteur se porte bien.

[mordred]

Je veux être empaillé pour continuer à faire chier le monde. sparkle!

[johanono]

Pourquoi es-tu aussi pessimiste Johanono ? Et puis ça parait normal que ce secteur se porte bien, vu qu'il y a beaucoup de personnes âgées en France, ce secteur se porte bien.

C'est vrai, je suis très pessimiste sur l'avenir de notre économie. Je constate simplement qu'il y a plusieurs secteurs de l'économie que l'on nous avait jadis présentés comme non exposés à la mondialisation et comme constituant des "gisements d'emplois" de nature à compenser les pertes d'emplois dans les secteurs traditionnels, et que ces secteurs sont à leur tour victimes de la concurrence internationale (l'informatique, les centres d'appels, l'industrie agro-alimentaire, les transports routiers, l'artisanat, les énergies renouvelables, etc.).

Dans 30 ans, que va-t-il rester en France ? Il y bien deux ou trois usines de luxe. Mais ce sera tout. A part ça, il y a aura les emplois dans les "services à la personne", emplois précaires et subventionnés. Sinon, la France restera une réserve touristique. On pourra dire à nos enfants et petits-enfants : "tu vois, ici, il y avait une usine quand j'avais ton âge". Ils nous regarderont d'un air totalement surpris. Les pauvres : une usine, ils n'auront jamais vu ça. icon_frow

[Jean]

L'industrie du cercueil ne connaît pas la crise

La filière, qui développe petit à petit des produits éco-responsables, s'enorgueillit d'être "100 % française".

Marché plutôt conservateur, où la concurrence reste limitée aux frontières nationales, l'industrie du cercueil ne semble pas connaître la crise : à l'usine OGF de Reyrieux (Ain), quelque 60 000 cercueils, du plus humble au plus luxueux, sortent chaque année des ateliers. Avec son usine soeur de Jussey en Savoie, qui en produit 80 000, le groupe Omnium de gestion et de finances (OGF), qui chapeaute également les Pompes funèbres générales (PFG), se classe au premier rang français et même européen de la production de cercueils en bois massif. Et il détient un quart du marché national que se disputent seulement 7 à 8 fabricants.

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Une industrie 100 % française, nous dit-on. C'est bien. Jusqu'au jour où cette industrie 100 % française sera à son tour victime de la concurrence internationale. Car après tout, pourquoi les Chinois ou les Européens de l'Est ne seraient-ils pas capables de produire eux aussi des cercueils, pour moins cher que nous ?

On est en plein dans une industrie de type "luxe".

Le prix importe peu ce qui compte au contraire c'est de dépenser le plus possible afin d'honorer le disparu.

Il y a des produits comme cela dont le prix n'a aucune importance, le landeau/poussette relève de la même logique.

Qui irait enterrer un membre de sa famile dans un cercueil chinois qui irait promener sa chère tête blonde dans un andeau chinois ?

[politicien]

Bonjour,

Pourtant Jean, les obsèques low cost se développent :

Sous la pression de la crise, la France voit se multiplier depuis un an des entreprises de pompes funèbres low cost qui pourraient changer la donne dans un secteur jusqu'ici très fermé.

"Mourir ne doit plus être un luxe." Ce slogan est celui d’EcoPlus Funéraire, la toute première entreprise de pompes funèbres low cost qui ne s’embarrasse plus des tabous d’antan. Pour attirer de nouveaux clients, les pompes funèbres à bas coût jouent sur la transparence et des prix attractifs. Depuis peu, la Ville de Paris propose, elle aussi, une offre défiant toute la concurrence funéraire. Désormais, on peut s’offrir son "ultime voyage" au prix d’appel de 789 euros (options non incluses).

La crise est partout.
En France, une prestation d’obsèques coûte en moyenne 3 200 euros. La loi d'ouverture des marchés en 1993 n’est pas parvenue à faire chuter le prix des obsèques. Mais depuis l’arrivée des entreprises d’enterrement à bas prix, on peut acheter "malin" jusque dans la tombe. C’est EcoPlus Funéraire, l’enseigne du réseau familial "Le choix funéraire", qui s’est lancé le premier en France dans le marché. La filiale propose trois formules, à partir de 1 250 euros. Depuis l’ouverture de sa première boutique au Mans en avril 2012, les établissements de la marque poussent comme des champignons. À ce jour, on compte huit boutiques du même nom en France métropolitaine et le réseau familial prévoit l’ouverture de huit autres au cours de l’année 2013.

La mort des pompes funèbres traditionnelles ?
Philippe Martineau, directeur général du réseau "Le choix funéraire", explique à FRANCE 24 prévoir l’ouverture de 100 boutiques en Europe dans les cinq prochaines années. "Face à la crise et à la précarité de certaines familles, on a eu l’idée de proposer des formules low cost. À notre grande surprise, la formule a plu bien au-delà de ce que l’on imaginait.

L'intégralité de cet article à lire sur France 24.com

[johanono]

Beaucoup de gens ne veulent ou ne peuvent mettre 3000 € dans des obsèques. Le low coast est donc amené à se développer. Et forcément, cela passera par des cercueils made in China.

[mordred]

Un secteur de voleurs. Quand mon beau-frère est mort sur son lieu de travail, ma femme, sa soeur et moi entourions ma soeur chez son employeur. Nous avons vu surgir les PFG. Pourquoi les PFG ? Pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Dans ces moments-là, on ne dit rien. On est mis devant le fait accompli. Sans doute la patronne de mon beauf a pensé PFG.

[johanono]

Pas plus voleurs que d'autres. Ce sont des prestataires de services, ils rendent un service aux familles des défunts, ils sont payés en conséquence. Ni plus ni moins.

[mps]

Tout cela est fort opaque, et "facile" parce que les familles en deuil offrent peu de résistance à la négociation.

En Belgique, l'art funéraire est en berne, avec des taux de crémation de 40 à 80 % selon les régions, généralement suivies par épandage des cendres. Des chiffres en hausse constante.

Les Pompes funèbres ont également mis au point le cercueil recyclable : il achemine le défunt à sa crémation (comme la Loi y oblige) mais une fois dans le crématoire, le corps est sorti du cercueil, lequel retourne au stock et peut donc être vendu plusieurs fois !

Autre tendance : les cercueils en polyester, solides, légers, empilables comme des boites à oeufs, et 20 fois moins chers. On en fait même de couleurs "tendance" ...

Je pense donc que si l'industrie du cercueil se porte encore bien, elle commence doucement sa décroissance.

[Jean]

Bonjour,

Pourtant Jean, les obsèques low cost se développent :

Sous la pression de la crise, la France voit se multiplier depuis un an des entreprises de pompes funèbres low cost qui pourraient changer la donne dans un secteur jusqu'ici très fermé.

"Mourir ne doit plus être un luxe." Ce slogan est celui d’EcoPlus Funéraire, la toute première entreprise de pompes funèbres low cost qui ne s’embarrasse plus des tabous d’antan. Pour attirer de nouveaux clients, les pompes funèbres à bas coût jouent sur la transparence et des prix attractifs. Depuis peu, la Ville de Paris propose, elle aussi, une offre défiant toute la concurrence funéraire. Désormais, on peut s’offrir son "ultime voyage" au prix d’appel de 789 euros (options non incluses).

La crise est partout.
En France, une prestation d’obsèques coûte en moyenne 3 200 euros. La loi d'ouverture des marchés en 1993 n’est pas parvenue à faire chuter le prix des obsèques. Mais depuis l’arrivée des entreprises d’enterrement à bas prix, on peut acheter "malin" jusque dans la tombe. C’est EcoPlus Funéraire, l’enseigne du réseau familial "Le choix funéraire", qui s’est lancé le premier en France dans le marché. La filiale propose trois formules, à partir de 1 250 euros. Depuis l’ouverture de sa première boutique au Mans en avril 2012, les établissements de la marque poussent comme des champignons. À ce jour, on compte huit boutiques du même nom en France métropolitaine et le réseau familial prévoit l’ouverture de huit autres au cours de l’année 2013.

La mort des pompes funèbres traditionnelles ?
Philippe Martineau, directeur général du réseau "Le choix funéraire", explique à FRANCE 24 prévoir l’ouverture de 100 boutiques en Europe dans les cinq prochaines années. "Face à la crise et à la précarité de certaines familles, on a eu l’idée de proposer des formules low cost. À notre grande surprise, la formule a plu bien au-delà de ce que l’on imaginait.

L'intégralité de cet article à lire sur France 24.com

C'est vrai et j'y vois d'aileurs une évolution culturelle ou individualiste de notre société (on n'est plus dans le culte des ancètres, c'est dommage d'ailleurs car, quand on y refléchit, nous en serons bientôt tous un...)

Cela dit le marché de ceux qui dépensent beaucoup est encore suffisant pour assurer la pérenité du secteur.

[Jean]

Bonjour,

Pourtant Jean, les obsèques low cost se développent :

Sous la pression de la crise, la France voit se multiplier depuis un an des entreprises de pompes funèbres low cost qui pourraient changer la donne dans un secteur jusqu'ici très fermé.

"Mourir ne doit plus être un luxe." Ce slogan est celui d’EcoPlus Funéraire, la toute première entreprise de pompes funèbres low cost qui ne s’embarrasse plus des tabous d’antan. Pour attirer de nouveaux clients, les pompes funèbres à bas coût jouent sur la transparence et des prix attractifs. Depuis peu, la Ville de Paris propose, elle aussi, une offre défiant toute la concurrence funéraire. Désormais, on peut s’offrir son "ultime voyage" au prix d’appel de 789 euros (options non incluses).

La crise est partout.
En France, une prestation d’obsèques coûte en moyenne 3 200 euros. La loi d'ouverture des marchés en 1993 n’est pas parvenue à faire chuter le prix des obsèques. Mais depuis l’arrivée des entreprises d’enterrement à bas prix, on peut acheter "malin" jusque dans la tombe. C’est EcoPlus Funéraire, l’enseigne du réseau familial "Le choix funéraire", qui s’est lancé le premier en France dans le marché. La filiale propose trois formules, à partir de 1 250 euros. Depuis l’ouverture de sa première boutique au Mans en avril 2012, les établissements de la marque poussent comme des champignons. À ce jour, on compte huit boutiques du même nom en France métropolitaine et le réseau familial prévoit l’ouverture de huit autres au cours de l’année 2013.

La mort des pompes funèbres traditionnelles ?
Philippe Martineau, directeur général du réseau "Le choix funéraire", explique à FRANCE 24 prévoir l’ouverture de 100 boutiques en Europe dans les cinq prochaines années. "Face à la crise et à la précarité de certaines familles, on a eu l’idée de proposer des formules low cost. À notre grande surprise, la formule a plu bien au-delà de ce que l’on imaginait.

L'intégralité de cet article à lire sur France 24.com

C'est vrai et j'y vois d'aileurs une évolution culturelle ou individualiste de notre société (on n'est plus dans le culte des ancètres, c'est dommage d'ailleurs car, quand on y refléchit, nous en serons bientôt tous un...)

Cela dit le marché de ceux qui dépensent beaucoup est encore suffisant pour assurer la pérenité du secteur.

[Marsupilami]

En tant que futur ancêtre, je ne tiens pas a ce qu on m honore en se saignant pour m acheter un beau cercueil, je préfère qu on pense a moi de temps en temps. Je pense a Brel - je crois ?- qui chantait "j veux qu on rie, j veux qu on danse quand c est qu on m mettra dans l trou..." Bon sans aller jusque la... J apprécierais que l on fasse léger léger pour mes funérailles....

[johanono]

Bonjour,

Pourtant Jean, les obsèques low cost se développent :

Sous la pression de la crise, la France voit se multiplier depuis un an des entreprises de pompes funèbres low cost qui pourraient changer la donne dans un secteur jusqu'ici très fermé.

"Mourir ne doit plus être un luxe." Ce slogan est celui d’EcoPlus Funéraire, la toute première entreprise de pompes funèbres low cost qui ne s’embarrasse plus des tabous d’antan. Pour attirer de nouveaux clients, les pompes funèbres à bas coût jouent sur la transparence et des prix attractifs. Depuis peu, la Ville de Paris propose, elle aussi, une offre défiant toute la concurrence funéraire. Désormais, on peut s’offrir son "ultime voyage" au prix d’appel de 789 euros (options non incluses).

La crise est partout.
En France, une prestation d’obsèques coûte en moyenne 3 200 euros. La loi d'ouverture des marchés en 1993 n’est pas parvenue à faire chuter le prix des obsèques. Mais depuis l’arrivée des entreprises d’enterrement à bas prix, on peut acheter "malin" jusque dans la tombe. C’est EcoPlus Funéraire, l’enseigne du réseau familial "Le choix funéraire", qui s’est lancé le premier en France dans le marché. La filiale propose trois formules, à partir de 1 250 euros. Depuis l’ouverture de sa première boutique au Mans en avril 2012, les établissements de la marque poussent comme des champignons. À ce jour, on compte huit boutiques du même nom en France métropolitaine et le réseau familial prévoit l’ouverture de huit autres au cours de l’année 2013.

La mort des pompes funèbres traditionnelles ?
Philippe Martineau, directeur général du réseau "Le choix funéraire", explique à FRANCE 24 prévoir l’ouverture de 100 boutiques en Europe dans les cinq prochaines années. "Face à la crise et à la précarité de certaines familles, on a eu l’idée de proposer des formules low cost. À notre grande surprise, la formule a plu bien au-delà de ce que l’on imaginait.

L'intégralité de cet article à lire sur France 24.com

C'est vrai et j'y vois d'aileurs une évolution culturelle ou individualiste de notre société (on n'est plus dans le culte des ancètres, c'est dommage d'ailleurs car, quand on y refléchit, nous en serons bientôt tous un...)

Cela dit le marché de ceux qui dépensent beaucoup est encore suffisant pour assurer la pérenité du secteur.

Il y a quelques années, on disait la même chose pour l'automobile, ou les panneaux solaires, ou l'artisanat. On voit ce qu'il en est aujourd'hui. Les choses peuvent aller très vite. Tu es bien optimiste.