Jean Hugues Ripoteau, président de Fanuc Robotics France, défend l'idée selon laquelle les entreprises ont intérêt à utiliser des robots pour automatiser leur production. Pour lui, cest même une pratique "génératrice d'emplois".
Qu'en pensez vous ?Depuis 20 ans, l'industrie subit une réelle dévalorisation en France. Cette tendance s'accompagne d'une idée reçue: la robotisation tuerait les emplois. C'est faux!
Les pays les plus robotisés au monde -Japon, Corée du sud ou Allemagne- en témoignent avec des taux de chômage bas. Leur performance tient à l'automatisation des sites industriels qui assure un redéploiement du secteur. Elle nourrit une activité compétitive, dynamique et génératrice d'emplois.
Pourquoi cette logique indéniable est-elle sans cesse éclipsée dans l'hexagone? Du fait, sans doute, d'une forte culture syndicale française qui a marqué les esprits dans les années 80 en s'opposant à l'arrivée des robots dans la filière automobile. A cela s'ajoute une vision dévalorisée du travail ouvrier. Aujourd'hui, on constate que les métiers de l'industrie sont délaissés par les jeunes générations.
Pourtant, le modèle des pays qui performent dans l'industrie, l'Allemagne en particulier, devrait inspirer le secteur en France. Ainsi, une entreprise robotisée se hisse à la pointe de la productivité et de la compétitivité.
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Les robots ne tuent pas l'emploi. Soutenus par une volonté politique de ré-industrialisation, ils sont l'avenir de nos PME industrielles. Plus les robots entreront dans les petites entreprises, plus ils alimenteront le cercle vertueux de la croissance, donc de l'embauche.
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