L'impact de la grippe A sur l'économie

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politicien
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Message non lu par politicien » 22 juil. 2009, 21:32:00

Bonjour,   L'impact d'une éventuelle pandémie de grippe H1N1 sur l'économie française est difficile à évaluer à ce stade de l'épidémie, selon le ministère de l'Economie. Le Royaume-Uni fait l'objet de prévisions plus alarmistes. Quelles seront les conséquences de la grippe A sur l'économie? C'est la question qui agite de nombreux gouvernements et instituts de prévisions. Mais aucune réponse unique n'est possible aujourd'hui. Tout repose sur différents scenarii, fonction du pourcentage de la population infecté et du taux de mortalité. " L'effet économique d'une pandémie de grippe ne sera significatif que si le nombre de personnes malades est important, ce qui n'est pas le cas pour l'instant ", explique ainsi le ministère français de l'économie. "Tant que le nombre de porteurs du virus est limité, l'effet économique est faible, voire nul".  Une "cellule de continuité économique" est activée à Bercy depuis le 30 avril pour préparer la gestion d'une crise liée à une pandémie de la grippe née au Mexique, avec pour objectif d'assurer à la fois la sécurité de la population et la poursuite des activités économiques. Cette cellule suit plusieurs secteurs en particulier: banques et finance, recettes et dépenses de l'Etat, distribution et industrie, poste et télécommunications, énergie et communication A Bercy, les experts insistent sur la nécessité de distinguer une pandémie mondiale, frappant simultanément et massivement en plusieurs points du globe, et des pandémies localisées géographiquement et échelonnées. Or cet impact est pour l'instant très inégal selon les pays.  Selon la Banque Mondiale, la pandémie pourrait se solder par une baisse du produit intérieur brut mondial de 0,7% à 4,8%, selon sa gravité. Ces calculs sont toutefois fondés sur de précédentes estimations à partir des grandes pandémies passées. Si les taux d'infection se mettaient à grimper, la pandémie pourrait même saper les chances d'une reprise de l'économie planétaire cet automne, estime le cabinet britannique Oxford Economics.  Selon l'étude anglaise, l'épidémie de grippe aviaire (SRAS) avait fait chuter la consommation de 30% et les déplacements aériens de 60 % dans les pays d'Asie durant le pic d'épidémie. La France, première destination touristique mondiale, est plus particulièrement exposée. Une épidémie serait synonyme d'une baisse des déplacements, provoquant également une restriction d'activité pour les entreprises à l'international.  Le risque pour l'activité économique concerne également l'investissement, puisque hormis le secteur de la santé, les investisseurs ne seront pas enclins à investir en période d'épidémie. Les activités comme les loisirs (cinéma, restaurants) risquent également d'être touchés.  Partant de l'hypothèse que 30% de la population mondiale serait infectée et d'un taux de mortalité déjà observé dans d'autres épidémies de 0,4%, Oxford Economics estime que la perte de PIB dans les six premiers mois de la pandémie pourrait représenter 5% au Royaume-Uni, évoquant un risque de déflation. Encore plus alarmistes, le groupe d'économistes ITEM de l'institut Ernst & Young estime que si l'épidémie de grippe A(H1N1) atteint 50% de la population britannique, l'économie pourrait se contracter de plusieurs points supplémentaires pour atteindre 7,5%.  Le Royaume-Uni est le pays le plus touché d'Europe par la pandémie, avec quelque 55.000 nouveaux cas la semaine dernière et 29 morts à ce jour, dont la plupart souffraient de problèmes de santé annexes. La semaine dernière, le ministère de la Santé britannique avait envisagé un scenario extrême "raisonnable" avec 30% de la population affectée et 0,35% des malades décédant, soit environ 65.000 personnes.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard,  
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mps
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Message non lu par mps » 23 juil. 2009, 06:34:00

Difficile à dire. Tout dépendra de la virulence du virus (actuellement plutôt faible) et de l'efficacité du vaccin.

30 % de la population touchée, à raison d'une semaine par personne, cela fait environ 0,5 % par semaine ...

Même s'il y a des peaks au double, cela ne devrait pas excéder 1 % d'absentéisme.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 03 sept. 2009, 15:31:00

Avez-vous pensez aux bienfaits lucratifs pour l'industrie pharmaceutique... comme quoi ça du bon, pour certains pan de l'économie...

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mps
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Message non lu par mps » 03 sept. 2009, 17:20:00

Reportage dans un hopital bruxellois, où les masques s'empilent du sol au plafond. Il parait qu'il faut compter ..; 10 masques par patiet et par jour !

Sûrement des fabricants dont les actions se porteront bien icon_biggrin
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