La réforme des régimes spéciaux de retraites reste à faire

[wesker]

Le souci El Fredo, étant que la hausse des cotisations pénalise, d'une part la compétitivité, l'attractivité de notre économie, pour des investisseurs internes ou internationaux et réduit l'assiette, par la hausse du chômage. Elle est donc, finalement, un cercle sans fin avec lequel il faut rompre au profit d'une amélioration de nos systèmes de protection sociale, pour que les bénéficiaires en soit satisfait, quitte à les compléter par des nouveaux dispositifs individualisés, au profit d'une création d'emploi qui garantisse le financement de ces systèmes et leur durabilité.

Accroître les cotisations sans parvenir à trouver une solution revient à condamner les futrus retraités et salariés à du chômage plus important encore, à handicaper et freiner les initiatives sans que cela réponde, finalement aux attentes, aux besoins des retraités, des salariés et des actifs.

[El Fredo]

Moi je suis pour qu'on augmente les cotisations de façon symbolique, ça sera globalement indolore mais la masse financière est telle qu'on pourra résorber le sur-déficit assez facilement le temps de passer la transition démographique.

Quand vous verrez votre paie diminuée de 50% (ben oui, il y aura bientot : 1 actif pour 1 retraité), on verra si c'est indolore...

N'importe quoi, visiblement tu n'as pas fait l'effort de te renseigner un peu sur la question. Il suffirait grosso merdo d'augmenter les cotises de 0.1 point par an pendant 10 ans pour compenser l'essentiel du papy boom, je crois que c'est même écrit dans le rapport du COR si ma mémoire est bonne.

[El Fredo]

Le souci El Fredo, étant que la hausse des cotisations pénalise, d'une part la compétitivité, l'attractivité de notre économie, pour des investisseurs internes ou internationaux et réduit l'assiette, par la hausse du chômage. Elle est donc, finalement, un cercle sans fin avec lequel il faut rompre au profit d'une amélioration de nos systèmes de protection sociale, pour que les bénéficiaires en soit satisfait, quitte à les compléter par des nouveaux dispositifs individualisés, au profit d'une création d'emploi qui garantisse le financement de ces systèmes et leur durabilité.

Accroître les cotisations sans parvenir à trouver une solution revient à condamner les futrus retraités et salariés à du chômage plus important encore, à handicaper et freiner les initiatives sans que cela réponde, finalement aux attentes, aux besoins des retraités, des salariés et des actifs.

Les divers allègements de cotisations consentis ces dernières années compensent largement l'augmentation des cotisations retraites, au final c'est juste un transfert de charges financières d'un compte à l'autre. Et puis c'est oublier que nos compétiteurs voient eu aussi leur population vieillir et donc le coût de leur système de retraite augmenter dans le même temps. La course à la baisse des charges a ses limites, et ces limites sont avant tout démographiques.

[mordred]

Gérer est un métier.
Savoir ce qu'il se passe dans la rue est un métier.
Savoir remettre les pendules à l'heure de temps en temps est un métier.

Les dépenses. Vu en entendu dans une salle d'attente de médecin :

"Alors Madameeeeee; qu'est ce que vous amène aujourd'hui ?"
"Oh rien Madameeeeeeee; je viens le voir; comme ça !"
C'est pas grave, c'est la Sécu qui paye !

[omega95]

Le souci El Fredo, étant que la hausse des cotisations pénalise, d'une part la compétitivité, l'attractivité de notre économie, pour des investisseurs internes ou internationaux et réduit l'assiette, par la hausse du chômage. Elle est donc, finalement, un cercle sans fin avec lequel il faut rompre au profit d'une amélioration de nos systèmes de protection sociale, pour que les bénéficiaires en soit satisfait, quitte à les compléter par des nouveaux dispositifs individualisés, au profit d'une création d'emploi qui garantisse le financement de ces systèmes et leur durabilité.

Accroître les cotisations sans parvenir à trouver une solution revient à condamner les futrus retraités et salariés à du chômage plus important encore, à handicaper et freiner les initiatives sans que cela réponde, finalement aux attentes, aux besoins des retraités, des salariés et des actifs.

Les divers allègements de cotisations consentis ces dernières années compensent largement l'augmentation des cotisations retraites, au final c'est juste un transfert de charges financières d'un compte à l'autre. Et puis c'est oublier que nos compétiteurs voient eu aussi leur population vieillir et donc le coût de leur système de retraite augmenter dans le même temps. La course à la baisse des charges a ses limites, et ces limites sont avant tout démographiques.

Ben voyons, je suppose que c'est les mêmes qui nous ont calculé que les retraites seraient payées sans problème jusqu'en 2050... heu non 2030, heu non... 2020...

[Cobalt]

@ omega95,

il y en a qui ont essayé mais ils ont eu des problèmes

[wesker]

El Fredo, nous vivons, aujourd'hui dans un monde très concurrentiel et le niveau des prélèvements fiscaux, sociaux sont un signal envoyé et reçu par les investisseurs dont nous avons besoin pour créer les emplois et les entreprises, ainsi qu'obtenir les financements indispensable au financement des systèmes de protection sociale. C'est donc très difficile et il convient de rechercher, mettre en place des mécanismes qui s'inscrivent dans cette logique.

L'autre option, que nous aurions dû emprunter, depuis longtemps est, au niveau européen de plaider pour des relations fondés sur le respect des spécificités nationales plutôt que sur une illusoire intégration sans fin qui n'aboutira QUE sur l'alignement vers le moins disant !

[Papibilou]

J'ai retrouvé :
http://www.20minutes.fr/politique/62381 ... taire-2020
Amusant de voir comme nos dirigeants ont du être de piètres élèves en arithmétique au primaire. Je crois même me souvenir que le patron de la CFDT avait failli tomber de sa chaise en entendant ça.
Ceci pour faire comprendre que tant que nous n'aurons pas fait LA REFORME définitive, celle qui anticipe réellement l'avenir (comme l'a fait la Suède), nous continuerons à voir passer des réformes successives du système, réformes qui se révéleront insuffisantes peu après.
Quant aux régimes spéciaux, alors que la seule réforme de base était sensée faire sauter plusieurs gouvernements selon Rocard, celle dis-je des RS me paraît susceptible de bloquer la France pendant des mois. Mais il faut la faire quand même. Autant dire qu'il faudra beaucoup de courage et d'esprit de sacrifice à un gouvernement. Mais, au fait, n'est-ce pas ce que l'on demande à des hommes politiques ?

[wesker]

Personne n'ose le dire, mais il est à craindre que notre système de retraite s'apparente à un système de Ponzi et que la génération d'actif, aujourd'hui étant les derniers entrés, ils ne versent que pour assurer aux premiers entrants le versement d'une pension. Le sacrifice d'une génération est à prévoir, à craindre ou à anticiper, il faut donc parvenir à dépasser les corporatismes, les avantages acquis et autres dogmes pour instaurer un système qui préserve les avantage, la stabilité et la solidarité que permets la répartition avec la vertus du système par capitalisation sur les question d'intégralité de carrière, d'investissement dans les entreprises etc....

[omega95]

Personne n'ose le dire, mais il est à craindre que notre système de retraite s'apparente à un système de Ponzi et que la génération d'actif, aujourd'hui étant les derniers entrés, ils ne versent que pour assurer aux premiers entrants le versement d'une pension. Le sacrifice d'une génération est à prévoir, à craindre ou à anticiper, il faut donc parvenir à dépasser les corporatismes, les avantages acquis et autres dogmes pour instaurer un système qui préserve les avantage, la stabilité et la solidarité que permets la répartition avec la vertus du système par capitalisation sur les question d'intégralité de carrière, d'investissement dans les entreprises etc....

Si, si... On ose le dire !! et depuis des années... Mais PERSONNE n'écoute...!

[johanono]

Comment les retraites des fonctionnaires pèsent sur le budget de l'État

Malgré l'alignement progressif des conditions de départ des fonctionnaires sur celles du privé, l'État doit encore payer pour équilibrer le régime.

La réforme des retraites complémentaires, avec l'instauration d'un bonus-malus pour inciter les salariés à partir en retraite après 62 ans, a remis sur le devant de la scène la question des écarts entre le régime de retraites des fonctionnaires et celui du privé.

Un rapport annexé au projet de loi de finances 2016 publié vendredi permet d'y voir plus clair. Premier enseignement, en 2014, les fonctionnaires d'État partent à la retraite, en moyenne, un an et demi plus tôt que les salariés du privé.

Deuxième enseignement, cet écart se réduit fortement grâce aux réformes des retraites successives qui ont progressivement aligné les règles de départ. L'âge moyen a ainsi encore reculé de 3 mois en 2014 pour la fonction publique d'État.

Surtout, l'écart persistant s'explique essentiellement par les règles spécifiques dont bénéficient les « catégories actives », c'est-à-dire les policiers, les gardiens de prison, les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse, les instituteurs ou encore le personnel paramédical des hôpitaux militaires, qui totalisent 50 % des départs anticipés.

L'âge moyen de liquidation des pensions des fonctionnaires d'État dits sédentaires atteint en fait 62 ans et 2 mois (et même 62 ans et 10 mois dans la fonction publique territoriale), contre 62 ans et 4 mois dans le privé. Les militaires, eux, partent en moyenne à 44 ans et 6 mois.
Poids démesuré de la contribution de l'État

Il n'en demeure pas moins que pour équilibrer chaque année le régime de retraite de la fonction publique, comme l'exige une loi organique (la Lolf), l'État doit mettre la main à la poche pour financer la retraite de ses agents, des magistrats et des militaires.

C'est en partie normal. Dans le privé, les employeurs paient aussi des cotisations pour financer les retraites de leurs salariés. Mais le poids de la contribution de l'État employeur est démesuré : il atteint 75 % des dépenses du régime ! En 2014, il a déboursé 39,7 milliards, en hausse de 2,5 % par rapport à 2013. Si cette tendance à l'augmentation ralentit, elle n'en est pas moins continue. Cette contribution représente désormais 13,1 % du budget général de l ' État, contre 11,3 % en 2006 …

suite

[wesker]

Et le régime spécial des sénateurs ?

Naturellement, un pays qui voit son activité stagner, son chômage progresser et sa fiscalité croître laisse augurer des rentrées de cotisations inféreures aux besoins en terme de pension. Et, honnêtement, que ce soit l'allongement de la durée de cotisation ou autres dispositifs, rien ne semble pouvoir répondre aux défis que pose cet enjeu, en dehors du sacrifice, déjà acté, d'une génération qui cotise, aujourd'hui, en sachant qu'elle ne pourra, peut être pas se prévaloir d'une retraite.

[Adeline]

ça fait longtemps que les retraites du public et celles du privé auraient du être alignées. Pour les dernières nouvelles, il n'en est rien, nous conservons la France des privilèges. Et toujours aux dernières nouvelles, il est demandé aux salariés du privé de travailler plus longtemps, au risque d'une pénalité de 10% ... mais au privé seulement, pas au public, qui, une fois de plus, est exclu de toutes formes de sacrifices !

[wesker]

C'est logique puisque dans le secteur public , les agents essayent de s'organiser, de se structurer, pendant que les salariés du privé ne s'y intéressent pas, passent leur temps à râler mais refusent de se structurer, de financer une alternative crédible et, finalement préfère regarder le foot et les émissions de télé réalité. Dans la vie, on récolte ce que l'on sème et ne pas vouloir s'organiser prive cette catégorie sociale d'influence, pourtant nécessaire, en politique afin de faire prévaloir sa situation./

[Papibilou]

Et le régime spécial des sénateurs ?
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Amusant quand on vient d'entendre le candidat Bush à la maison blanche accuser un de ses adversaires, sénateur; de faire la semaine "à la française".
Plus sérieusement, et plus tristement aussi, comment voulez vous que des parlementaires se saisissent d'un projet de baisse de leurs avantages ? Ou comment voulez vous qu'ils scient la branche sur laquelle ils sont assis ? Je pense d'ailleurs que les rémunérations et avantages des élus devraient être débattu ailleurs qu'au parlement. Mais ou ? avec un référendum ? Peut-être.