Rentrée à hauts risques pour la zone euro

[Florian]

refaisons un bref historique:
1) crise des subprimes aux US
2) forte defiance de la planete à l'encontre des us (banques....)
3) fonds speculatifs qui attaquent la grece
4) forte defiance de la planete à l'encontre de l'europe
5) retour de fonds aux us, taux d'interet de la dette us bas, ...

Le gagnant: US

Je parie que tu crois avec le FN, l'ED et l'EG au grand complot américano-sioniste qui a pour but d'asservir le monde. icon_cheesygrin

[Narbonne]

Non, pas du tout.
mais les us sont puissants.

[Golgoth]

Les US n'ont pas hésité une seconde à faire marcher la planche à billet, par ailleurs.

[Narbonne]

exactement, la situation financiere des US est pire mais on ne parle que de l'europe.
c'est l'histoire du doigt du singe

[Florian]

Oui, mais la politique américaine est une et unique, et les USA restent la puissance dominante. Pire, ils ont commencé à recréer de l'emploi industriel, à mon avis plus par une politique interne adaptée qu'en torpillant la Grèce.

[mps]

Les USA sont un géant bizarre ...

Une bonne partie de leur industrie est japonaise (on l'oublie trop souvent)
Le reste de leurs phares économiques sont saoudiens ou qatarys.
Leurs services sont indiens.
Leur financement abyssal est chinois.
Leur politique est très conditionnée par le sionisme.
Leur dollar est (encore) polyvalent.
Et leurs citoyens sont un melting pot.

Il y a donc un genre d'intérêt planténaire à ce qu'ils se portent bien.

[Nombrilist]

"Il y a donc un genre d'intérêt planténaire à ce qu'ils se portent bien."

Pour le moment, même chose pour nous. Pour le moment.

[mps]

Non, l'étranger ne place en France que sa menue monnaie.

[Papibilou]

Les US n'ont pas hésité une seconde à faire marcher la planche à billet, par ailleurs.

Exact. Si la BCE avait fait marcher la planche à billets au même niveau que la Fed, les états européens ne seraient plus qu'à 60% du PIB (un peu plus pour l'Italie et la Grèce) dans leur endettement et pas 90%. L'euro serait à 1 dollar et nos usines se porteraient pas trop mal. En revanche le pétrole nous coûterait beaucoup plus cher (2.5€ le litre de sans plomb) et nous contraindrait à mieux isoler nos maisons et acheter des voitures consommant moins. Bof !

[mps]

Les US n'ont pas hésité une seconde à faire marcher la planche à billet, par ailleurs.

Exact. Si la BCE avait fait marcher la planche à billets au même niveau que la Fed, les états européens ne seraient plus qu'à 60% du PIB (un peu plus pour l'Italie et la Grèce) dans leur endettement et pas 90%. L'euro serait à 1 dollar et nos usines se porteraient pas trop mal. En revanche le pétrole nous coûterait beaucoup plus cher (2.5€ le litre de sans plomb) et nous contraindrait à mieux isoler nos maisons et acheter des voitures consommant moins. Bof !

Un peu simpliste, Trésor ! icon_biggrin

[Golgoth]

Rien de simpliste, c'est la triste réalité. Boeing devrait dire merci à Merkel.

[mps]

Rien de simpliste, c'est la triste réalité. Boeing devrait dire merci à Merkel.

Partant du principe que vous importez bien plus que vous n'exportez, il n'y a pas que le diesel qui augmenterait.

Vos exportations auraient un taux de conversion plus avantageux, mais le coût de l'énergie étant gravement majoré, on ne peut assurer que le chiffre final serait favorable.

Etc, etc.

[Golgoth]

Sans blague ? Effectivement on serait obligé d'importer moins de produit chinois et de penser notre indépendance énergétique, ce serait très bon pour l'économie. Plus efficace que la TVA sociale en tout cas.

[Papibilou]

Un peu simpliste, Trésor ! icon_biggrin

Un peu simpliste; prouvez le.
Surtout quand on vient d'écrire:
"Non, l'étranger ne place en France que sa menue monnaie."

[politicien]

Bonjour,

(...)

Le président italien de la BCE, qui fête aujourd'hui ses soixante-cinq ans, n'a apparemment pas encore un paquet ficelé à présenter. Il a décidé de sonder l'avis des dix-sept banques centrales de la zone euro en leur soumettant différentes options vingt-quatre heures avant la réunion, indiquait Bloomberg ce week-end. Il se pourrait donc que la réunion de jeudi ne débouche pas encore sur un dispositif très concret.

(...)
Rien ne sert d'attendre, estime quant à lui Thomas Mayer, l'ancien chef économiste de Deutsche Bank : « Mario Draghi a récemment promis la transparence sur son action, il doit désormais dire comment il compte procéder. »

Selon les analystes, il devrait s'agir de fixer des plafonds sur les écarts de taux d'emprunt entre les Etats de la zone euro, au-delà desquels la BCE interviendrait automatiquement sur les marchés. Encore en débat, la possibilité d'acheter d'autres actifs et pas uniquement des obligations publiques. L'autre priorité du moment est, autant que possible, d'apaiser les inquiétudes de la Bundesbank, exprimées par son président Jens Weidmann, dont il se dit qu'il a songé à démissionner. Mario Draghi devrait réitérer les engagements de la BCE : garder l'objectif prioritaire de stabilité des prix, agir en toute indépendance et dans la limite de son mandat. Une limite que la Bundesbank remet en cause en déplorant les rachats d'obligations souveraines, assimilés à des aides d'Etats prohibées. De plus la BCE devrait agir de concert avec le FMI, a plaidé Jörg Asmussen, membre du directoire de l'institution.

(...)

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A plus tard,