Qu'en pensez vous ?A l'université d'été du Medef, le Premier ministre a appelé les partenaires sociaux à « accélérer le rythme » de la négociation sur la sécurisation de l'emploi. Laurence Parisot a assuré que les patrons ne faisaient « pas semblant » d'aller mal et a demandé au Premier ministre de les aider à améliorer leur compétitivité.
En ouverture de l'université d'été du Medef, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a appelé, ce mercredi, le patronat et les syndicats à « accélérer le rythme » de la négociation sur la sécurisation de l'emploi, dans un contexte de forte hausse du chômage.
« J'appelle toutes les organisations à accélérer le rythme de négociation » sur ce thème, a lancé le Premier ministre sur le campus HEC à Jouy-en-Josas. Cette négociation fait partie des nombreux chantiers ouverts en juillet lors de la Conférence sociale.
« J'y attache une importance toute particulière », a souligné Jean-Marc Ayrault. « D'une part, parce qu'elle traite des sujets majeurs de la vie des entreprises : l'anticipation nécessaire des évolutions de l'activité, de l'emploi et des compétences, (...) ou encore la lutte contre la précarité excessive du marché du travail, qui touche particulièrement les jeunes et les femmes », a expliqué le Premier ministre.
« D'autre part, parce que la réussite de cette négociation témoignerait de l'éclosion d'un nouveau modèle de négociation sociale », veut croire M. Ayrault, vantant une nouvelle fois les vertus de la concertation. « Je souhaite donc qu'elle (cette négociation) rassemble tous les partenaires sociaux », a-t-il conclu. Le ministre du Travail Michel Sapin a annoncé qu'il transmettrait aux partenaires sociaux dans 15 jours son document d'orientation qui lancera officiellement cette négociation. Il n'a pas précisé de date de fin des discussions.
« Pas de hara-kiri » pour les entreprises françaises
Interrogé sur LCI à l'issue de son discours, le Premier ministre a assuré que l'alourdissement de l'ISF ne serait pas un « hara-kiri » pour les entreprises françaises. Le chef du gouvernement était notamment interrogé sur les propos de Laurence Parisot, présidente du Medef, qui a estimé mardi qu'un alourdissement de l'impôt de solidarité sur le fortune (ISF) en y soumettant les biens professionnels serait « un hara-kiri pour l'économie française ».
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La présidente du Medef Laurence Parisot a quant à elle déclaré, à l'université d'été du Medef, que les patrons ne faisaient « pas semblant » d'aller mal et a demandé au Premier ministre Jean-Marc Ayrault de les aider à améliorer leur compétitivité. « Nous vous demandons, monsieur le Premier ministre, d'entendre cette vérité première : nous ne faisons pas semblant d'aller mal », a déclaré la chef de file du patronat.
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« Nous vous demandons d'avoir confiance dans notre stratégie entrepreneuriale et de croire en le bien-fondé de nos exigences », a-t-elle encore dit. « L'entrepreneur a besoin de penser que son pays, notre pays, la France, connaîtra l'eldorado », a-t-elle ajouté.
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