Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

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cmoi
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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par cmoi » 30 août 2012, 21:33:32

Nico37 a écrit :
cmoi a écrit :Ecoutez les gars, je ne comprends pas vos discours, je vous parle de travail, de rapports, de gains , vous me parlez de travail au noir , dissimulé, d'autres disent qu'ils travaillaient 44 heures et qu'ils n'étaient pas heureux, moi ça me fait flipper de vous lire, vous êtes dans un calcul qui n'est pas le miens , quand on pense qu'il faut faire repartir l'Economie d'un Pays, ça laisse rêveur vos théories
Ah bon faut faire repartir l'économie :?:
Non il faut la faire crever pour que nous prenions le pouvoir : le capitalisme ne s'effondrera pas tout seul, aidons le :!:
Rhoooooooo, j'hallucine ! allez bonne nuit les enfants, je ferme.
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. »
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politicien
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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par politicien » 31 août 2012, 10:40:16

Bonjour,

Voici quelques témoignages des patrons de PME publiés dans le journal Le Monde :
(...)

"La principale difficulté aujourd'hui ? Les délais de paiement", par Simon J.
La principale difficulté aujourd'hui ? Les délais de paiement, notamment des grandes entreprises. Diminuer ces délais, ou au moins les faire respecter, permettrait de donner de l'air à de très nombreuses TPE-PME. En tant que société de services, et même en étant sur le secteur porteur des nouvelles technologies, la crainte du retard de paiement est toujours présente. Malgré l'existence de moyens légaux, nous ne pouvons pas faire grand-chose en tant que TPE face à de grands groupes, dont nous dépendons fortement économiquement. Nous ne sommes pas en danger aujourd'hui. Et c'est justement ce qui est dommage, ne pas pouvoir se développer davantage et embaucher, uniquement parce que nous dépendons de grands groupes dont les administrations et les achats sont d'une lenteur sans pareil.

(...)


"Les banques, facteur de blocage essentiel dans le développement des PME", par Sylvie C.
Depuis près de 3 ans, je me suis lancée ! Créer une entreprise, c'est d'abord créer de l'emploi, pensais-je à 50 ans... Après une carrière menée "tambour battant", directrice commerciale durant plus de 20 ans avec un salaire supérieur à 5 000 euros par mois et des avantages multiples contribuant largement à augmenter mon niveau de vie, j'ai osé "sauter" dans cette arène ! Une véritable fosse aux lions ! Les obstacles sont multiples, en commençant par les partenaires bancaires, qui, pour un simple prêt de trésorerie, vous débloquent votre emprunt après un mois alors qu'en théorie, cela met seulement huit jours. Les charges sociales sont modifiées à chaque nouveau texte de loi. Hollande avait promis lors de sa campagne de ne pas toucher aux entreprises de moins de 20 salariés, que nenni ! Les banques représentent un facteur de blocage essentiel dans le développement des PME : les responsables d'agence n'ont plus aucun pouvoir de décision, ils sont sur des plaques tournantes, et ne sont que de pauvres petits pions ! Je ne désespère pas cependant : d'un petit local de 65 m2, ma société s'agrandit dans 2 mois pour un espace de 250 m2, après avoir "dragué" toutes les banques, investi mes petites économies totalement, et ne me versant que le smic depuis près de 3 ans !

(...)


"Fermer la société ou risquer la faillite", par Laurent M.
Nous sommes une TPE d'une dizaine de personnes dans le commerce. La situation est devenue très difficile depuis la crise de 2008 (alors que 2007 avait été une année excellente). Depuis, nous avons connu des années très dures avec une baisse importante du chiffre d'affaires et en même temps une montée des charges et impôts (obligations légales, taxes locales, TVA, etc.) : l'effet ciseau a été dévastateur. Pour garder une rentabilité et une trésorerie, nous avons essayé d'économiser au maximum, en gelant les investissements, et en réduisant les dépenses pour ne pas licencier notre personnel. Mais nous sommes arrivés à un point où ce n'est plus possible. Nous avons perdu la majeure partie de notre rentabilité et nous avons atteint un seuil où il n'y a plus que deux choix : fermer la société ou risquer la faillite l'année suivante, nous avons donc choisi d'arrêter. Nous aurions peut-être continué si l'Etat avait pris des mesures envers les TPE mais le climat actuel, néfaste à l'entreprise, ne peut pas nous pousser à prendre des risques (quand on est petit patron, il n'y a pas de chômage, pas de parachute doré et on risque la saisie de son appartement en cas de faillite). Le risque est devenu grand avec un travail de parfois près de 100 heures par semaine pour gagner guère plus que le smic. Autour de nous, la situation est mauvaise dans les TPE, le flou et l'attentisme font que les patrons attendent, n'investissent pas, ne prennent pas de risque et les clients ne consomment plus.

(...)
"Devons nous embaucher alors que le monde 's'écroule' autour de nous ?", par Emmanuel C.

Nous sommes une TPE spécialisée dans le trading de terres à Paris. Nous attaquons en octobre la cinquième année d'existence. Partis de zéro, nous sommes aujourd'hui 5 personnes (avec une agence à Nîmes) pour un chiffre d'affaire de 5 millions d'euros environ. Nous avons la chance d'être dans un secteur très porteur, et qui, même s'il est lié au bâtiment et l'immobilier, ne connaît pas la crise. D'ailleurs depuis la première année nous sommes positifs. Les difficultés au quotidien sont de deux ordres. Micro : le paiement des factures. En effet, nous passons de plus en plus de temps à relancer nos clients, à nous battre pour nous faire payer nos factures et le pire c'est que ce sont souvent les collectivités ou les grands groupes qui sont les plus mauvais payeurs. Macro : dès que j'ouvre Le Monde sur mon iPad, que j'écoute la radio, j'entends que le monde est en passe de s'écrouler, que les entreprises licencient, que les projets immobiliers ne se font pas et ne se feront pas dans l'immédiat. Alors comment réagir ? Devons nous embaucher alors que le monde "s'écroule" autour de nous ? Est-ce que notre "réussite" est pérenne ? Il y a quand même de bonnes nouvelles : nous avons été subventionnés pour le développement de produits innovants par la région Ile-de-France et nous allons embaucher deux personnes dans le courant du mois de septembre pour atteindre notre objectif de 50 % d'augmentation. Même si tout va bien, je peux vous dire que j'ai de plus en plus une pression au niveau du sternum !

L'intégralité de cet article sur Le Monde.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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mps
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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par mps » 31 août 2012, 11:57:14

"La principale difficulté aujourd'hui ? Les délais de paiement", par Simon J.
La principale difficulté aujourd'hui ? Les délais de paiement, notamment des grandes entreprises. Diminuer ces délais, ou au moins les faire respecter, permettrait de donner de l'air à de très nombreuses TPE-PME. En tant que société de services, et même en étant sur le secteur porteur des nouvelles technologies, la crainte du retard de paiement est toujours présente. Malgré l'existence de moyens légaux, nous ne pouvons pas faire grand-chose en tant que TPE face à de grands groupes, dont nous dépendons fortement économiquement. Nous ne sommes pas en danger aujourd'hui. Et c'est justement ce qui est dommage, ne pas pouvoir se développer davantage et embaucher, uniquement parce que nous dépendons de grands groupes dont les administrations et les achats sont d'une lenteur sans pareil.


Oui, à tel point qu'il est risqué d'avoir trop de grosses boites (ou l'Etat) dans sa clientèle. Il existe toutefois une parade que j'ai toujours proposée à mes clients, et qui fonctionne très bien : une date ultime de paiement des factures, avec intérêts moratoires de plein droit. Bizarrement, ce sont ces factures qu'on paie en priorité !




"Les banques, facteur de blocage essentiel dans le développement des PME", par Sylvie C.
Depuis près de 3 ans, je me suis lancée ! Créer une entreprise, c'est d'abord créer de l'emploi, pensais-je à 50 ans... Après une carrière menée "tambour battant", directrice commerciale durant plus de 20 ans avec un salaire supérieur à 5 000 euros par mois et des avantages multiples contribuant largement à augmenter mon niveau de vie, j'ai osé "sauter" dans cette arène ! Une véritable fosse aux lions ! Les obstacles sont multiples, en commençant par les partenaires bancaires, qui, pour un simple prêt de trésorerie, vous débloquent votre emprunt après un mois alors qu'en théorie, cela met seulement huit jours.


Oui, je l'ai déjà dit, les banques françaises sont les pires d'Europe : ampoulées, incompétentes, procédurirères, stupides.

Les charges sociales sont modifiées à chaque nouveau texte de loi. Hollande avait promis lors de sa campagne de ne pas toucher aux entreprises de moins de 20 salariés, que nenni ! Les banques représentent un facteur de blocage essentiel dans le développement des PME : les responsables d'agence n'ont plus aucun pouvoir de décision, ils sont sur des plaques tournantes, et ne sont que de pauvres petits pions ! Je ne désespère pas cependant : d'un petit local de 65 m2, ma société s'agrandit dans 2 mois pour un espace de 250 m2, après avoir "dragué" toutes les banques, investi mes petites économies totalement, et ne me versant que le smic depuis près de 3 ans !

Remarque que j'ai déjà faite : une entreprise doit voir son avenir à 5 ans, et ne pas être le jouet d'originalités administratives incessantes, de changement de règles du jeu, de modifications des lois sociales et fiscales. C'est intenable.






"Fermer la société ou risquer la faillite", par Laurent M.
Nous sommes une TPE d'une dizaine de personnes dans le commerce. La situation est devenue très difficile depuis la crise de 2008 (alors que 2007 avait été une année excellente). Depuis, nous avons connu des années très dures avec une baisse importante du chiffre d'affaires et en même temps une montée des charges et impôts (obligations légales, taxes locales, TVA, etc.) : l'effet ciseau a été dévastateur. Pour garder une rentabilité et une trésorerie, nous avons essayé d'économiser au maximum, en gelant les investissements, et en réduisant les dépenses pour ne pas licencier notre personnel. Mais nous sommes arrivés à un point où ce n'est plus possible. Nous avons perdu la majeure partie de notre rentabilité et nous avons atteint un seuil où il n'y a plus que deux choix : fermer la société ou risquer la faillite l'année suivante, nous avons donc choisi d'arrêter. Nous aurions peut-être continué si l'Etat avait pris des mesures envers les TPE mais le climat actuel, néfaste à l'entreprise, ne peut pas nous pousser à prendre des risques (quand on est petit patron, il n'y a pas de chômage, pas de parachute doré et on risque la saisie de son appartement en cas de faillite). Le risque est devenu grand avec un travail de parfois près de 100 heures par semaine pour gagner guère plus que le smic. Autour de nous, la situation est mauvaise dans les TPE, le flou et l'attentisme font que les patrons attendent, n'investissent pas, ne prennent pas de risque et les clients ne consomment plus.


Ici, c'est une TPE en souffrance, sans qu'on ne puisse aller plus loin. En Belgique, un Conseiller d'Entreprise serait à son chevet, gratuitement et très efficacement.


"Devons nous embaucher alors que le monde 's'écroule' autour de nous ?", par Emmanuel C.

Nous sommes une TPE spécialisée dans le trading de terres à Paris. Nous attaquons en octobre la cinquième année d'existence. Partis de zéro, nous sommes aujourd'hui 5 personnes (avec une agence à Nîmes) pour un chiffre d'affaire de 5 millions d'euros environ. Nous avons la chance d'être dans un secteur très porteur, et qui, même s'il est lié au bâtiment et l'immobilier, ne connaît pas la crise. D'ailleurs depuis la première année nous sommes positifs. Les difficultés au quotidien sont de deux ordres. Micro : le paiement des factures. En effet, nous passons de plus en plus de temps à relancer nos clients, à nous battre pour nous faire payer nos factures et le pire c'est que ce sont souvent les collectivités ou les grands groupes qui sont les plus mauvais payeurs. Macro : dès que j'ouvre Le Monde sur mon iPad, que j'écoute la radio, j'entends que le monde est en passe de s'écrouler, que les entreprises licencient, que les projets immobiliers ne se font pas et ne se feront pas dans l'immédiat. Alors comment réagir ? Devons nous embaucher alors que le monde "s'écroule" autour de nous ? Est-ce que notre "réussite" est pérenne ? Il y a quand même de bonnes nouvelles : nous avons été subventionnés pour le développement de produits innovants par la région Ile-de-France et nous allons embaucher deux personnes dans le courant du mois de septembre pour atteindre notre objectif de 50 % d'augmentation. Même si tout va bien, je peux vous dire que j'ai de plus en plus une pression au niveau du sternum !

Stress entre espoir et incertitude.
Une partie est inévitable : les aléas de l'avenir.
L'autre partie est bête et méchante : personne ne sait à quelle sauce le gouvernement va les manger.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par Nombrilist » 31 août 2012, 12:06:09

On remarquera que ces témoignages ne reflètent pas les priorités listées par Parisot...

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marco
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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par marco » 31 août 2012, 12:25:05

ça ne les empêche pas, un d'exister et deux d'essayer de les comprendre icon_cool
http://compte-a-rebours-francois-hollande.fr/
Le défaut du capitalisme c'est qu'il répartit inégalement la richesse; la qualité du socialisme c'est qu'il répartit la misère équitablement.

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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par Nico37 » 31 août 2012, 14:40:54

Nombrilist a écrit :On remarquera que ces témoignages ne reflètent pas les priorités listées par Parisot...
Exact. Par contre je retiens la TPE qui ferme est une boite non rentable : c'est la loi darwiniste du marché, seuls les plus forts survivent...

Laurence Parisot assure que les patrons vont mal :
Quel patron a le plus gros salaire dans l'assurance française? Séverine Sollier | 05/09

Entre les 5,5 millions de rémunération de Denis Kessler, PDG du réassureur Scor et les 112.000 euros de Thierry Beaudet, le président de la mutuelle santé MGEN, la fourchette est large comme le révèle l'enquête publiée dans le magazine mensuel La Tribune de l'Assurance sur les rémunérations des dirigeants de l'assurance en France en 2011.

(...)

Nico37
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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par Nico37 » 14 oct. 2012, 20:30:56

Laurence Parisot au Figaro : « Certains patrons sont en état de quasi-panique » 14/10

Laurence Parisot, présidente du Medef, estime au Figaro que des décisions en faveur de la compétitivité doivent être prises d'urgence.

"Nous savons tous que la situation économique est gravissime. Moi-même, je disais avant l'élection que la situation était préoccupante. Mais aujourd'hui, nous sommes passés d'un avis de tempête à un avis d'ouragan. Certains patrons sont en état de quasi-panique", indique-t-elle dans son diagnostic sur l'économie française.

Elle assure par ailleur qu'aujourd'hui, "un vent de fronde se lève de partout, aussi bien des TPE que du CAC 40. Cela va bien au-delà d'une jacquerie fiscale. Si la coupe est pleine, c'est qu'aucun relais ne valorise l'entrepreneur en France. Tout au contraire, il se heurte en permanence à un a priori systématique contre lui."

Lire cet entretien.

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Golgoth
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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par Golgoth » 14 oct. 2012, 21:07:46

Elle représente les TPE maintenant ?
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Cobalt

Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par Cobalt » 14 oct. 2012, 21:15:20

Golgoth a écrit :Elle représente les TPE maintenant ?
Si on en croit l'article oui^^

C'est Jean-Marc Ayrault ,tu veux qu'il fasse le grand saut et qu'il traverse le mur du son icon_biggrin T'inquiète le mur du son bientôt il va l'entendre à grand coup de manif icon_mrgreen

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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par Golgoth » 14 oct. 2012, 21:22:02

Qu'il ait un peu plus de coucougnettes ce serait déjà pas mal :)
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Nico37
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Re: Laurence Parisot assure que les patrons vont mal

Message non lu par Nico37 » 24 avr. 2013, 19:56:25

Les chefs d'entreprise menacés d'épuisementSophie Péters | 18/04

A ceux qui croient encore qu'entreprendre est une sinécure qui protège des aléas du marché de l'emploi, les chefs d'entreprise réunis au sein de l'APM (Association pour le management) apportent un démenti formel. Mal aimés des pouvoirs publics et du grand public, ils jugent de plus en plus difficile de faire vivre une entreprise. A eux d'apprendre désormais à gérer leur stress.

(...)

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