Qu'en pensez vous ?(...)
Réalisée à partir des rapports annuels des principaux établissements (Banque postale, BNP Paribas, BPCE, Crédit mutuel-CIC, Crédit agricole, Crédit coopératif et Société générale), cette étude de l’ONG, que notre journal s’est procurée, est formelle : « Loin de s’être retirées des paradis fiscaux », les banques, montrées du doigt pendant la crise financière de 2008 pour avoir eu largement recours à ces « trous noirs » de la finance, y ont même « renforcé leur présence ».
Les principaux groupes y ont augmenté leurs filiales
En 2010, les trois principaux groupes y comptaient 494 filiales. Un chiffre qui est passé à 513 cette année : 360 pour BNP Paribas, 104 pour le Crédit agricole (un chiffre en baisse) et 49 pour la Société générale. Au total, en 2012, l’ensemble des acteurs du secteur possèdent 547 entités domiciliées dans l’un des 60 territoires dits « non-coopératifs » retenus par l’ONG. Parmi ces pays, des Etats réputés pour leur manque de transparence, tels les Bermudes (12 au total), les Bahamas (4), les îles Caïmans (24), etc.
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Le hic, c’est que ces pays ne figurent pas sur la liste noire officielle des paradis fiscaux. La dernière en date, réactualisée au sommet du G20 de Los Cabos (Mexique), ne compte en effet que 13 pays : le Botswana, Brunei, le Costa Rica, le Guatemala, le Liban, le Liberia, Panama, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis, l’Uruguay, le Vanuatu, le Liechtenstein et la Suisse. Des Etats dans lesquels la présence des banques françaises est des plus réduites : 26 filiales seulement; 26 de trop? Même pas.
Interrogées par notre journal, les principales banques mises en cause par le CCFD affirment être en conformité avec la liste noire établie par le fisc français, qui ne compte que… huit pays.
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