Manifestement, le Figaro semble se réjouir de cette nouvelle, et semble croire le PDG d'Airbus qui nous explique que cet investissement aux EU aura des effets positifs sur l'emploi en Europe.Airbus lance une offensive sur le marché américain
Airbus passe à l'offensive sur le marché américain. L'avionneur européen a officialisé lundi un investissement de 500 millions d'euros dans une usine installée à Mobile dans l'État de l'Alabama. La ville du sud des États-Unis devient le 4e site d'assemblage de l'A 320 après Toulouse, Hambourg et Tianjin en Chine. «Il ne s'agit pas d'une délocalisation, mais d'un investissement industriel sur le premier marché mondial devant la Chine. Nous avons besoin d'un important investissement industriel aux États-Unis. Cela aura un effet positif sur les emplois en Europe», explique Fabrice Brégier, PDG d'Airbus.
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Il est pourtant évident qu'Airbus cherche à réduire ses coûts en s'implantant aux EU. Même Le Monde l'admet :
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
Le lien avec la cherté de l'euro fort est évident. Jadis, Louis Gallois, alors président d'EADS, avait lui-même averti que l'industrie exportatrice fuirait l'Europe si l'euro restait trop fort :
http://www.lefigaro.fr/societes-francai ... allois.php
Les délocalisations ne consistent pas uniquement en des fermetures d'usines compensées par des ouvertures d'usines à l'étranger. Parfois, elles se font de façon plus insidieuse. C'est ainsi qu'Airbus achète de plus en plus de composants eux EU. Par exemple, la compagnie américaine Spirit fournira une grande partie du fuselage de l'A350 :
http://www.lefigaro.fr/societes-francai ... bus-a-.php
Airbus est une bonne exemple de l'absurdité de la politique monétaire européenne.