Qu'en pensez vous ?Le plaidoyer de Renault pour de nouvelles aides d'Etat à l'automobile, deux ans après la suppression de la prime à la casse, a-t-il des chances d'aboutir ? Pas encore certain. Pour l'heure, le PDG du constructeur français, Carlos Goshn semble néanmoins avoir trouvé une oreille compatissante auprès du ministère du Redressement productif. Notre ministère « étudie la possibilité de réactiver les aides publiques pour le secteur automobile », a en effet indiqué lors d'une conférence de presse, ce mercredi, le ministre Arnaud Montebourg, avant de confier qu'il avait déjà discuté de ce dossier avec Carlos Goshn, il y a plusieurs semaines. Soit avant même sa prise de fonctions.
« La demande [d'une aide] n'a pas été transmise formellement au gouvernement, mais nous l'étudions (...). Nous avons besoin d'en discuter avec le président de la République et le Premier ministre », a-t-il pris soin d'ajouter au lendemain d'un appel à de nouvelles mesures de soutien gouvernemental en faveur du commerce automobile lancé devant des journalistes par Carlos Tavares, le directeur général délégué de Renault.
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'Toute sorte de mesure de soutien, dès l'instant qu'elle booste la demande, est bonne à prendre', a-t-il alors plaidé 'Que ce soit l'angle environnement ou l'angle renouvellement du parc, dans tous les cas on est parfaitement ouvert et favorable.'
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Prié de dire si Renault avait pris contact avec le nouveau gouvernement français en ce sens, il a répondu que c'était possible au niveau de Carlos Ghosn, le PDG du groupe, guère plus optimiste sur l'évolution du marché automobile sur le Vieux Continent. Son groupe anticipe 'trois à quatre années de plus de stagnation' dans l'automobile européenne, a confié ce dernier lors d'un petit déjeuner organisé le même jour à New York par le Wall Street Journal;
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