La possibilité de voir un jour en Europe des règles communes régissant le secteur bancaire s'approche peut-être. Le Fonds monétaire international (FMI) s'est en effet prononcé jeudi 31 mai pour une future "union bancaire" dans la zone euro, sous la forme notamment d'une régulation centralisée du système bancaire et d'une garantie des dépôts.
Nemat Shafik, directrice générale adjointe de l'institution de Washington, a estimé qu'il fallait "des avancées décisives en direction d'une intégration financière plus complète". "Cela impliquerait de fournir le plus tôt possible aux banques un soutien passant par une mutualisation des ressources" qui ne "proviennent pas des Etats", a dit Mme Shafik.
"Pour s'assurer que les banques bénéficiant d'un soutien au niveau européen soient correctement restructurées et supervisées, explique-t-elle, elles devraient progressivement être soumises à une régulation et une supervision centralisées, à travers une autorité conjointe de résolution des crises bancaires, avec un filet de sécurité commun et un fonds commun de garantie des dépôts."
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Le même jour, Nemat Shafik, la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI) a estimé qu’il fallait faire « des avancées décisives en direction d’une intégration financière plus complète ». Les banques bénéficiant d’un soutien au niveau européen devraient être soumises à une régulation et une supervision centralisées, « à travers une autorité commune de règlement des crises bancaires, avec un filet de sécurité commun et un fonds commun de garantie des dépôts », précise Nemat Shafik.
Les avis sont convergents, sur un sujet plus concret qu’il n’en a l’air. Il s’agit d’organiser à l’échelon européen la sécurité des dépôts des épargnants. Depuis décembre 2010, tous les pays européens offrent une couverture de 100 000 € aux dépôts des comptes. « Mais, le cadre du dispositif est national. Il est nécessaire de mettre en place des institutions européennes, pour garantir ces dépôts à l’échelon de l’Union », explique l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran.
En clair, les économies d’un épargnant espagnol seront garanties par l’Union, et non plus par le seul État espagnol. « Cela implique une solidarité et une part d’abandon de souveraineté. Il peut y avoir des réticences de la part, par exemple, de l’Allemagne », souligne Jézabel Couppey-Soubeyran. (...)
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