L'ultra-libéralisme, une fable ...
Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Tiens c'est marrant on m'a servi très récemment cette histoire de libéraux-conservateurs qui ne sont pas libéraux, sur un autre forum politique dont je tairais le nom ici. Les éléments de langage ont l'air d'être bien mis en place.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- Baltorupec
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Tatcher a été très libérale si je ne me trompe ? Qu'est ce donc un programme libéral ?
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- Godefroy
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Tatcher n'a pas été libérale, elle a été gestionnaire. Reprenant un pays à la dérive derrière les travaillistes de Callaghan, elle a fait des coupes sombres sans hésiter, fermé les mines et les aciéries (au passage, Giscard-Barre et Mitran-Mouroy-Fabius ont fait la même chose mais distribuaient plus généreusement du fric emprunté à la banque), affronté les mineurs en grève. Une gouvernance conservatrice et gestionnaire. En même temps, elle n'a pas non plus pris de grandes initiatives libérales qui auraient permis de sortir l'économie btitannique du contrôle de l'état ou des grands groupes britanniques.Baltorupec a écrit :Tatcher a été très libérale si je ne me trompe ? Qu'est ce donc un programme libéral ?
L’homme de gauche n’annonce la société solidaire que comme la prostituée promet l’amour. L’un et l’autre ne peuvent offrir que des simulacres (ivresse passagère et frustration). Christian Michel (Le Socialisme, pornographie de la Solidarité)
- artragis
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Elle a juste basé sa "relance" sur l'accession à la propriété, ce qui est très libéral. Aujourd'hui l'angleterre s'en mort les doigts.En même temps, elle n'a pas non plus pris de grandes initiatives libérales qui auraient permis de sortir l'économie btitannique du contrôle de l'état ou des grands groupes britanniques.
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Pour les ultras-libéraux, il n'est jamais question de tout libéraliser. On libéralise juste les trucs intéressants : droit du travail, de l'environnement, des affaires, règles boursières... Avec par contre tout un tas de contrats et de règles pour être sûr de mutualiser les éventuelles pertes et d'éviter de payer les externalités.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- El Fredo
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Donc quand Thatcher balance sur la table les oeuvres complètes de Milton Friedman, en disant à ses ministres "this is what we believe in", elle n'est pas libérale, non non non.
On saura s'en souvenir quand vous nous ressortirez les 100 millions de morts du communisme, vu que ni Staline ni Pol Pot n'étaient communistes.
On saura s'en souvenir quand vous nous ressortirez les 100 millions de morts du communisme, vu que ni Staline ni Pol Pot n'étaient communistes.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Thatcher a sauvé l'Angleterre d'un marasme abominable, en vraie responsable, sans se préoccuper de son "image", mais en faisant ce qu'il fallait.
Si, sa politique d'accès à la propriété (toujours relative en GB) a été un grand succès et a stabilisé la société.
Si, sa privatisatuion des chemins de fer a fait épargner des milliards à l'Etat, mais surtout a offert aux anglais un réseau remarquable de chemins de fer confortables et ponctuels.
À la fin de son deuxième mandat, elle lance un programme de privatisations, comme celles de British Airways en 1987. Ce transporteur aérien déficitaire devient l'une des meilleures et plus rentables compagnies au monde80. L'année suivante, British Steel est privatisée. Sous la présidence d'Ian McGregor, cette compagnie doit s'aligner sur la productivité des industries étrangères : en 1975, elle a en effet une productivité une fois et demie inférieure à la productivité allemande et deux fois et demi inférieure à la productivité américaine. À partir de 1979, elle augmente de 10 % par an81. Cette entreprise perdant un milliard de livres par an avant sa privatisation devient ainsi le plus gros producteur d'acier européen.
Cette réduction du rôle de l'État s'accompagne d'une diminution du nombre de corps intermédiaires : on observe la disparition de plusieurs centaines de Quangos (Quasi-Autonomous Non-Government Organisations : organismes paritaires) et plusieurs conseils de comté sont démantelés ou supprimés82. À Londres, la suppression fin 1986 de la Greater London Council, dirigée par le populaire leader travailliste Ken Livingstone, est considérée comme une mesure politicienne.
Illustration de cette évolution du rôle de l'État, elle déclare dans un discours en 197583 :
« Un homme a le droit de travailler comme il veut, de dépenser ce qu'il gagne, de posséder sa propriété, d'avoir l'État pour serviteur et non pour maître. Ce sont là les héritages britanniques. Ils sont l'essentiel d'une économie libre et de cette liberté dépendent toutes les autres. »
Concernant sa politique fiscale, elle diminue les impôts sur le revenu (la dernière tranche de l'impôt sur le revenu était en 1979 à un taux très important de 83 %84), et augmente en échange les impôts sur la consommation (la TVA passe de 8 à 15 %84).
Bien entendu, Renaud et la gauche française l'ont dég... , mais tout ce qui marche en Angleterre aujourd'hui, c'est encore à elle qu'on le doit.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_T ... 3.A9rieure
Si, sa politique d'accès à la propriété (toujours relative en GB) a été un grand succès et a stabilisé la société.
Si, sa privatisatuion des chemins de fer a fait épargner des milliards à l'Etat, mais surtout a offert aux anglais un réseau remarquable de chemins de fer confortables et ponctuels.
À la fin de son deuxième mandat, elle lance un programme de privatisations, comme celles de British Airways en 1987. Ce transporteur aérien déficitaire devient l'une des meilleures et plus rentables compagnies au monde80. L'année suivante, British Steel est privatisée. Sous la présidence d'Ian McGregor, cette compagnie doit s'aligner sur la productivité des industries étrangères : en 1975, elle a en effet une productivité une fois et demie inférieure à la productivité allemande et deux fois et demi inférieure à la productivité américaine. À partir de 1979, elle augmente de 10 % par an81. Cette entreprise perdant un milliard de livres par an avant sa privatisation devient ainsi le plus gros producteur d'acier européen.
Cette réduction du rôle de l'État s'accompagne d'une diminution du nombre de corps intermédiaires : on observe la disparition de plusieurs centaines de Quangos (Quasi-Autonomous Non-Government Organisations : organismes paritaires) et plusieurs conseils de comté sont démantelés ou supprimés82. À Londres, la suppression fin 1986 de la Greater London Council, dirigée par le populaire leader travailliste Ken Livingstone, est considérée comme une mesure politicienne.
Illustration de cette évolution du rôle de l'État, elle déclare dans un discours en 197583 :
« Un homme a le droit de travailler comme il veut, de dépenser ce qu'il gagne, de posséder sa propriété, d'avoir l'État pour serviteur et non pour maître. Ce sont là les héritages britanniques. Ils sont l'essentiel d'une économie libre et de cette liberté dépendent toutes les autres. »
Concernant sa politique fiscale, elle diminue les impôts sur le revenu (la dernière tranche de l'impôt sur le revenu était en 1979 à un taux très important de 83 %84), et augmente en échange les impôts sur la consommation (la TVA passe de 8 à 15 %84).
Bien entendu, Renaud et la gauche française l'ont dég... , mais tout ce qui marche en Angleterre aujourd'hui, c'est encore à elle qu'on le doit.
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
"Si, sa privatisatuion des chemins de fer a fait épargner des milliards à l'Etat, mais surtout a offert aux anglais un réseau remarquable de chemins de fer confortables et ponctuels."
Je ne connais pas le Royaume Uni, mais ça je sais que c'est nawak. J'en déduis que le reste l'est également.
Je ne connais pas le Royaume Uni, mais ça je sais que c'est nawak. J'en déduis que le reste l'est également.
Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Et comment sais-tu "que c'est nawak" ?
Trois ans de navette quotidienne entre Bristol et Londres (long) avec un seul jour de retard modéré. Tu as mieux ?
Et as-tu vu les gares ? Pimpantes, multiservices pour les grandes ... C'est sur le réseau français que tu peux déjeuner convenablement, te faire donner un coup de peigne, ou faire ton shopping en attendant une correspondance ou un rendez-vous ?
Ramasse tes billes :-)
Trois ans de navette quotidienne entre Bristol et Londres (long) avec un seul jour de retard modéré. Tu as mieux ?
Et as-tu vu les gares ? Pimpantes, multiservices pour les grandes ... C'est sur le réseau français que tu peux déjeuner convenablement, te faire donner un coup de peigne, ou faire ton shopping en attendant une correspondance ou un rendez-vous ?
Ramasse tes billes :-)
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- El Fredo
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Les thuriféraires de Thatcher "oublient" toujours qu'elle a pu financer sa politique, non avec sa "gestion rigoureuse", mais avec la manne gazière de la Mer du Nord. Circonstance parfaitement impossible à reproduire, alors comment prétendre utiliser le thatchérisme comme modèle ?
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- artragis
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Par expérience autant de moi que de mon père, oui.Et as-tu vu les gares ? Pimpantes, multiservices pour les grandes ... C'est sur le réseau français que tu peux déjeuner convenablement, te faire donner un coup de peigne, ou faire ton shopping en attendant une correspondance ou un rendez-vous ?
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Les thuriféraires de Thatcher "oublient" toujours qu'elle a pu financer sa politique, non avec sa "gestion rigoureuse", mais avec la manne gazière de la Mer du Nord. Circonstance parfaitement impossible à reproduire, alors comment prétendre utiliser le thatchérisme comme modèle ?
Quelle curieuse rermarque ??? Ecofix est entré en production 5 ans avant que Thatcher ne soit premier ministre ... et n'a fait depuis que monter en puissance. Après de lourds investissements assez incertains, c'est la crise pétrolière de 1976 qui a amené les forages à une petite rentabilité, qui n'a fait que s'accroître depuis, heureusement pour les investisseurs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_du_Nor ... _et_de_gaz
Ceci dit, le pétrole ne coulait pas sur les genoux de Thatcher. Prélevé offshore par des compagnies privées (avec au départ une fauible participation publique), ce pétrole n'a rapporté que par l'établissement des sociétés en Grande-Bretagnen, pour profiter d'un taux fiscal hospitalier.
Thathcher n'a pas attendu cet argent pour réformer, relancer son pays, et si le pétrole était la clé, il rapporte désormais bien plus, et donc les gouvernements auraient dû faire mieux. Absurde.
Quelle curieuse rermarque ??? Ecofix est entré en production 5 ans avant que Thatcher ne soit premier ministre ... et n'a fait depuis que monter en puissance. Après de lourds investissements assez incertains, c'est la crise pétrolière de 1976 qui a amené les forages à une petite rentabilité, qui n'a fait que s'accroître depuis, heureusement pour les investisseurs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mer_du_Nor ... _et_de_gaz
Ceci dit, le pétrole ne coulait pas sur les genoux de Thatcher. Prélevé offshore par des compagnies privées (avec au départ une fauible participation publique), ce pétrole n'a rapporté que par l'établissement des sociétés en Grande-Bretagnen, pour profiter d'un taux fiscal hospitalier.
Thathcher n'a pas attendu cet argent pour réformer, relancer son pays, et si le pétrole était la clé, il rapporte désormais bien plus, et donc les gouvernements auraient dû faire mieux. Absurde.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Baltorupec
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Malgré tout, le passage brusque d'une économie socialiste à une économie libéral a provoqué une misère intense dans les pays de l'est, non ?
Enfin, l'économie libérale et "free-tax" ne joue t-elle pas sur un effet d'appel d'air ? C'est à dire qu'elle va capter les richesses d'un autre pays en proposant "moins", ce qui va faire que le pays d'à côté proposera encore moins, et ainsi de suite. On voit ainsi depuis 70 ans que les impôts sur les plus grosses fortunes ne cesse de diminuer.
On peut comparer ça à la politique des bas salaires. Prenons un pays, il met en place une politique de bas salaire, il se retrouvera avec un solde commercial positif et "sucera" les richesses du pays voisin qui se dire "il faut une politique de salaires plus bas", le pays voisin se trouvant en difficulté décide alors pour reprendre la main de baisser lui même aussi les salaires. On se retrouve donc avec des pays avec peu de consommation et en crise.
C'est mon explication d'une partie de la crise.
Enfin, l'économie libérale et "free-tax" ne joue t-elle pas sur un effet d'appel d'air ? C'est à dire qu'elle va capter les richesses d'un autre pays en proposant "moins", ce qui va faire que le pays d'à côté proposera encore moins, et ainsi de suite. On voit ainsi depuis 70 ans que les impôts sur les plus grosses fortunes ne cesse de diminuer.
On peut comparer ça à la politique des bas salaires. Prenons un pays, il met en place une politique de bas salaire, il se retrouvera avec un solde commercial positif et "sucera" les richesses du pays voisin qui se dire "il faut une politique de salaires plus bas", le pays voisin se trouvant en difficulté décide alors pour reprendre la main de baisser lui même aussi les salaires. On se retrouve donc avec des pays avec peu de consommation et en crise.
C'est mon explication d'une partie de la crise.
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Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Je trouve l'image bien choisie.Baltorupec a écrit :Le problème des libéraux, c'est qu'il croit que si l'on met moins d'état, il n'y aura plus de règles, au contraire il y aura toujours des règles mais édictées par ceux qui détiennent les capitaux.
En terme psychologique, le libéralisme, c'est le "ça" tandis que le socialisme est le "surmoi". Un individu dont le "ça" est trop développé sera impulsif, destructeur mais aussi créatif tandis que l'individu dont le "surmoi" sera trop développé sera froid, distant et incapable d'agir. Tout est question d'équilibre.
Un individu au "ça" trop développé sera donc très créatifs (vis à vis d'une société on pourrait interpréter ça comme une très forte croissance) mais incapable de se contrôler, probablement drogué (la pollution, le stress, le mal-être).
Prenons un exemple rapporté à l'humain :
Deux individus doivent trouver leur nourritures sur un territoire.
L'un n'a aucune règle moral, voilà le libéral, il s'adonnera rapidement à l'anthrophagie, c'est une bête sauvage, incapable de se contrôler.
L'autre a beaucoup de règles morales, prenant en quelque une "ne pas manger de plante à fleur jaune", il mourra d'inanition quelques semaines plus tard.
Le secret, c'est l'équilibre.
Baltorupec Sociologue freudien de comptoir.
Re: L'ultra-libéralisme, une fable ...
Oublions l'anthropophagie des libéraux ! Si c'était vrai, il n'y en aurait plus, vu que le "libéralisme" a prééxisté à toutes les autres aventures sociétales, souvent de funeste mémoire. icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
Plus sérieux :
Malgré tout, le passage brusque d'une économie socialiste à une économie libéral a provoqué une misère intense dans les pays de l'est, non ?
Ce changement a surtout été un révélateur de la déliquescence profonde du pays et de la véritable castration mentale de ses habitants (qui n'est pas encore guérie, comme je l'ai vu en Russie). Il a évidemment fallu inverser la machine et la relancer. Mais ne va pas imaginer que l'Allemagne de l'Est était un paradis :
Entre 1949 et 1961, la situation économique, sociale et politique en RDA a poussé plus de trois millions de personnes, en particulier les travailleurs qualifiés (fuite des cerveaux) à émigrer en Allemagne de l'Ouest en raison de son respect des libertés individuelles, de sa prospérité et de ses salaires élevés Et cela, malgré le rideau de fer !!! Autrement dit, sans ce rideau, il ne serait resté personne à l'Est icon_confused
Il existe des nostalgiques, mais dans leur immense majorité, ce sont des gens qui n'ont pas connu le régime qu'ils regrettent ...
Plus sérieux :
Malgré tout, le passage brusque d'une économie socialiste à une économie libéral a provoqué une misère intense dans les pays de l'est, non ?
Ce changement a surtout été un révélateur de la déliquescence profonde du pays et de la véritable castration mentale de ses habitants (qui n'est pas encore guérie, comme je l'ai vu en Russie). Il a évidemment fallu inverser la machine et la relancer. Mais ne va pas imaginer que l'Allemagne de l'Est était un paradis :
Entre 1949 et 1961, la situation économique, sociale et politique en RDA a poussé plus de trois millions de personnes, en particulier les travailleurs qualifiés (fuite des cerveaux) à émigrer en Allemagne de l'Ouest en raison de son respect des libertés individuelles, de sa prospérité et de ses salaires élevés Et cela, malgré le rideau de fer !!! Autrement dit, sans ce rideau, il ne serait resté personne à l'Est icon_confused
Il existe des nostalgiques, mais dans leur immense majorité, ce sont des gens qui n'ont pas connu le régime qu'ils regrettent ...
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