Pas assez d'inflation, selon Paul Krugman

[johanono]

En plus de démonter les inepties de l'euro, Paul Krugman démontre également que toute politique monétaire ayant pour seul objectif la lutte contre l'inflation est totalement contre-productive.

Voici l'article en version originale :

http://www.nytimes.com/2012/04/06/opini ... r=2&src=tp

Et la traduction en français sur le site de la RTBF :

http://www.rtbf.be/info/chroniques/chro ... Id=5032403

Dans son article, Krugman évoque la Fed, mais on peut tout à fait faire le parallèle avec la BCE.

Et puisque Krugman a bonne presse dans les media, le journal Le Monde lui consacre volontiers un article :

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... L-32280258

[Godefroy]

Il est effectivement urgent de spolier les retraités allemands, hoillandais, français, belges de leurs économies mal gagnées pour effacer partiellement les dettes résultantes de l'excellente gestion socialiste des gouvernement européens.

Ce Krugman est vraiment un triste boulet, et un cynique d'une rare espèce. Malheureusement, il se pourrait que lui et ses semblables finissent par avoir gain de cause.

[Nombrilist]

"Il est effectivement urgent de spolier les retraités allemands, hoillandais, français, belges de leurs économies mal gagnées pour effacer partiellement les dettes résultantes de l'excellente gestion socialiste des gouvernement européens."

Effets pervers de la retraite par capitalisation. D'où tout l'intérêt de la retraite par répartition. Bien meilleur, bien plus robuste.

[Golgoth]

Heureusement grâce à la crise, on entend plus parler en France de la retraire par capitalisation.

[germinal]

bahhh, ne faut pas les spolier les retraités, faut les abattre ;bangh;

[Godefroy]

"Il est effectivement urgent de spolier les retraités allemands, hoillandais, français, belges de leurs économies mal gagnées pour effacer partiellement les dettes résultantes de l'excellente gestion socialiste des gouvernement européens."

Effets pervers de la retraite par capitalisation. D'où tout l'intérêt de la retraite par répartition. Bien meilleur, bien plus robuste.

Ton inconscience me fait frémir. Si j'avais tout le pognon que moi et mes employeurs ont cotisé pour ma retraite, j'aurais deux appartements qui me cracheraient 2000 €/mois de loyer. Je n'ai rien et aucune garantie de cet état de m... géré par des politiciens étatistes et socialistes de m....

[Nombrilist]

T'as pas de retraite ?

[johanono]

Il est effectivement urgent de spolier les retraités allemands, hoillandais, français, belges de leurs économies mal gagnées pour effacer partiellement les dettes résultantes de l'excellente gestion socialiste des gouvernement européens.

Ce Krugman est vraiment un triste boulet, et un cynique d'une rare espèce. Malheureusement, il se pourrait que lui et ses semblables finissent par avoir gain de cause.

L'argent public doit-il servir à payer les rentiers français et étrangers, ou bien doit-il servir à financer les besoins collectifs ?

Dans l'esprit de certains libéraux, il vaut mieux que l'argent public serve à payer les rentiers français et étrangers. Voilà qui mérite d'être souligné.

En effet, si la France se décide à monétiser sa dette et à accepter le léger surplus d'inflation qui pourrait (éventuellement) en résulter, cela pourrait préjudicier aux intérêts de quelques détenteurs de FCP ou SICAV qui verraient leurs placements un peu moins rentables qu'avant. Ce n'est pas bien grave.

[Nombrilist]

+1. De toute façon, c'est inéluctable, mon cher Godefroy.

[mps]

Godefroy, ils sont comme des mouches attendant qu'on soulève le couvercle pour passer à la curée !

Et ils préfèrent évidemment le genre de retraite automatique, à celle qui se constitue par une épargne raisonnée.

Oui, l'inflation a un effet confiscatoire sur les épargnants, surtout avec les taux ridiculement bas que nous connaissons, mais ils ignorent les effets qu'elle a sur les "moins nantis". Ils le découvriront toujours assez vite :-)

[pierre30]

mps, après 1914 et jusqu'après 1945 il n'y avait pas de retraite par répartition (j'en parlais encore hier avec mon père). Les gens bossaient, économisaient, achetaient des "rentes d'état", c'est à dire qu'ils prêtaient à l'état, et devenaient "rentiers" lorsqu'ils n'étaient plus en age de travailler. C'était de la pure capitalisation. Après 1914, puis encore plusieurs fois, il y a eu des dévaluations qui ont ruiné ces "rentiers". Alors la répartition n'est pas parfaite, mais elle a quelques qualités.

[Papibilou]

Ce sont les extrêmes qui sont dangereux:
- pas d'inflation du tout ou, en tous cas, pas assez, ce n'est pas bon pour la dette ce n'est pas bon pour les exportations (face aux monnaies dont la valeur diminue) ..
- trop d'inflation c'est malmener complètement l'épargne et ceux qui ne peuvent pas augmenter leurs revenus facilement (retraités et salariés).
Je me méfie comme de la peste de tous ceux qui affirment comme Greespan qu'il faut maîtriser l'inflation et qui nous ont amené dans l'impasse actuelle. Mais je me méfie aussi de ceux qui prônent l'inverse.
En conclusion, le milieu n'est pas toujours absolument parfait mais il est rare que les dogmatismes économiques extrêmes ne nous amènent pas dans le mur.

[pierre30]

Je vote pour toi. Il est bon qu'il y ait un peu d'inflation. Cela permet entre autre de pousser les épargnants à faire travailler leur argent ou à la dépenser.

[El Fredo]

Il faut une inflation maîtrisée à un niveau suffisamment haut, ce qui n'est pas le cas actuellement (trop bas).

[mps]

mps, après 1914 et jusqu'après 1945 il n'y avait pas de retraite par répartition (j'en parlais encore hier avec mon père). Les gens bossaient, économisaient, achetaient des "rentes d'état", c'est à dire qu'ils prêtaient à l'état, et devenaient "rentiers" lorsqu'ils n'étaient plus en age de travailler. C'était de la pure capitalisation. Après 1914, puis encore plusieurs fois, il y a eu des dévaluations qui ont ruiné ces "rentiers". Alors la répartition n'est pas parfaite, mais elle a quelques qualités.

Tout à fait d'accord, Pierre. La retraite "par répartition" (en français, disons obligatoire) est un pilier de stabilité sociale qui devrait assurer un minimum vital à tous ses cotisants. Ses retenues devraient être à la mesure de cette ambition : mesurées.

Puis, partant du principe qu'on ne met pas tous ses oeufs dans un même panier, il faut élargir les possibilités (assurances-vie déductibles, et toutes formes d'épargne, y compris immobilière.)
C'est d'ailleurs ce qui se fait en Belgique, avec un évident succès.