Impôts : qui Jospin, Chirac et Sarkozy ont-ils favorisé ?

[politicien]

Bonjour,

Qui a vu sa feuille d’impôts s’alourdir ou, au contraire, s’alléger entre 1997 et 2012? A vingt jours du premier tour de la présidentielle, des économistes de l’Institut des politiques publiques (IPP) ont dressé hier un bilan fiscal des quinze dernières années
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Jospin a chouchouté les bas salaires. Baisse de la TVA, modifications de l’impôt sur le revenu… « Il y a eu une baisse globale de l’imposition », souligne Antoine Bozio, le directeur de l’IPP. En moyenne, les Français consacraient 46,3% de leur revenu aux impôts en 2002, contre 47,7% en 1997. « Cette baisse a touché d’abord les bas salaires, via les réductions de charges à proximité du smic », ajoute Antoine Bozio.

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Chirac a privilégié les 500 000 plus fortunés. S’il n’y a pas eu beaucoup de réformes fiscales sous la présidence de Jacques Chirac, les mesures prises ont en revanche été très lourdes de conséquences, comme la création du bouclier fiscal. « Les plus hauts revenus ont bénéficié de la baisse des prélèvements alors que les plus faibles les ont vus augmenter »
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Sarkozy a baissé les impôts surtout… des riches rentiers. A l’inverse des années Chirac, le quinquennat de Nicolas Sarkozy s’est traduit par une frénésie de réformes fiscales : baisse de la TVA dans la restauration, relèvement du bouclier fiscal, baisse de l’ISF… Pourtant, selon les économistes, « les différentes mesures adoptées au cours du quinquennat se sont neutralisées : certaines baisses d’impôt ont directement été annulées pendant le quinquennat (déductibilité des intérêts d’emprunt), d’autres ont eu des effets opposés ».

Résultat, si la pression fiscale a légèrement diminué, les baisses d’impôt se sont concentrées sur une catégorie bien précise de la population : les très riches rentiers.
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Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Parisien.fr

Pour ceux qui souhaitent voir ceux rapport il est disponible ici => http://www.ipp.eu/wp-content/uploads/20 ... calite.pdf

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[mps]

C'est le genre d'étude qui n'a aucun sens.

Pour les bas salaires, que l'impôt bouge d'un % doit se mettre en corrélation avec le reste : allocations familiales, déductions de frais de transport et autres, allongement des préavis, prix des énergies TVA comprise, coût des soins de santé, assurances etc. C'est là, et là seulement, qu'on a un bilan : le pouvoir d'achat.

Pour les hauts revenus, c'est pareil : prélèvement fiscal, ISF, cumul des revenus immobiliers avec les revenus professionnels, et patati et patata.

Méthode d'approche rapide ?

Qui se trouve mieux à l'étranger qu'en France ? Les riches, ou les pauvres ? Ca, ça ne trompe pas !

Puis vient la politique affinée :
- le quotient familial encourage-t-il la natalité ?
- le bouclier fiscal contribue-t-il à maintenir des capitaux dans le pays ?
Etc.

Bref, ce genre d'article est simplement ... toxique, en ce qu'il semble démontrer un grand n'importe quoi.

[Golgoth]

L'info objective et chiffrée est très toxique pour les vendeurs de poudre aux yeux, c'est sûr.

[GIBET]

Ce très court résumé marque parfaitement les orientations des dernières présidences.
D'ailleurs contester ces orientations relève tout simplement de la mauvaise foi ou de l'incompétence.
il y a eu un débat politique en France après Chirac sur la nature du pouvoir politique de droite et de gauche et Sarkozy avait manifesté l'intention de marquer très nettement sa position à droite. Ce débat que beaucoup semblent avoir oublié répondait aux critiques de la confusion du pouvoir né des périodes de cohabitation. Cette volonté d'un éclaircissement des politiques était attendu de Chirac ...qui ne l'a pas pratiqué aussi nettement que Sarkozy.
Ce dernier a marqué des choix politiques nettement libéraux jusqu'au moment où il a eu l'impression (avec la crise des subprimes) d'avoir été trompé par les banquiers. Il ne faut pas voir dans sa recherche d'un débauchage de gens de gauche , une volonté de "gauchiser" ses orientations politiques, mais bien d'agir tactiquement pour diviser son opposition.
Toutes ses mesures sont empreintes d'une axe totalement libéral et c'est conforme au choix politique qu'il avait annoncé.
Alors je ne comprends pas les tergiversations de mps a reconnaître ce que Sarkozy souhaitait faire.
Sarkozy ne se complait quand dans les victoires écrasantes: il a donc méprisé les syndicats rappelant à l'occasion que les grèves étaient dorénavant sans effet. Il a voulu éradiquer la zone au Karcher ...elle le lui a rendu! Il a corrigé son image de people que les français détestaient, mais il se cru obliger d'afficher cette image d'arriviste que les gens de ma génération qualifiaient de "parvenus"
Si mps ne comprend pas que cette image que les français ressentent résultent de ses choix de comportement et pas des nôtres, c'est qu'elle est belge et un peu donneuse de leçon de moral. Mais cela ne change rien à la réalité de ce personnage qui a cru que servir la République c'était servir les puissants et les riches (Oh chère mps pas ceux qui se sont enrichis comme toi en boulonnant de leur mains pour se constituer un capital, non ceux qui attendent que ça tombe sans même prendre le risque de spéculer car ils ont pour cela des conseils grassement payés pour les enrichir jusqu'aux limites du méprisable!!)
GIBET

[germinal]

Qui se trouve mieux à l'étranger qu'en France ? Les riches, ou les pauvres ? Ca, ça ne trompe pas !

à ton avis mps, qui a les moyens de s'exiler ? les pauvres ? en Belgique peut être , en France ça se saurait

[Lucas]

Si je lis cette image, elle montre que Nicolas Sarkozy n'est pas le Président des riches ?

[Cobalt]

Si je lis cette image, elle montre que Nicolas Sarkozy n'est pas le Président des riches ?

Ben oui,moi non plus si j'en crois ce graphique ?

Mais quand même Fillon a fait payer plus d'impôt aux plus pauvres,aux classes moyennes et classes supérieures,tout en faisant en revanche fait payer aux 1% les plus riches.

[Nombrilist]

ça dépend de quels riches on parle. Regardez mieux le graphique. Et puis ce n'est pas le président des pauvres. Mais ça, on le savait déjà.

[Cobalt]

Ben,oui il a moins fait payer aux 20% des plus riche,mais aussi moins pour les 50 à 60% ayant un revenu moyen,il a fait des hausses d'impôts sur les plus pauvres,là c'est pas normal,mais c'est le seul des trois qui a fait banquer les 1% des richars,quand même.Ce qui se voit ne peut pas se cacher,pour les plus pauvres c'est grave.

[atlantis973]

ce graphique n'a pas de sens parce qu'il ne prend pas en compte déjà comme précisé les autres types d'aides sociales mais en prime, il ne prend pas en compte l'état de l'économie: le pouvoir d'achat, la croissance...
c'est donc à la limite très informatif sur le sujet unique "impôts" mais ça ne veut pas dire grand chose.

[mps]

A la question "qui a les moyens de s'exiler", la réponse est évidemment "tout le monde".
Les USA ont été peuplés des irlandais, italiens et autres les plus pauvres.

J'adore aussi votre "Sarkozy très à droite" quand chacun peut observer qu'il n'y a tout simplement pas de droite en France ...

[johanono]

Il faudrait voir selon quels critères exacts ces diagrammes ont été dessinés, toutefois, il apparaît quand même que Sarkozy n'est pas vraiment le "président des riches", contrairement à ce que beaucoup de gens croient et/ou se plaisent à raconter. En tout cas, il est beaucoup moins le "président des riches" que Chirac. Rappelons que le bouclier fiscal, mesure symbolique, représentait moins de 1 milliard d'euros par an...

Il y a bien d'autres choses à reprocher à Sarkozy que cette histoire de "président des riches".

[Nombrilist]

En effet. On peut regarder l'évolution de l'imposition des pauvres, par exemple...

[johanono]

Le fait est que si on compare Sarkozy à Chirac, alors le président des riches, c'est Chirac, pas Sarkozy.

[GIBET]

Le bouclier fiscal de Sarkozy a coûté en 2010 à l'Etat 678,99 millions d'euros de remboursements à 18.764 contribuables, selon les chiffres définitifs d'un rapport de Bercy révélés ce jeudi par Le Parisien. Ce sont 120 millions d'euros de plus qu'en 2009.

Voilà des chiffres qui vont alimenter le débat public. Le Parisien révèle ce jeudi, sur son site Internet, que Bercy vient de transmettre aux commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat les chiffres définitifs sur les sommes que le fisc a remboursé en 2010 à 18.764 contribuables. Ces derniers se sont partagés 679 millions d'euros, soit 120 millions de plus qu'en 2009.

Ces quelque 18.000 contribuables ont reçu, en moyenne, un chèque de 36.186 euros, en augmentation par rapport à l'année précédente.

Les 9.789 foyers fiscaux les moins aisés se sont vus rembourser 559 euros chacun. Le plus souvent, ces personnes disposent de très faibles ressources. Mais comme elles sont propriétaires de leur logement, elles doivent acquitter une taxe d'habitation et un impôt foncier largement supérieurs au montant de leurs revenus. C'est à ce titre qu'elles peuvent profiter du bouclier fiscal, souligne Le Parisien.

A l'opposé, les quelque 1.169 contribuables qui possèdent un patrimoine de plus de 16 millions d'euros et qui disposent d'un revenu annuel supérieur à 43.000 euros, se sont partagés 423 millions d'euros. Soit, en moyenne, un chèque du Trésor public de plus de 362 000 euros par foyer. (Référence Le Parisien)

C'est quand mêrme difficile de faire plus que Sarkozy pour les riches non...n'en déplaise à ceux qui l'aiment?!!