Qu'en pensez vous ?A première vue, les investissements étrangers ont marqué le pas en France en 2011. Avec 698 projets de création ou d'extension de sites par des entreprises étrangères, les investissements physiques étrangers dans notre pays ont en effet baissé de 11% par rapport à 2010. Et le nombre d'emplois liés a chuté de 12% à 27.958. Mais l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) n'y voit rien d'inquiétant.
Ces chiffres indiquent, selon elle, que la France "a fait mieux que résister" dans un contexte difficile. En nombre de projets, il s'agit en effet de la seconde meilleure performance enregistrée depuis dix ans. Et 17% du total européen, soit au deuxième rang derrière la Grande-Bretagne. Le ministre de l'économie François Baroin a quant à lui souligné qu'elle se comparait à une année 2010 "exceptionnelle" et de "reprise" après la crise de 2009.
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Le point le plus négatif, finalement, concerne les créations d'emplois par les entreprises étrangères. Car à moins de 28.000, la France revient dans la moyenne de la période 1993-2011. Une baisse qui s'explique par la multiplication des projets de petite taille, la part croissante de projets dans le domaine du logiciel (le secteur n°1 choisi par les étrangers), relativement moins intense en créations d'emplois, et par la prudence des investisseurs dans un contexte difficile. Une prudence qui se lit également dans le fait que les extensions de sites existants ont eu tendance à progresser l'année dernière au détriment des créations d'établissement.
Au final, les investissements étrangers en France l'an dernier ont été le fait de PME (28%), d'entreprises de taille intermédiaire (34%) et de grandes entreprises (39%). Et ils provenaient, en très grande majorité, de pays développés: 60% d'Europe, 25% d'Amérique du Nord et 11% d'Asie. Quatre pays, l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Italie et la Suisse, ont été à l'origine de plus de la moitié (52%) de ces investissements.
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D'après un sondage publié parallèlement par l'AFII, la France serait jugée attractive par 66% des chefs d'entreprise internationaux interrogés.
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