Qu'en pensez vous ?La France obtiendrait, en échange, la direction du futur Mécanisme européen de solidarité (MES).
Guidée par la prudence et usant d'un ferme doigté, Angela Merkel espère enfin faire aboutir ses talents de DRH. Pour la chancelière allemande, rien ne pourrait contribuer autant à insuffler la «culture de stabilité germanique» au sein de l'Union européenne que la nomination de son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, à la tête de l'Eurogroupe. Selon le Financial Times Deutschland, Berlin s'active en coulisse, à Bruxelles, pour imposer cette nomination.
L'actuel patron de l'Eurogroupe, le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, dont le mandat expire en juin, a fait savoir qu'il ne voulait pas rempiler.
(...)
Angela Merkel, qui a raté coup sur coup la nomination d'un Allemand à la tête de la BCE, puis au poste d'économiste en chef de l'institution, sonde activement ses partenaires.
Le poids du AAA
Expérimenté, respecté et influent, Wolfgang Schäuble, 69 ans, «a les meilleures cartes» pour présider ce groupe qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, assure le Financial Times Deutschland.
(...)
Cependant, le président français n'a pas encore donné son assentiment à la nomination de Schäuble. «Nicolas Sarkozy redoute que la position de l'Allemagne devienne trop forte», écrit le FTD. Le journal ajoute que le secrétaire général de l'Élysée, Xavier Muscat, convoite la direction du MES. Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Figaro.fr
A plus tard,