Automobile : les dégâts de la délocalisation
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Mais la France pollue de moins en moins...
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Quel rapport ?
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
J'étais un peu dans mon idée, pardon.johanono a écrit :Quel rapport ?
Je faisais de l'ironie sur la France qui était fière d'avoir baissé ses émissions de CO2. Mais vu qu'on a mis toute notre industrie à l'étranger...
On pollue moins mais on ne bosse plus.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Mais en l'occurrence, le lien entre disparition de nos usines d'automobiles et baisse de la pollution atmosphérique n'est pas évident. Ces usines ne sont pas parmi les plus polluantes. C'est le transport qui pollue le plus en France. Or la disparition de ces usines n'engendre nullement une réduction de la pollution liée aux transports : les gens achètent toujours autant de voitures, mais ils achètent des voitures importées.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Personnellement, je ne vois pas de problème à ce que notre industrie se délocalise. Ce faisant, elle exercera moins de lobbyisme sur les parlementaires français. Et comme les députés LREM se vendent au plus offrant sans même se pincer le nez...
Donc, si le parc automobile devient de plus en plus allemand - au moins dans les marques achetées - c'est une bonne chose car les électeurs allemands sont plus sensibles aux questions environnementales et les écologistes y sont bien plus puissants qu'ici.
Donc, si le parc automobile devient de plus en plus allemand - au moins dans les marques achetées - c'est une bonne chose car les électeurs allemands sont plus sensibles aux questions environnementales et les écologistes y sont bien plus puissants qu'ici.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Simple provocation ?Spartiate a écrit :Personnellement, je ne vois pas de problème à ce que notre industrie se délocalise. Ce faisant, elle exercera moins de lobbyisme sur les parlementaires français. Et comme les députés LREM se vendent au plus offrant sans même se pincer le nez...
Donc, si le parc automobile devient de plus en plus allemand - au moins dans les marques achetées - c'est une bonne chose car les électeurs allemands sont plus sensibles aux questions environnementales et les écologistes y sont bien plus puissants qu'ici.
Parce que pour pouvoir acheter des véhicules Allemands...il faut les payer (et sans travail...)
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Il y a un peu de provocation, oui. Mais sincèrement, je n'arrive pas à m'émouvoir du départ de "nos fleurons industriels". Au regard du gouvernement et du parlement que l'on a actuellement, je me dis que la réduction du tissu industriel français réduit d'autant le pouvoir de nuisance de la France.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Sauf que les dirigeants allemands sont bien plus pragmatiques que les nôtres. Ils défendent leur industrie, eux. Et s'il faut défendre l'industrie contre toute considération écologique, ils le feront sans hésiter.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Avec le parti écologiste en tête des sondages, ça risque d'être difficile. Alors qu'on a en France un parti pro-business encore pire que la CDU en ce sens qu'il avance masqué sous un vernis vert, alors que la CDU ne prend pas la peine de verdir son discours et assume clairement le peu d'intérêt qu'il porte à cette cause.
Et en Allemagne, il existe des contre-pouvoirs influents pour la cause environnementale, qui sont sans réel pouvoir en France.
Et en Allemagne, il existe des contre-pouvoirs influents pour la cause environnementale, qui sont sans réel pouvoir en France.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Les Verts allemands ont fait un gros score aux européennes, oui. Mais à part ça ? Ils ne sont pas représentés au gouvernement actuel. Et nul ne sait quel score ils obtiendront aux prochaines élections législatives. Tu vas un peu vite en besogne quand tu affirmes que la société allemande est plus sensible que la société française à l'écologie. Les Français ne sont pas écolos, c'est sûr, mais il n'est pas dit que les Allemands le soient davantage, en tout cas pas quand il s'agit de protéger leur industrie.
La stratégie que tu proposes, consistant à sacrifier l'industrie française pour faire en sorte que le gouvernement allemand ait plus de poids dans les négociations internationales pour mieux défendre l'écologie est totalement irresponsable, car elle revient à sacrifier à coup sûr de nombreux emplois en France, pour un résultat tout à fait incertain.
La stratégie que tu proposes, consistant à sacrifier l'industrie française pour faire en sorte que le gouvernement allemand ait plus de poids dans les négociations internationales pour mieux défendre l'écologie est totalement irresponsable, car elle revient à sacrifier à coup sûr de nombreux emplois en France, pour un résultat tout à fait incertain.
- wesker
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Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Les allemands sont si propres qu'ils utliisent le charbon, qu'ils font du lobby en faveur de leurs industries phystosanitaires et que leurs interventions dans certains pays ont des conséquences environnementales indéniables....L'environnement doit, également interroger la question démographique, celle qui heurte tout le monde et remet en question les préceptes de toutes les religions monothéistes.
- Nombrilist
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Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Et ce qui me concerne, je me méfie des "verts" allemands. Les allemands savent défendre leurs intérêts, contrairement à nous. Ceux qui poussent pour une réglementation environnementale plus drastique en Europe sont les français et les scandinaves. Les allemands défendent leur fleurons de la chimie et des pesticides.Spartiate a écrit : ↑24 juin 2019, 21:39:50Avec le parti écologiste en tête des sondages, ça risque d'être difficile. Alors qu'on a en France un parti pro-business encore pire que la CDU en ce sens qu'il avance masqué sous un vernis vert, alors que la CDU ne prend pas la peine de verdir son discours et assume clairement le peu d'intérêt qu'il porte à cette cause.
Et en Allemagne, il existe des contre-pouvoirs influents pour la cause environnementale, qui sont sans réel pouvoir en France.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Tout à fait. Les Allemands écolos, c'est une vaste blague. Le jour ils fermeront leurs centrales à charbon et cesseront de défendre les intérêts de Bayer et Volkswagen, ils pourront nous donner des leçons d'écologie. Mais ce n'est pas pour maintenant.Nombrilist a écrit : ↑26 juin 2019, 08:17:09Et ce qui me concerne, je me méfie des "verts" allemands. Les allemands savent défendre leurs intérêts, contrairement à nous. Ceux qui poussent pour une réglementation environnementale plus drastique en Europe sont les français et les scandinaves. Les allemands défendent leur fleurons de la chimie et des pesticides.Spartiate a écrit : ↑24 juin 2019, 21:39:50Avec le parti écologiste en tête des sondages, ça risque d'être difficile. Alors qu'on a en France un parti pro-business encore pire que la CDU en ce sens qu'il avance masqué sous un vernis vert, alors que la CDU ne prend pas la peine de verdir son discours et assume clairement le peu d'intérêt qu'il porte à cette cause.
Et en Allemagne, il existe des contre-pouvoirs influents pour la cause environnementale, qui sont sans réel pouvoir en France.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Disons qu'ils sont en avance sur certains points (le nucléaire) et en retard sur d'autres (le charbon). C'est marrant nous c'est l'inverse lol.
Bref personne (à part peut être les islandais et leur géothermie dû à la nature de leur île) n'a de leçon a donné en matière d'écologie.
Bref personne (à part peut être les islandais et leur géothermie dû à la nature de leur île) n'a de leçon a donné en matière d'écologie.
Re: Automobile : les dégâts de la délocalisation
Les citoyens allemands ont moins de moeurs de vieux c... qu'en France et avec ça ils peuvent avancer. Ils ont plus de nez sur les besoins et l'économie de demain. Il faudra néanmoins qu'ils se debarassent de la CDU mais ça c'est en chemin.
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