Finances publiques : nouvelle alerte de la Cour des comptes

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explique moi comment tu peux retrouver ta souveraineté monétaire tout en restant dans l'euro? je ne vois pas.

Tu peux trouver pas mal de docs sur le site du Front de Gauche mais rapidement, deux solutions :

La solution la meilleure :

- La France est l'un des deux pilliers de la zone euro avec l'Allemagne. Tant en terme géographique, en terme d'habitants et en terme de PIB. La France a donc un grand rôle à jouer dans le rapport de force. On peut donc penser à changer les statuts de la BCE afin qu'elle puisse directement prêter à un Etat.

La solution de secours :

- Création d'une banque publique (pôle public bancaire dans les termes du Front de Gauche) qui emprunte à 1% comme les banques privées mais qui prête à 1% pour les investissements et pas à 4%. En clair, la banque publique ne tient pas compte des agences de notations et l'Etat se prête à lui même comme avant 1973.
- En parallèle, il faut revenir sur le TFUE qui interdit à un pays de s'auto-financer en utilisant au pire le Compromis de Luxembourg.

Bon sinon, il y a la solution plus simpliste qui est de revenir au franc mais cela engendre des gros points négatifs sur l'importation des carburants, sur l'explosion de la dette libellé en euros et surtout, sur le retour de la spéculation sur les taux de change.

[Nombrilist]

Le FG ne propose pas de sortir de l'euro et ne le proposera jamais. Mélenchon est un européen convaincu.

[Ilikeyourstyle]

Oui mais on fait comment pour retrouver la croissance ?

L'expérience montre qu'après une bonne purge dans les dépenses publiques, une récession et une bonne purge dans les entreprises boiteuses, la croissance revient. Voir les USA depuis 2008. Voir la renaissance de General Motors.

Dites vous bien tous qu'on ne construit rien sur des finances pourries, des finances pourries c'est un marécage sans fond.

[Golgoth]

C'est sûr qu'après des années de récession brutale, la croissance revient toujours...

[Ilikeyourstyle]

C'est sûr qu'après des années de récession brutale, la croissance revient toujours...

Invariablement. Le plus facile, c'est encore de serrer les rangs et les comptes en banques et d'y aller droit.

De toute façon, vous pouvez chanter, prier, défiler dans les rues, hurler, troller , Sarkozy, Hollande ou Bayrou ou MLP , çà sera sensiblement la même chose quelque part entre le fusil et la potence.

[Nombrilist]

Les américains repartent (encore que ?) parce qu'ils ont pu dévaluer et s'endetter comme des malades.

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Le FG ne propose pas de sortir de l'euro et ne le proposera jamais. Mélenchon est un européen convaincu.

Oui, la solution "simpliste", le FdG ne la propose pas et c'est tant mieux

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Oui mais on fait comment pour retrouver la croissance ?

L'expérience montre qu'après une bonne purge dans les dépenses publiques, une récession et une bonne purge dans les entreprises boiteuses, la croissance revient. Voir les USA depuis 2008. Voir la renaissance de General Motors.

Dites vous bien tous qu'on ne construit rien sur des finances pourries, des finances pourries c'est un marécage sans fond.

c'est ce qu'on fait en Grèce et ... ça ne marche pas du tout.

PIB En baisse, hausse du chômage, baisse des salaires etc.

L'austérité, c'est la solution pour appauvrir un peuple, c'est tout.

[Papibilou]

Le problème crucial est le financement d'un état.

La dette quand à elle doit être monétisée.

Tout à fait.
1) Le financement des états doit se faire par la BCE ou (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?) par la banque de France qui emprunterait à la BCE à 1%, comme les autres banques. A noter cependant que cette solution ne peut se faire que si les états mettent de l'ordre dans leur budget et si on modifie les traités.
2) la dette doit être monétisée, au moins en partie. Le rachat de la dette par la BCE (ou la banque de France) permettra aux pays endettés (ils le sont tous) d'obtenir un volant qui leur permettra de relancer l'économie et en particulier la recherche au niveau européen. A noter qu'un rachat de dette se traduit par un transfert des banques vers la BCE (ou la BDF) mais pas par une introduction de monnaie dans le circuit économique, ce qui règle la question de l'inflation (crainte des monétaristes).

[Ilikeyourstyle]

Oui mais on fait comment pour retrouver la croissance ?

L'expérience montre qu'après une bonne purge dans les dépenses publiques, une récession et une bonne purge dans les entreprises boiteuses, la croissance revient. Voir les USA depuis 2008. Voir la renaissance de General Motors.

Dites vous bien tous qu'on ne construit rien sur des finances pourries, des finances pourries c'est un marécage sans fond.

c'est ce qu'on fait en Grèce et ... ça ne marche pas du tout.

PIB En baisse, hausse du chômage, baisse des salaires etc.

L'austérité, c'est la solution pour appauvrir un peuple, c'est tout.

Le problème, c'est que le gouvernement grec ne fait rien du tout plutôt. Pour qu'ils appliquent les exigences du FMI et de l'Eurozone, il faut leur mettre le couteau sous la gorge et ils tentent de faire obstruction jusqu'à la dernière minute , et obtiennent ce faisant des annulations de dettes. Les députés grecs payés 8 500 €/mois ont même refusé de diminuer leurs propres salaires ...
Je reste persuadé que la solution du problème grec, c'est de les laisser se mettre en faillite et se démmerder. Nous sommes trop bons.

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Le problème, c'est que le gouvernement grec ne fait rien du tout plutôt.

Mais sérieux, tu devrais ouvrir les journaux avant de raconter n'importe quoi !

Le détail des 8 plans d'austérité grecs

1e plan, janvier 2010 : objectif : ramener le déficit sous les 3% de PIB d'ici 2012
• hausse des impôts
• gel des embauches dans la fonction publique

2e plan, février 2010 : durcissement du premier plan d'austérité
• gel total du salaire des fonctionnaires
• relèvement de l'âge de départ légal à la retraite
• augmentation des taxes sur les carburants

3e plan, mars 2010
• gel des retraites
• augmentation des taxes (alcool, tabac, essence)

4e plan, mai 2010 : objectif d'une réduction des dépenses publiques de 7% d'ici 2013
• suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public
• gel des salaires et retraites
• non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5
• augmentation de la TVA (de 19 à 23%)
• augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool
• âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans)

5e plan, avril 2011 : 23 milliards d'économie supplémentaires d'ici 2015

6e plan, juin 2011 : objectif de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015
• durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage
• réduction des retraites complémentaires
• non remplacement de 9 fonctionnaires sur 5 à partir de 2011
• licenciement des salariés d'organismes publics ou fusionnés devient possible
• privatisations : ports, aéroport, poste, banque, etc.

7e plan, septembre 2011
• taxe spéciale sur la propriété immobilière
• l'Union européenne et le FMI font pressions pour imposer de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la 6e tranche de leur aide de 110 milliards d'euros accordée en 2010

8e plan, octobre 2011
• baisse des pensions de retraites
• gel des conventions collectives
• chômage partiel puis licenciement de 30 000 agents publics

Les conséquences pour la dette, de l'activité et du chômage
+ 25 % de dette en deux ans :

• fin 2009 dette : 298 milliards d'euros

1er trimestre 2010 : la dette augmente de 3,7% par rapport au trimestre précédent.

• Mars 2010 dette : 309 milliards d'euros

2e trimestre 2010 : la dette augmente de 1,4% par rapport au trimestre précédent.

• Juin 2010 dette : 314 milliards d'euros

1e trimestre 2011 : la dette a augmenté de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010.

• Juin 2011 Montant de la dette : 340 milliards d'euros

• Fin 2011 Montant prévu de dette : 365 milliards d'euros

Dette 2009 : 127 % PIB
Dette 2010 : 143 % PIB
Dette 2011 : 165 % PIB


la récession accélérée :
2010 PIB : moins 2%
2011 PIB: moins 4,80%
le chômage creusé :
12,6 % en 2010
17,6 % en 2011

[Papibilou]

1) Le financement des états doit se faire par la BCE ou (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?) par la banque de France qui emprunterait à la BCE à 1%, comme les autres banques. A noter cependant que cette solution ne peut se faire que si les états mettent de l'ordre dans leur budget et si on modifie les traités.
2) la dette doit être monétisée, au moins en partie. Le rachat de la dette par la BCE (ou la banque de France) permettra aux pays endettés (ils le sont tous) d'obtenir un volant qui leur permettra de relancer l'économie et en particulier la recherche au niveau européen. A noter qu'un rachat de dette se traduit par un transfert des banques vers la BCE (ou la BDF) mais pas par une introduction de monnaie dans le circuit économique, ce qui règle la question de l'inflation (crainte des monétaristes).

Je me permets de modifier ce que j'ai écrit ci dessus. En effet, il semble bien (selon des fonctionnaires de la BCE que rien n'empêche un prêt de la BCE à un établissement public de crédit (type caisse des dépôts) et que rien n'empêche cet organisme de prêter aux états (donc à la France) à condition que le taux pratiqué ne soit pas inférieur à celui de la BCE (actuellement 1%). Par conséquent, il suffit de se lancer et je me demande ce qu'attendent les états !

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C'est bien pour cela que le Front de Gauche souhaite créer un Pôle Bancaire Public

[Papibilou]

C'est bien pour cela que le Front de Gauche souhaite créer un Pôle Bancaire Public

Je n'ai pas compris ça. Pour moi, le pôle public financier du FDG était destiné à relancer l'investissement.

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Entre autre. Mais si les statuts de la BCE ne peuvent être changé, le Pôle Public Bancaire pourra empruneter à la BCE à 1% et prêter à la France à 1% contrairement aux banques françaises qui prêtent à 4%...