Si je regarde le besoin de financement de la France pour un an c'est aux alentours d'un peu moins de 200 milliards, soit 10% de la dette.Incognito a écrit : Reprenez mon calcul plus haut. Dans le cadre de ses opérations monétaires, la banque centrale ne peut pas financer plus que la base monétaire. Dans mon exemple 20% du PIB. Ce montant ne peut pas changer, qu'elle finance l'état ou les institutions financières, sans impact sur la politique monétaire et donc l'inflation.
Quand je dis petite partie, c'est parce que les besoins de financement des institutions financières représentent grosso modo 200% à 300% du PIB selon les pays. Ce qui ne provient pas de la banque centrale doit venir de l'épargne bien entendu.
Si l'état est financé par les banques privées elle paiera 3% d'intérêts par an. La durée moyenne des emprunts est de 7 ans. L'état devra donc rembourser environ 240 milliards au bout de 7 ans. La masse monétaire aura donc cru de 40 milliards. Si la BCE finance directement les états sans intérêts, la masse monétaire reste intacte.
Restent les besoins des institutions financières pour les besoins de l'économie réelle (pour les entreprises ou pour les ménages si vous voulez). Là, les besoins sont couverts pour une toute petite partie par l'épargne mais surtout par la possibilité offerte aux banque de prêter environ 10 fois ce qu'elles ont collecté d'épargne.
Qui plus est, les états viennent en concurrence sur le "marché" puisque il s'agit d'emprunts obligataires (les mêmes que les entreprises); le dégagement des états de ce marché obligataire favorisera les prêts aux entreprises puisque les financeurs ne pourront plus trouver une rente de situation avec les états.
J'enc oncclue que ce n'est donc pas du tout la même chose que de financer les états directement par la banque centrale et de les financer sur les marchés. Convenez en.