Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Venez discuter et débattre de l'actualité économique
Avatar du membre
Ilikeyourstyle
Messages : 4387
Enregistré le : 06 déc. 2010, 00:00:00
Localisation : La Perle
Contact :

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Ilikeyourstyle » 29 nov. 2011, 08:31:08

Narbonne a écrit :J'ai des fois l'impression que les "grosses" entreprises ont décider de vendre en chine ... et pas en europe.
Donc que le pouvoir d'achat des français, ils s'en moquent.
Les grandes entreprises ne se moquent de rien et de personne. Par contre elles s'intéressent essentiellement à un point important: la bottom line et la survie qui est derrière. Le pouvoir d'achat des français n'est pas un paramètre sur lequel les grandes entreprises peuvent beaucoup influer.

Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par politicien » 29 nov. 2011, 08:35:19

Mps, "ce prêt à taux 0" existe si la banque centrale créé la monnaie (ce qui n'est pas le cas de BCE aujourd'hui), au pire elle prêtera à 1%.

Je t'encourage à lire ma petite fiche sur la création monétaire : http://actu-politique.info/viewtopic.ph ... 07#p139876
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Nombrilist » 29 nov. 2011, 08:43:56

"Par contre elles s'intéressent essentiellement à un point important: la bottom line et la survie qui est derrière."

Et c'est bien là le problème.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par mps » 29 nov. 2011, 12:27:37

La Banque Centrale et l'Etat, c'est chou vert et vert chou. La Banque centrale ne peut recevoir d'argent que de l'Etat, comme la BCE ne peut recevoir d'argent que de ses banques centrales.

Alors, où est le bénéfice ? L'Etat va siphoner la Banque centrale (taux zéro, c'est un hold-up) puis devra la remplumer.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par El Fredo » 29 nov. 2011, 13:47:48

mps a écrit :La Banque Centrale et l'Etat, c'est chou vert et vert chou. La Banque centrale ne peut recevoir d'argent que de l'Etat, comme la BCE ne peut recevoir d'argent que de ses banques centrales.
Mais n'importe quoi ! Tu ne lis jamais les articles qu'on poste ou bien ? Et d'où vient la masse monétaire existante à ton avis ?
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Papibilou
Messages : 12306
Enregistré le : 24 juil. 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Papibilou » 29 nov. 2011, 17:35:51

mps a écrit :La Banque Centrale et l'Etat, c'est chou vert et vert chou. La Banque centrale ne peut recevoir d'argent que de l'Etat, comme la BCE ne peut recevoir d'argent que de ses banques centrales.

Alors, où est le bénéfice ? L'Etat va siphoner la Banque centrale (taux zéro, c'est un hold-up) puis devra la remplumer.
Si vous appelez banque centrale la BCE alors il y a peu de chances qu'elle reçoive de l'argent des états. En revanche, l'inverse est possible, pas au regard des traités actuels, mais un traité ça se change. Le problème actuel est un problème de délai. En admettant que tous les pays de l'UE acceptent de changer l'article 123 du traité de Lisbonne, il faudra le ratifier, puis une mise en peuvre qui durera au moins 1an 1/2. Et on n'a pas le temps. Il faut donc trouver autre chose. Mais, les pricipes du traité ont été depuis longtemps bafoués ( aucun état n'a respecté le déficit maxi de 3%, entre autres), donc il faut faire autrement. Par exemple faire accepter un FESF comme banque financée par la BCE, à 0% bien sûr.

Papibilou
Messages : 12306
Enregistré le : 24 juil. 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Papibilou » 29 nov. 2011, 17:45:57

mps a écrit :
Alors, où est le bénéfice ? L'Etat va siphoner la Banque centrale (taux zéro, c'est un hold-up) puis devra la remplumer.
Vous n'avez pas saisi, je pense, que la création monétaire n'est qu'un jeu d'écritures comptables. On ne peut pas la BCE. Elle n'a rien mais elle peut créer tout l'argent qu'elle veut. Bien sûr, ce n'est pas le but d'inonder le monde avec des euros qui ne vaudront vite plus rien. Elle n' est pas la seule à pouvoir créer de la monnaie; en fait, quand une banque prête de l'argent qu'elle n'a pas en dépôt, elle fait de même, une écriture au débit et une au crédit.
Et n'oubliez pas que si une banque centrale existe, ce ne doit pas juste être pour alimenter les banques. La monnaie n'et pas seulement un outil bancaire, elle doit être mise au service du citoyen européen.

Avatar du membre
johanono
Messages : 37511
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par johanono » 29 déc. 2011, 23:02:08

Voici un billet très instructif de Laurent Pinsolle :
L’arnaque de la privatisation de la création de la monnaie

Après avoir posé les enjeux du débat monétaire, André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder en viennent plus particulièrement à la question de la création monétaire et de la dette publique.

Remettre en perspective notre endettement

Les auteurs soulignent de manière intéressante le choix du terme « service » de la dette en lieu et place du terme « intérêt ». Ils critiquent le catastrophisme des opposants de tout bord à la dette publique en soulignant plusieurs points importants. Tout d’abord, ils soulignent la myopie de leur analyse, qui oublie de prendre en compte le patrimoine de l’Etat. En effet, l’analyse de la situation financière de quiconque impose d’avoir une vue globale et comparative.

Or, un tel examen (déjà évoqué ici) donne une autre perspective, qui explique pourquoi notre pays conserve son AAA. Tout d’abord, notre endettement brut est dans la moyenne. Ensuite, notre pays a davantage d’actifs que les autres. Fin 2009, le solde entre les actifs et les dettes des administrations publiques était positif de plus de 400 milliards d’euros. Et si on prend uniquement en compte les actifs financiers, notre dette nette était de 44% du PIB, contre 58% dans la zone euro…

Le vrai problème

Les auteurs déplace alors le débat : « ce qui est immodéré dans la dette, c’est moins son montant (lequel a permis la création de richesse) que la part des intérêts dans ce montant ». Et cela est d’autant plus vrai que le privilège de la création de monnaie, bien collectif, a été abandonné aux banques commerciales. Les auteurs réalisent alors le fameux calcul qui commence à s’imposer dans le débat public et qui remet quelques idées en place sur les implications de la loi de 1973.

De 1979 à 2009, la dette publique est passée de 240 à 1490 milliards d’euros (de 21 à 78% du PIB), soit une augmentation de 1250 milliards. Entre temps, nous avons payé pour 1340 milliards d’euros d’intérêt. En clair, depuis 30 ans, l’augmentation de la dette publique est plus qu’intégralement la conséquence du paiement d’intérêts. Dès lors, comme en monétisant un pays n’a pas à payer d’intérêt, cela pose clairement la question de cette privatisation de la création monétaire.

En outre, tout ceci pose de nombreux problèmes. Tout d’abord, cela rend les Etats dépendants des marchés (alors qu’aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou au Japon, la monétisation est courante). Et cela limite considérablement les moyens de financement des Etats à un moment de chômage de masse et de défi écologique. Ils dénoncent également « la tendance actuelle (…) à amputer les ressources publiques, ce qui implique de transférer sur le privé, petit à petit tous les services ».

Comment s’en sortir ?

Les auteurs exhument une belle citation de Tocqueville : « préoccupés du seul soin de faire fortune, les hommes n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous ». En fait, le débat est ancien : il a eu lieu le 22 juillet 1981 à l’Assemblée Nationale quand une quarantaine de députés ont défendu un projet de loi qui aurait permis à nouveau de mettre la création monétaire au service de la collectivité.

Les auteurs citent également Maurice Allais pour qui « tout création monétaire doit relever de l’Etat et de l’Etat seul » et qui assimilaient les banques commerciales à des « faux-monnayeurs ». Le « prix Nobel d’économie » était favorable à des taux de change fixes et révisables, un équilibre des balances des paiements, l’interdiction de la spéculation pour les banques.

Ils proposent une banque centrale indépendante, seule créatrice de la monnaie (qui ne peut être qu’un bien collectif), un budget de fonctionnement de l’Etat équilibré excepté en période de récession économique ainsi qu’une séparation des banques privées en trois types : les banques de dépôts, les banques de prêts et les banques d’affaires. Ils évoquent la proposition de 1995 de Jean-Marcel Jeanneney « d’émettre de la monnaie ex nihilo pour sortir notre économie de son anémie ».

La privatisation de la création monétaire est un accident de notre histoire économique. Mais il est encore plus incroyable que les Etats d’Europe continentale ait renoncé à son émission publique. Merci aux auteurs pour ce livre qui éclaire d’une perspective stimulante un des débats du moment.
http://www.gaullistelibre.com/2011/09/l ... de-la.html

Avatar du membre
johanono
Messages : 37511
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par johanono » 09 janv. 2012, 21:18:01

Voici quelques informations sur les conditions dans lesquelles cette loi a été votée :
Pompidou et Giscard ont-ils instrumentalisé l'enrichissement des banques ?

La loi Pompidou-Giscard de 1973 est-elle est une « loi Rothschild » ? A-t-elle été mise en place pour favoriser les banques au détriment de l'Etat ? Roland Hureaux retourne aux sources de la loi. Analyse et mise en contexte pour mieux comprendre son influence sur le présent.

Même si la loi n°73-7 du 3 janvier 1973, interdisant à l’Etat d’emprunter à taux zéro à la Banque de France, a sa part de responsabilité dans l’explosion récente des déficits publics, il est sans doute exagéré d’y voir l’effet d’un obscur complot bancaire tendant à permettre aux banques de s’enrichir sur le dos de l’Etat, à fortiori de parler de « loi Rothschild ».

Je ne suis pas dans tous les secrets de ceux qui ont concocté ce texte mais je me souviens de ce qu’en disait André de Lattre, alors gouverneur de la Banque de France, dans son cours de politique économique à Sciences Po, le plus suivi de tous car il permettait de se tenir au courant des dernières tendances de l’actualité.

Rappelons-nous d’abord que cette loi, comme beaucoup de mauvaises lois, par exemple la loi organique sur les lois des finances, dite LOLF, du 1er août 2001, ne fut pas contestée par l’opposition. S’il n’y eut pas de débat, c’est que son contenu passait pour évident tant il était dans l’air du temps.

Il n’était pas non plus prévu qu’elle profitât aux banques puisqu’elle devait accompagner la fin des déficits publics et donc des emprunts d’Etat de quelque nature qu’ils soient. La mode était déjà à la « règle d’or » : la reconstruction étant terminée, le retour à la vertu s’imposait. Et de fait, au cours des années 70, le déficit public demeura modéré. S’il réapparut peu de temps après, en 1974, ce ne fut pas à cause de la loi, mais du premier choc pétrolier. En outre les grandes banques de dépôt étaient nationalisées ; si on y ajoute le secteur coopératif (Crédit agricole, banques populaires etc.), le secteur bancaire privé ne pesait pas alors autant qu’aujourd’hui. Dans les années 80, la dette publique enfla mais alors, c’est tout le secteur bancaire qui était nationalisé. Il n’était donc pas question d’exploiter l’Etat.

C’est seulement à partir des années 90 que le problème se posa réellement car elles virent à la fois la privatisation de tout le système bancaire et l’expansion des déficits publics.

Pourquoi la décision de 1973 a-t-elle paru évidente aux gouvernants d’alors ? Pour des raisons idéologiques. Il se répétait depuis des années dans les cours d’économie de la rue Saint-Guillaume que le système français de contrôle du crédit, fondé sur le réescompte des effets de commerce à la Banque de France, l’Etat fixant le taux d’escompte, était archaïque. Le modèle révéré par tous était l’ « open market » pratiqué aux Etats-Unis : dans ce système, la régulation monétaire se faisait par achat et vente d’effets publics aux banques. Le grand manuel d’économie de Paul Samuelson, traduit de l’anglais, n’en connaissait pas d’autre. La Federal reserve bank (« Fed ») en vendait des bons du Trésor si le gouvernement voulait réduire la masse monétaire, en achetait s’il voulait la gonfler. Les années qui avaient précédé la réforme de 1973 avaient vu la progressive « modernisation » du système français, passant du taux d’escompte au taux de réserves obligatoires ( et s’il y avait surchauffe, à l’encadrement du crédit) ; la transposition complète du système américain effectuée en 1973 ne fut que l’aboutissement d’une évolution.

Le paradoxe est qu’aujourd’hui la situation est inversée : la Banque fédérale américaine prête directement au Trésor alors que cette pratique est interdite dans le traité de Maastricht, même si, en violation du traité, on s’est mis à le faire pour sauver l’euro.

Mais le vieux fantasme selon lequel ce qui se fait en Amérique est a priori plus moderne, qui inspire tant de nos réformes, jouait déjà à plein.

L’autre argument était que, pour assurer le respect de l’équilibre budgétaire, il fallait ôter à l’Etat la facilité que constituaient les avances à taux zéro de la Banque de France. S’il ne pouvait plus faire marcher la planche à billets, l’Etat deviendrait raisonnable. On sait aujourd’hui ce que vaut cet argument : le verrouillage de la planche à billets n’a pas, au cours des vingt dernières années, empêché les déficits d’exploser en France comme partout en Europe. La loi de 1973 instaurait donc une fausse sécurité.

Un dernier argument, moins explicite mais plus pernicieux sur le plan idéologique : l’Etat ne devait plus être un acteur privilégié du jeu économique mais un emprunteur comme les autres : il fallait que, comme tout le monde, s’il avait besoin d’argent, il aille voir un banquier. Le prestige de l’Etat gaulliste était encore là, on n’en était pas encore aux dérèglements actuels, marqués par une volonté systématique d’abaisser l’Etat, mais cette tendance néanmoins s’esquissait. L’Etat régalien, disait-on, devait perdre peu à peu ses privilèges d’un autre âge, y compris le droit immémorial de battre monnaie dont il avait tant abusé.

Que les conséquences de cette loi, en particulier l’accumulation des considérables déficits actuels, aient été catastrophiques, que le système bancaire ait, dans la dernière période, tiré un avantage exorbitant de cette situation, sans doute, qu’il faille abroger cette loi, certainement, mais n’imaginons pas, derrière, un sombre complot . Comme très souvent, les mauvaises décisions apparaissent, sur le moment, tellement évidentes qu’elles ne sont même pas matière à débat.
http://www.marianne2.fr/Pompidou-et-Gis ... 14323.html

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par mps » 10 janv. 2012, 07:35:13

Quand un pays dépense plus qu'il ne produit, il est mal, qu'il fasse porter le poids de son déficit directement à l'Etat, à sa banque centrale, à ses banques privées, etc.

Tout le reste n'est qu'encre de poulpe et fariboles.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
johanono
Messages : 37511
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par johanono » 10 janv. 2013, 19:39:11

Même Michel Rocard, pourtant un fervent européiste, se rend à l'évidence :

[BBvideo 600,350]http://www.dailymotion.com/video/xwhuvz ... roses_news[/BBvideo]

Incognito
Messages : 2606
Enregistré le : 13 oct. 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Incognito » 10 janv. 2013, 19:57:26

Pas regardé cette vidéo (marche pas chez moi), mais croire que le financement des déficits budgétaires par la banque centrale aurait pu réduire la dette publique est d'une naïveté crasse.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)

Incognito
Messages : 2606
Enregistré le : 13 oct. 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Incognito » 10 janv. 2013, 20:06:08

Je le dis clairement: cette loi n'a eu strictement aucun impact sur la dette publique française. Aucun. Nada. Zéro.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Nombrilist » 10 janv. 2013, 20:20:51

Et pourquoi ? On a pourtant payé des intérêts qui ont eux-mêmes augmenté la dette.

Avatar du membre
Florian
Messages : 6476
Enregistré le : 14 juil. 2012, 14:53:32

Re: Dette publique : l'impact oublié de la "loi Rotschild"

Message non lu par Florian » 10 janv. 2013, 20:47:42

Le seul problème dans toute cette affaire, c'est que quand on dépense trop on fait de la dette, et qu'après il faut payer y compris avec les intérêts. Venir nous sortir que c'est à cause de cette loi de 1973 que la France a 1800 milliards de dettes relève de la galéjade et ceux qui soutiennent de telles positions - dont le fameux Etienne Chouard - relèvent du psychiatre.

Répondre

Retourner vers « Economie »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré