Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Venez discuter et débattre de l'actualité économique
Avatar du membre
Golgoth
Messages : 22140
Enregistré le : 15 mars 2010, 00:00:00
Localisation : Chez moi

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Golgoth » 24 nov. 2011, 15:44:47

Je crois qu'ils vont rajouter d'autres paragraphes :

- Les euroconsommateurs s'engagent à utiliser des Nespresso de marque Krupps uniquement.
- Les euroconsommateurs s'engagent à acheter une Mercedes tous les 5 ans, à défaut une BMW.
- Les euroconsommateurs s'engagent à boire de la bière en regardant un match du Bayern par semaine.

Pour la ratification, la règle c'est qu'il suffit que le ReichsBundestag vote, pour les autres c'est facultatif.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:


Avatar du membre
Golgoth
Messages : 22140
Enregistré le : 15 mars 2010, 00:00:00
Localisation : Chez moi

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Golgoth » 24 nov. 2011, 15:49:42

Et en moins drole :
L'Allemagne veut mettre en place une réforme profonde. Les différentes mesures proposées pourraient notamment porter sur :
- des sanctions automatiques contre les pays qui ne respecteraient pas les engagements du Pacte de stabilité,
- la possibilité d’un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne,
- la création d'un nouveau commissaire en charge de la "stabilité" qui pourrait intervenir directement dans l'élaboration des budgets nationaux,
- une validation préalable des budgets nationaux, qui obligerait notamment les Etats à faire valider leurs impôts et leurs dépenses par la gouvernance.

http://www.touteleurope.eu/fr/organisat ... ce79edae39
Jean Moulin, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. :mrgreen:
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Avatar du membre
El Fredo
Messages : 26459
Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
Parti Politique : En Marche (EM)
Localisation : Roazhon
Contact :

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par El Fredo » 24 nov. 2011, 15:54:48

Bon ben reste plus qu'à prendre le maquis en zone libre, ou se barrer en Suisse.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

Avatar du membre
Golgoth
Messages : 22140
Enregistré le : 15 mars 2010, 00:00:00
Localisation : Chez moi

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Golgoth » 24 nov. 2011, 15:57:25

Le Komissaire te retrouvera où que tu ailles. T'es baisé mon gars, va falloir manger des saucisses au p'tit dèj sinon on t'enverra les gendarmes aux fesses.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Cobalt

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Cobalt » 24 nov. 2011, 17:01:59

Ah non ,tout mais pas ça.

Il faudrait pas trop qu'il nous cherche parce que il pourrait bien nous trouver !

Cobalt

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Cobalt » 24 nov. 2011, 18:22:28

Réformer la BCE, seule solution pour répondre à la crise ?


Pour nombre d'économistes, la BCE doit prendre ses responsabilités dans les ajustements demandés aux pays en difficulté.

Les pays de la zone euro n'en sont pas encore tous convaincus, mais plus que jamais, la BCE apparaît comme l'ultime recours pour enrayer une crise économique qui n'en finit plus de miner la cohésion de l'Union européenne.

Mercredi en fin de matinée, la Commission européenne a officiellement proposé, en marge de sa note de travail sur les euro-obligations, un renforcement de la surveillance budgétaire des pays de la zone euro. Parmi les pistes évoquées, l'obligation pour chaque gouvernement de communiquer à l'avance les projets de budget à la Commission, projets qui seraient examinés et éventuellement retoqués par Bruxelles.
(.)

La ligne tracée est claire : une surveillance plus étroite que celle imposée par le Pacte de stabilité et de croissance apparaît désormais comme un argument à même de rassurer les agences de notation et les marchés, rendus extrêmement volatils par les risques de contagion de la crise au sein de la zone euro.

Pour nombre de pays, ce rôle joué par la BCE dans cette nouvelle architecture ne va pas de soi, même si la plupart d'entre eux s'accordent sur le principe d'une plus étroite collaboration économique.

LE FESF, UN SUBSTITUT QUI NE CONVAINC PAS

La création du Fonds de secours financier européen (FESF) avait été décidée pour contourner l'impossibilité de la BCE d'être prêteur en dernier ressort. Or le FESF remplit mal sa mission, et ce pour plusieurs raisons. "Le FESF souffre d'un problème de ressources, explique Thomas Costerg, économiste chez Standard Chartered à Londres. L'Allemagne, le principal garant, tient à son triple A et ne souhaite pas augmenter ses garanties au Fonds."

(...)

De plus "le FESF a un problème de réactivité et de flexibilité", ajoute Thomas Costerg, "afin de financer ses missions, il doit lever des fonds sur les marchés, ce qui prend du temps". "De son côté, la BCE peut, du jour au lendemain, déclencher des achats d'obligations de pays périphériques, c'est sa grande force : sa puissance est par définition illimitée car c'est elle qui imprime l'euro".

Illimitée, oui, mais à condition que tout achat de dette souveraine soit "stérilisé" (c'est-à-dire que l'achat de titres soit compensé, dans le bilan de la banque, par un retrait d'un montant équivalent sur la masse monétaire) : "C'est une barrière clé pour la BCE, car il y aura forcément un moment où elle ne pourra plus le faire, sous peine d'entrer dans un processus de quantitative easing (augmentation de la masse monétaire en circulation)", prévient Thomas Costerg. "Il est difficile de dire quand ce point de basculement surviendra, mais il va falloir s'en préoccuper rapidement".

Il y aurait un avantage indéniable à transformer le statut de la BCE et à changer le FESF en banque : celui de permettre au fonds l'accès aux liquidités de la BCE. "Mais il existe un grand tabou autour du financement des déficits par la BCE. L'Allemagne, en particulier, ne bougera pas sur ce point", ajoute Thomas Costerg.

"METTRE DE L'ARGENT SUR LA TABLE"

Et pourtant, la zone euro doit absolument envoyer un signal fort aux marchés : l'Espagne et l'Italie, dont les besoins de financement restent énormes, empruntent à des taux beaucoup trop élevés - autour de 7 % - ce qui alimente les craintes de contagion à d'autres pays, aux premiers rangs desquels la France. Même l'Allemagne, pourtant inflexible, ne peut ignorer les risques qu'elle-même encourt : mercredi, une adjudication d'obligations allemandes a rencontré une demande particulièrement faible, et ce malgré leur statut de "valeur refuge".
(...)

Pour George Magnus, la BCE doit en outre prendre ses responsabilités dans les ajustements demandés aux pays en difficulté, "en mettant de l'argent sur la table (...) pour répondre aux besoins des Etats et des banques en termes de refinancement, alors que l'appétit des investisseurs pour les dettes souveraines s'est fortement réduit".

UN RÔLE POLITIQUE IMPORTANT

Mais envisager le rôle de la BCE à l'aune de celui de la Fed revient à oublier qu'elle joue un rôle éminemment politique auprès des pays membres, comme le rappellent les économistes du blog Les éconoclastes : si la BCE refuse d'être prêteur en dernier ressort et ne s'engage pas à garantir qu'aucun pays de l'eurozone ne fera défaut, cela lui permet d'une certaine manière "d'instrumentaliser" la pression des marchés, et ce jusqu'à ce que les gouvernements dans le collimateur de ces derniers cèdent.

Première victime de cette stratégie, relèvent les auteurs : l'Espagne. Malgré ses efforts, et le respect à la lettre de la cure d'austérité qui lui a été imposée, Madrid subit des taux d'intérêt de plus en plus élevés pour se refinancer.

Thomas Costerg confirme : "La BCE est certainement consciente de son pouvoir sur les taux et les marchés ; le Pacte de stabilité instaurait des règles d'équilibre, mais le système de sanction était assez malléable, ce qui n'incitait pas à respecter les règles. Actuellement, c'est le taux d'interêt qui joue ce rôle de sanction."
Audrey Fournier

Papibilou
Messages : 12309
Enregistré le : 24 juil. 2010, 00:00:00

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Papibilou » 25 nov. 2011, 10:03:02

Quelques éléments de réponse à cet article très fourni:
- la surveillance budgétaire des pays de la zone euro est indispensable, puisque l'on a vu que certains d'entre eux sont capables de tricher.
- Pourquoi parler de quantitative easing (on aurait pu se contenter de l'augmentation de la masse monétaire) alors qu'il ne doit s'agir que de faire baisser le montant total des dettes. Mais, si les emissions de la BCe accroissaient la masse monétaire ça se traduirait par de l'inflation. Le risque est nul si c'est contrôlé. Je rappelle que la masse m3 est de 10 000 milliards (et le total des dettes de 9 000). Si on augmnte à 12 000 quid ?
- changer le FESF en banque ? Oui, à une condition: qu'elle soit alimentée par la BCE. si c'est par les marchés c'est pire que tout.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par mps » 26 nov. 2011, 10:15:58

La BCE a des capitaux, mais ce sont les nôtres. Autrement dit, c'est prendre dans une tire-lire ce qui manque dans l'autre, au sein de la même famille. Cela résout quoi ? Et que fera-t-on quand elle sera à sec ?

C'est juste du bois de rallonge, pour masquer aux gens l'état de faillite.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Nombrilist » 26 nov. 2011, 10:16:53

Tu sais ce qu'est la création monétaire ?

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par mps » 26 nov. 2011, 10:19:17

Oui, tu mets un lapin dans un chapeau, tu dis abracadabra, et tu sors des liasse de billets !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Cobalt » 26 nov. 2011, 10:19:54

Sauf que si j'ai bien compris la BCE prêterait à taux 0,c'est peut être un peu trop,mais 1% ce serait très bien.

Je ne comprends rien à la dévaluation,mais par exemple depuis l'euro l'argent( le notre) à moins de valeur par rapport au franc,puisqu'il faut plus en euro pour acheter la même chose ?

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par mps » 26 nov. 2011, 10:21:56

Et la BCE, elle va se financer à taux zéro ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Cobalt » 26 nov. 2011, 10:23:13

C'est pas ce qui s'est dit ici ?

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Re: Le jeu dangereux de la Banque Centrale Européenne

Message non lu par Nombrilist » 26 nov. 2011, 10:25:58

Bien sur qu'elle va se financer à taux zéro. La BCE fait ce qu'elle veut.

Répondre

Retourner vers « Economie »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré