L'économie sociale et solidaire se porte bien

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mps
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par mps » 02 nov. 2011, 16:35:41

Oui, c'est avec du bio que tu vas nourrir la planète !

On ne peut à la fois refuser toute forme de réduction des naissances, prétendre à la poule au pot les dimanches et jours de semaine pour tous, et refuser les engrais.

Pour ta gouverne, l'usage des pesticides a été réduit de 50 % en 10 ans.

http://www.vedura.fr/actualite/3854-pla ... phyto-2018
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El Fredo
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par El Fredo » 02 nov. 2011, 16:56:41

mps a écrit :Pour ta gouverne, l'usage des pesticides a été réduit de 50 % en 10 ans.

http://www.vedura.fr/actualite/3854-pla ... phyto-2018
:Soupir:

Apprend à lire ce que tu postes, il s'agit d'un plan de réduction des pesticides de 50% sur 10 ans, et pas d'une statistique comme quoi "l'usage des pesticides a été réduit de 50 % en 10 ans".
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par Nombrilist » 02 nov. 2011, 17:40:49

C'est une réduction en tonnage utilisé. Or, tu peux avoir une tonne d'un pesticide A, 1000 fois plus toxique que 10 tonnes d'un pesticide B.

sc

Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par sc » 02 nov. 2011, 22:15:38

au moins le bio ne détruit pas les agricultures vivrières (chères à l'hypocrite président de la république bananière de france) contrairement à l'agriculture industrielle qui pousse la surproduction à l'exportation détruisant nos sols & filent le cancer à nos agriculteurs & nos enfants, puis affamant les pays dits pauvres. elle brise l'agriculture locale qu'elle pousse à l'exode, met en concurrence le riche et le dit 'pauvre', bref,c'est le délire profond mais lucratif pour certains. La pauvreté entretenue permet l'essor des riches, c'est mécanique.

mps tu n'as malheureusement pas les bonnes données entre tes mains, et t'accroche trop aux vieux préceptes, ils ne sont plus à jour. La bio, comme l'économie solidaire, n'a pas de prétention. La prétention cache l'impuissance, et l'incompétence, le biais, la corruption au sens large et peut-être même au sens strict...

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politicien
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par politicien » 02 nov. 2011, 22:19:35

Bonjour,

Attention le sujet n'est pas le bio, mais bien l'économie sociale et solidaire :
Comment gagner sa vie sans renier ses valeurs ? En travaillant dans l'économie sociale et solidaire (ESS).
(...)

Paradoxe : alors qu'il emploie près de 10 % des salariés aujourd'hui en France, il est toujours méconnu du grand public. Pour remédier à cet écueil, 1 500 manifestations sont prévues dans toute la France à partir de mardi prochain et pendant tout le mois de novembre (programme sur www.lemois-ess.org). L'enjeu est de taille « car dans les dix prochaines années, 27 % des actifs de l'ESS vont partir en retraite. Ce qui signifie que près de 600 000 postes seront à pourvoir », explique Gérard Andreck, président du Conseil des entreprises, employeurs et groupements de l'économie sociale. Sans compter les prévisions de croissance du secteur, qui n'a cessé de gagner du terrain ces dernières années. « Le nombre d'entreprises de l'ESS a augmenté de 5 % entre 2000 et 2006 et s'élève désormais à 215 000 », souligne Gérard Andreck.

(...)

http://www.20minutes.fr/article/814112/ ... ut-imposer
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par Bertolt_Brecht » 02 nov. 2011, 22:28:44

mps a écrit :C'est un artifice, bien entendu. Qui évite l'impôt des sociétés et un tas de règles imposées au secteur économique.

Les bénéfices sont affectés à des salaires ou à des "frais". Je connais ;)
Visiblement pas tant que ça...
Les acteurs de l'économie sociale ne régulent pas les excédents que dégagent leurs activités par des augmentations de salaire, des primes ou des règlements de frais...
Ils investissent, provisionnent, affectent ces excédents aux cotisations de leurs adhérents (évitant ainsi de les augmenter autant qu'elles le devraient), les font bénéficier de nouveaux services gratuit ou à prix préférentiel, etc...

Les caisses de retraite complémentaire, avant de se regrouper sous forme de GIE qui leur donnent une plus grande marge de manoeuvre en terme de développement, avaient pour la plupart le statut d'associations Loi 1901 (à but non lucratif) et généraient pourtant des CA de plusieurs dizaines de millions d'euros.
Les cotisations sont collectées par les caisses de retraite et reversées à leurs fédérations (AGIRC ARRCO) avant d'être réparties entre les caisses suivant leurs besoins (fonctionnement + reversion des pensions).

Les mutuelles financent avec les bénéfices générés des oeuvres sanitaires et sociales (centres de santé, centres dentaires, cliniques, EHPAD, etc...) et des actions en matière de prévention, renforcent les marges de solvabilité exigées par les directives européennes transposées (Solvency II notamment) ou ne répercutent pas sur les cotisations de leurs adhérents les augmentations dues aux baisses de remboursement ou aux déremboursements SS, etc...
Et les mutuelles, si elles n'étaient pas soumise jusqu'aujourd'hui à l'imposition sur les sociétés le seront très prochainement au même titre que les compagnies d'assurances.

Alors le coup des affectations à des salaires ou des "frais", c'est un peu grossier et simpliste pour quelqu'un qui s'y connaît...
"Le renoncement à une véritable intelligence est le prix à payer pour avoir des certitudes, et c'est toujours une dépense invisible à la banque de notre conscience." Martin Page

sc

Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par sc » 02 nov. 2011, 22:30:35

@politicien Oui, bien sûr, d'où le rapprochement en dernière ligne de mon précédent post... mais :

remarque : Bio & ESS ils sont souvent liés, dans le domaine agricole notamment. En effet l'économie solidaire finance bien les agriculteurs qui vont au bio (avec des outils géniaux type 'couveuse' ou 'cagnotte' etc). Cela peut être aussi une des raisons du succès de l'ESS.

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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par politicien » 09 oct. 2012, 22:38:29

Bonjour,
Le salon de la micro-entreprise, qui se tient du 9 au 11 octobre au Palais des congrès de Paris, fait la part belle à cette nouvelle forme d'économie tournée vers l'intérêt général...

Un auditorium quasi-plein et tout sourire. Mardi, la conférence événement consacrée à l’économie sociale et solidaire (ESS) dans le cadre du Salon de la micro-entreprise dénotait avec la morosité économique ambiante. «On a besoin de confiance et d’optimisme. Il faut résister et créer», a martelé Christian Sautter, le président de France Active, le réseau «financeur solidaire pour l’emploi», citant le grand penseur de l’ESS Claude Alphandéry.
La performance économique au service de l’intérêt général

Autour de lui sur l’estrade, quatre entrepreneurs solidaires qui, à partir de micro-entreprises, ont réussi à générer des milliers d’emplois. Crèches pour personnes sans emploi, recyclage de déchets informatiques, gestion de centre de santé, transformation de déchets industriels en meubles et accessoires design. Leurs secteurs d’activité comme leurs statuts juridiques (association, coopérative, mutuelle, société par actions simplifiée, etc.) sont variés, mais tous ont un point commun: mettre la performance économique au service de l’intérêt général, notamment via l’insertion par l’activité économique et la formation.

Des entrepreneurs «utopistes» aux pieds biens ancrés sur terre qui revendiquent d’ores et déjà de créer 10% du PIB français.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur 20minutes.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par merlin » 09 oct. 2012, 22:59:41

L'économie sociale et solidaire marche suffisamment bien pour attirer les banques traditionnelles, celles la même qui il y a encore quelques années vous faisaient la g..... si vous les sollicitiez pour un simple compte de dépôt sans découvert (bien sur) et refusaient de vous donner une carte de crédit.

Aujourd'hui, on est courtisé, c'est amusant.

C'est un signe, non ?

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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par mps » 10 oct. 2012, 09:11:55

C'est tout simplement un maillon économique indispensable à la réinsertion.

Mais il faut des patrons exceptionnels, à la fois compréhensifs et très productifs.
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par politicien » 03 févr. 2013, 09:27:29

Bonjour,
Quelque 114.000 embauches annuelles de jeunes pas ou peu qualifiés, public cible du dispositif des emplois d'avenir, pourraient être réalisées dans le secteur de l'économie sociale et solidaire, selon une étude du Crédoc publiée mardi.

"Ce potentiel est très concentré sur un faible nombre de métiers" (aides à domiciles, aides ménagères et aides soignants notamment) et "un tiers sur l'axe Paris-Lyon-Marseille", relève l'enquête réalisée à la demande du ministère délégué à l'Economie sociale et solidaire.

"C'est un véritable choc de demande qui se prépare et qu'il faut anticiper: d'ici à 10 ans, les moins de 20 ans et les plus de 70 ans représenteront 26 millions de personnes susceptibles d'avoir recours aux services à la personne", a réagi le ministre en charge du dossier, Benoît Hamon, dans un communiqué.

D'ici 2020, 600.000 départ à la retraites doivent par ailleurs avoir lieu dans le secteur qui représentait, en 2008, 10% de l'emploi salarié total.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur L'expansion.fr
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par politicien » 21 avr. 2013, 13:33:19

Bonjour,
Le big data fait beaucoup parler de lui depuis quelques temps. Et pour cause. Cette avalanche de données numériques générées par la multiplication des vecteurs, l’explosion des équipements et des échanges entre les internautes du monde entier donnent le tournis. On estime que cette quantité double tous les 18 à 24 mois. Surtout, comme l’a titré La Tribune il y a quelques semaines, « Big data = mega business ». Habilement exploitées, ces données recèlent en effet de véritables mines pour leurs détenteurs.

Les pouvoirs publics eux-mêmes pourraient, en les traitant de façon optimale, réaliser de formidables économies tout en diminuant la fraude et en optimisant les rentrées fiscales.
Mais c’est plus souvent aux acteurs privés, notamment aux grands réseaux de distribution via leurs milliers de cartes de fidélités en circulation, que le big data profite. A en croire les experts, il pourrait d’ailleurs constituer la prochaine révolution marketing. Avec les risques de dérives que l’on imagine aisément, de ventes de données à des fins commerciales et d’atteinte à la vie privée.

Les perspectives de l’open data
Dans le même temps, un autre phénomène, plus discret notamment en France, prend de l’ampleur, qui pourrait au contraire redonner plus de pouvoir au citoyen et même au consommateur. L’open data, né aux Etats-Unis, consiste en effet à rendre publiques, librement accessibles et réutilisables par tous, des informations d’intérêt général (statistiques, horaires, mesures, cartes, dont sont détenteurs les acteurs publics ou privés), permettant ainsi de former et informer les citoyens sur de multiples sujets jusqu’ici réservés aux spécialistes (droit, finance…).

En France, l’Etat a lancé en 2011 sa plateforme nationale de données, et l’open data constitue depuis l’un des axes forts de la politique de modernisation de l’action publique. En février dernier, a été rendue publique la feuille de route de la mission Etalab, qui prévoit de soutenir l’accès des associations à ces données, et envisage d’étendre l’obligation d’ouverture des données à la sphère associative et aux organismes financés par l’argent public.

Mais pour l’heure, l’économie sociale et solidaire (ESS) française demeure frileuse par rapport à ce mouvement, qu’il s’agisse de l’alimenter par les volumes de données qualifiées qu’elle brasse, ou d’exploiter les nouvelles données auxquelles elle peut désormais accéder à des fins d’intérêt public. Pourtant, l’ESS paraît naturellement concernée, puisque ces données recouvrent essentiellement les sujets de la santé, l’éducation, l’environnement ou la mobilité qui constituent la raison d’être de nombre de ses acteurs.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par politicien » 24 juil. 2013, 20:09:53

Bonjour,
Le projet de loi sur l'économie sociale et solidaire (ESS), mercredi au menu du conseil des ministres, vise à créer des milliers d'emplois en apportant au secteur une reconnaissance et des financements, via une kyrielle de mesures, dont certaines hérissent le patronat. Promis depuis un an par le ministre responsable de l'ESS, Benoît Hamon, ce texte a pour ambition première de "favoriser l'emploi". Quelque 100 000 emplois nets pourraient découler de la reconnaissance de l'économie sociale et solidaire comme un secteur à part entière, avance-t-on dans son cabinet. L'ESS représente aujourd'hui 10 % du produit intérieur brut (PIB) de la France et 10 % des emplois, soit 2,35 millions de salariés, et pèse déjà beaucoup dans certaines régions comme le Poitou-Charentes ou la Bretagne. "Nous croyons aussi au potentiel du secteur pour redynamiser les espaces ruraux", souligne-t-on dans l'entourage de Benoît Hamon.

L'économie sociale et solidaire regroupe environ 200 000 entreprises (associations, mutuelles, coopératives), qui concilient activité économique et utilité sociale, une gestion désintéressée et une gouvernance démocratique. Pour la première fois, ce périmètre sera donc précisé dans la loi. Une reconnaissance censée donner accès aux entreprises du secteur à des financements dont elles manquent parfois cruellement. Alors que "jusqu'ici les porteurs de projets d'innovation sociale n'étaient pas suffisamment accompagnés", selon le cabinet de Benoît Hamon, ils pourront désormais frapper à la porte de la Banque publique d'investissement (BPI), qui doit diriger vers l'ESS quelque 500 millions d'euros de crédits. Des instruments financiers spécifiques seront réformés, pour améliorer par exemple le financement des associations ou développer les fonds propres des mutuelles. Les "agréments solidaires", qui permettent aux entreprises du secteur d'accéder aux fonds d'épargne salariale solidaire, seront "rénovés" et davantage ciblés vers des structures ayant "une forte utilité sociale et une faible rentabilité".

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par politicien » 19 oct. 2014, 18:42:02

Bonjour,
Une semaine après sa nomination le 26 août, Emmanuel Macron effectuait son premier déplacement en tant que ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Et c’est dans la plus grande des SCOP (sociétés coopératives et participatives) françaises, qui affiche un chiffre d’affaires de quasiment 400 millions d’euros, qu’il a alors décidé de se rendre : l’entreprise Acome, leader fabricant européen de câbles, et historiquement première à avoir adopté le statut de SCOP en France en 1932.

Une décision symbolique: les SCOP appartiennent à ce qu’on appelle l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Avec cette visite, Emmanuel Macron a mis un coup de projecteur sur ce champ de l’économie devenu stratégique pour l’Etat. La preuve: une loi qui porte son nom a été publiée au Journal Officiel le 1er août. Et ces 17 et 18 octobre se tient à Niort le premier Rendez-vous national de l’Economie Sociale et Solidaire.

ESS : de quoi parle-t-on ?
Selon le portail de l’Economie et des finances, "l’économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale, donnant la primauté aux personnes sur la recherche de profits." Hugues Sybille, président de l’Agence de Valorisation des Initiatives Socioéconomiques (AVISE), ajoute un critère: "ce sont des organisations qui mettent en avant deux valeurs: la démocratie et la solidarité."

(...)

Si le texte juridique a projeté l'ESS sur le devant de la scène, ce pan de l’économie n’en demeure pas moins ancien. Il représente déjà 10% du PIB en France, près de 10% des emplois. Il regroupe 200.000 entreprises et structures et 2,35 millions de salariés. Et selon un sondage réalisé par Ashoka dans le cadre du baromètre 2014 de l'entrepreneuriat social rédigé par Convergences, 61% des personnes du grand public connaissent l’Economie Sociale et Solidaire.

(...)

La raison de cet engouement des pouvoirs publics? C’est que l’ESS pourrait bien représenter une solution au chômage des jeunes. 22,9% des Français de 15 à 24 ans sont en effet concernés. En face, les défenseurs de l’ESS balancent des chiffres qui font rêver. Le nombre d'emplois dans ce pan de l'économie a augmenté de 23% en depuis dix ans. Plus de 600.000 postes seront libérés d’ici 2020 suite aux départs massifs à la retraite des salariés. 43% des employeurs de l’ESS prévoient de recruter des jeunes dans les 5 ans à venir. Le taux de pérennité à 3 ans des Scop est de 76% contre 65 pour l’ensemble des entreprises françaises! "Les jeunes qui travaillent dans l’ESS sont satisfaits à 85% de leur travail, contre 73,2% dans le secteur public et privé marchand", complète Hugues Sybille.

(...)
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Re: L'économie sociale et solidaire se porte bien

Message non lu par Lucas » 24 janv. 2015, 20:21:41

Je trouve qu'on parle assez peu des entreprises de l'économie sociale et solidaire, peut être par manque de connaissance, ou manque de médiatisation, mais il y a des gisements d'emploi fort intéressant.

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