Quand je l'écoute, perso, je comprends les raisons. Même s'il semblerait que le retard de tout ça fausse un peu la chose.Marielle de Sarnez, directrice de la campagne de François Bayrou a appelé au soutien des "mécanismes européens de stabilité", au micro de la matinale de France Inter, lundi 20 février.
Qu'en pensez vous ?MES : le dilemme des sénateurs PS Comme à l'Assemblée la semaine dernière, les deux textes ratifiant le Mécanisme européen de stabilité devraient être adoptés mardi par le Sénat, alors qu'il est à majorité socialiste. Et comme lors du passage au Palais Bourbon, des sénateurs PS devraient voter contre et s'opposer à la consigne de leur groupe. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, explique au JDD.fr pourquoi elle votera "non".
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Et, au Sénat, la consigne est la même. Les élus UMP et centristes auront donc les mains libres pour voter les deux textes.
Toutefois, comme à l'Assemblée nationale, certains sénateurs socialistes devraient voter contre. Une vingtaine de députés socialistes situés à l'aile gauche du parti, dont Henri Emmanuelli, partisan du "non" au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne, s’étaient ainsi opposés. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, va suivre l'exemple de ses proches en votant contre. Sans illusion : "Bien sûr les textes vont passer", explique-t-elle au JDD.fr. "De toute façon, le scrutin au Sénat ne changera rien car nous ne sommes pas dans le cadre d'un projet de loi constitutionnel, c'est donc l'Assemblée qui aura le dernier mot", précise-t-elle. Sauf que si le texte est adopté dans la même version que celle de l'Assemblée, c'en sera fini pour les partisans d'un rejet du MES.
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Des demandes qui devraient rester sans réponse. En effet, comme le glisse Marie-Noëlle Lienemann, les sénateurs socialistes sont plus "disciplinés" que leurs collègues du Palais Bourbon. "L'important, c'est la renégociation du Traité européen", ajoute la sénatrice de Paris. "Même si je pense qu'un votre contre aurait été plus offensif, on est en période électoral, c'est un cadre atypique. Il faut que François Hollande soit élu, donc je ne ferai rien qui soit de nature à gêner sa campagne".
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