L'aide à la Grèce coûtera 15 milliards à la France

[wesker]

L'Espagne est sur la même trajectoire mais avec des conséquences économiques bien plus importantes pour les pays de la zone euro. Leur endettement dépasse en valeur absolue celui de la Grèce et les liens entre l'Espagne et la France sont autrement plus importants en terme d'investissements qu'avec la Grèce. Cette situation révèle les fragilités que dénoncent par ailleurs les mouvements nationaux (E-2000) et mets en lumière les réformes à conduire au niveau de l'ensemble de l'Europe. Il convient de rétablir les protections économiques et d'affecter ces recettes fiscales au desendettement.

L'Etat Espagnol doit rapidement réformer son marché du travail en interdisant l'emploi de travailleurs clandestins, inadmissible dans un pays frappé si durement par le chômage et enfin la clarification fiscale permettraient au tresor espagnol d'en finir avec les différentes strates administratives qui rendent l'impôt flou et peu efficace.

[pierre30]

Oui en effet il y a de la fragilité dans la zone euro et le plan de sauvetage de la Grece ne semble pas avoir dissipé les inquiétudes : trop long à décider entre des partenaires qui s'opposent largement sur les solutions. Allez, encore un bon coup et tout se casse la figure ... C'est ce que pensent ceux qui spéculent.

[mps]

L'Espagne, outre le dumping immobilier qu'elle paie cher actuellement, a encore à supporter l'imbécilité PS de la régularisation aveugle de près d'un million de clandestins, il y a quelques années.

Bizarre que personne n'en parle ...

[Nombrilist]

Oui c'est surement ça qui plombe l'Euro. A tout le moins.

[pierre30]

En cas de panique rien ne vaut les valeurs sûres. icon_cheesygrin

[wesker]

Nombrilist, nul ne peut nier que l'impact sur le  budget de l'immigration est une réalité. Or la croissance ne permettant pas la création d'emplois nets devrait exiger l'arrêt de l'immigration. Pourtant, sous Sarkozy et en dépit des déclarations électorales, davantage de clandestins et de titres de séjour ont été accordés que sous la mandature de Jospin.

Le discours de Grenoble fut le summum de la duperie sarkozyste auprès des français, qui, malgré tout, constatent les réalités dans leur quartier. Les évènements de Tottemham n'en sont qu'une démonstration supplémentaire !

La Grèce, effectivement a un coût, certes acceptable pour l'ensemble de l'Europe mais il n'en demeure pas moins que les décisions furent dures à prendre et à mettre en oeuvre et aujourd'hui c'est l'Italie et l'Espagne qui vascillent avec des budgets et des sommes autrement plus importantes. Jusqu'à quand accepteront nous les sacrifices afin de préserver les dogmes de ceux qui dirigent ?

[mps]

Si tu veux comparer l'immigration sous Jospin et Sarkozy, tu dois prendre en compte l'intensification de la vague partout.

Les lois sont plus restrictives, mais la pression a décuplé.

[wesker]

Ah d'accords. Ce n'est donc pas de sa faute. Excuse moi, j'avais oublié le refrain. Quand cela fonctionne c'est grâce à son activisme, son dynamisme, son pragmatisme, et quand cela échoue, c'est la faute des autres, des socialistes ou de la crise. Merci de me rappeler, si souvent cette évidence.

Dès lors je me permets une remarque a quand la prime de 1000€ qu'il a promis aux travailleurs des entreprises qui octroient des dividendes en augmentation ?

[johanono]

Si nous n'avions pas fait l'euro, la France n'aurait pas besoin de payer pour la Grèce. Mesurons ainsi l'une des conséquences indésirables de la monnaie unique... 

[mps]

Si nous n'avions pas fait l'euro, le franc français vaudrait 2 cents de dollar icon_biggrin  

[johanono]

Voici encore une affirmation que les euro-mondialistes nous sortent souvent, mais qui ne repose sur aucune démonstration sérieuse. La livre anglaise, la couronne suédoise, le franc suisse, se portent très bien. Pourquoi en serait-il allé différemment du franc français si celui-ci avait été conservé ? 

[marco]

je n'ai jamais été "fan" de l’Europe ,je n'ai jamais cru les raisons avancées , et là....c'est encore le petit Français qui va en prendre plein la tête.

[mps]

Johanonon, je ne suis pas la couronne suédoise.
Mais les suisses se ruent sur l'euro : tu crois que c'est par altruisme ?

Quand à la £, elle est au plus bas, en espérant ne pas aller encore plus bas.

reste réaliste.

[Papibilou]

On n'en n'est plus à la Grèce, mais à l'Italie voire à la France. je mets à part l'Espagne qui a la particularité d'avoir une dette publique faible (relativement) à 65% du PIB. Ce qui la plombe c'et la dette privée, mais les mesures drastiques prises vont la stabiliser pusque les banques ne prêtent plus aussi facilement qu'il y a encore 2 ou 3 ans.
Tout le monde s'accorde à dire que l'on pouvait secourir lma Grèce mais pas l'Italie, c'est trop gros !
Il reste donc, 2 solutions viables, à mon avis:
- une économie fédérale dans laquelle tout le monde se serre la ceinture et reste dan la zone euro. Avec comme principal dindon de la farce l'Allemagne qui paiera pour les autres.
- une zone euro sans l'Allemagne, qui provoquerait une baisse importante de l'euro ( à 1 dollar ?). Cette sortie allemande ferait de la monnaie euro une monnaie de moindre importance, amis un euro plus faible doperait nos exportation et relancerait la croissance.


Last but not least, les emprunts des états ne devraient plus se faire sur le marché obligataire.

[wesker]

Je pense effectivement, qu'à terme, les Allemands sortiront de l'euro afin d'éviter à payer pour les dettes souveraines des pays tels que l'Espagne ou l'Italie, en revanche, dire que l'euro est protecteur est une niaiserie impayable qui ne rencontre d'ailleurs guère d'écho auprès des entreprises qui mesurent tout les jours les difficultés à attirer et à être compétitif sur les marchés avec un droit de douane inversé.

Rappellons qu'avec l'instauration de l'euro et le libre échange la balance des paiements était équilibrées.