"La France sera le prochain pays touché par la crise de la d

Venez discuter et débattre de l'actualité économique
Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Message non lu par wesker » 27 juil. 2011, 14:01:00

mps, tu nous évoques l'endettement à des fins d'investissements qui est nécessaire et produira à terme des effets positifs et l'endettement à des fins de train de vie qui doit evidemment être réduit.

Dès lors, tu devrais t'élever contre les orientations actuelles car certaines dépenses d'investissements, tels que les forces de sécurité permettent de dégager des économies alors que les dépenses superflues et les garanties apportés à des économies ruinées et dont la capacité de rembourser n'est pas améliorer n'engendre aucune perspectives.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 27 juil. 2011, 16:46:00

Cela s'évalue sur dossiers, non en bavardant sur un forum.

Mais la mode de soutenir les canards boiteux est passée depuis longtemps ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Invité

Message non lu par Invité » 27 juil. 2011, 19:26:00

lancelot a écrit :
Le terme "investissement" est un terme comptable qui signifie que l'achat concerné peut être étalé sur plusieurs exercices.

Tu confondrais pas avec amortissement .... ?
Non, l'amortissement est une écriture permettant de diminuer la valeur de l'investissement au fur et à mesure de son vieillissement ((ou de son obsolescence si vous préférez). L'entreprise achète un véhicule 10 000 €. Il s'agit d'un investissement car le véhicule n'est pas consommé en 1 année mais, pour faire simple en 5 ans. On va donc passer une écriture d'amortissement de 10 000 : 5 = 2000 chaque année. A l'actif le véhicule aura une valeur brute de 10 000 diminué d'un amortissement de 2000 la première année soit 8 000 de valeur nette. La deuxième année la valeur nette passera à 6000 et ainsi de suite jusqu'à la 5ème année ou le véhicule ne vaudra plus rien comptablement (pas économiquement bien sûr).
L'investissement c'est donc l'achat initial. L'amortissement c'est le cumul  des écritures de diminution de sa valeur (soit 2000 puis 4000 puis 6000 etc ..) Les 2 se retrouvent dans l'actif du  bilan.
Les 2000 passés chaque année c'est la dotation aux amortissements et ça se retrouve dans le compte de résultat pas le bilan.

lancelot
Messages : 8370
Enregistré le : 19 mai 2009, 00:00:00

Message non lu par lancelot » 27 juil. 2011, 20:44:00

lancelot a écrit :
Le terme "investissement" est un terme comptable qui signifie que l'achat concerné peut être étalé sur plusieurs exercices.
Tu confondrais pas avec amortissement .... ?
Non, l'amortissement est une écriture permettant de diminuer la valeur de l'investissement au fur et à mesure de son vieillissement ((ou de son obsolescence si vous préférez). L'entreprise achète un véhicule 10 000 €. Il s'agit d'un investissement car le véhicule n'est pas consommé en 1 année mais, pour faire simple en 5 ans. On va donc passer une écriture d'amortissement de 10 000 : 5 = 2000 chaque année. A l'actif le véhicule aura une valeur brute de 10 000 diminué d'un amortissement de 2000 la première année soit 8 000 de valeur nette. La deuxième année la valeur nette passera à 6000 et ainsi de suite jusqu'à la 5ème année ou le véhicule ne vaudra plus rien comptablement (pas économiquement bien sûr).
L'investissement c'est donc l'achat initial. L'amortissement c'est le cumul des écritures de diminution de sa valeur (soit 2000 puis 4000 puis 6000 etc ..) Les 2 se retrouvent dans l'actif du bilan.
Les 2000 passés chaque année c'est la dotation aux amortissements et ça se retrouve dans le compte de résultat pas le bilan.
Merci de m'apporter la preuve que l'amortissement est bien le calcul de la valeur réactualisée et résiduelle de l'achat et non pas de l'investissement (tel que défini dans la cadre de ce fil) sur un plan comptable.

pour le reste, le calcul était superfétatoire dans la mesure ou je le connais parfaitement ce qui a suscité ma question à vocation pédagogique, pour les autres lecteurs / participants.

Invité

Message non lu par Invité » 28 juil. 2011, 09:05:00

lancelot a écrit :
lancelot a écrit :

Merci de m'apporter la preuve que l'amortissement est bien le calcul de la valeur réactualisée et résiduelle de l'achat et non pas de l'investissement (tel que défini dans la cadre de ce fil) sur un plan comptable.

pour le reste, le calcul était superfétatoire dans la mesure ou je le connais parfaitement ce qui a suscité ma question à vocation pédagogique, pour les autres lecteurs / participants.
J'ai mal du m'exprimer, mais ça m'arrive souvent. 
L'amortissement n'est pas le calcul de la valeur résiduelle. La valeur résiduelle c'est la valeur nette.
Valeur brute (coût d'achat) - amortissement cumulé (cumul des dépréciations annuelles) = valeur nette (ou résiduelle)
Pour en revenir au sujet, je persiste à penser que savoir si un investissements sera rentable pour un pays est totalement aléatoire au niveau d'un pays. Il s'agit donc d'équilibrer le budget de l'état investissements compris. Si les dits investissements s'avèrent rentables tant mieux. De toutes façons si on veut stabiliser la dette, puis la réduire, il vaudrait mieux que les investissements s'avèrent rentables.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 28 juil. 2011, 09:23:00

Il y a des amortissements dont on peut prévoir la rentabilité presque à coup sûr.

Exemple : primes pour isolation des logis.  Si elles sont suffisantes, c'est d'abord de l'emploi, puis une réduction de la consommation énergétique, une amélioration à hauteur de la balance des paiements,
une diminution du nombre de gens incapables de payer leurs fins de mois et qu'il faut prendre en charge.

La même prime pour les batiments publics, c'est en plus des économies directes en carburants.

Bien entendu, d'autres investissements, potentiellement aussi utiles, ont des résultats qui se se révèlent qu'à l'usage.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Message non lu par wesker » 29 juil. 2011, 13:59:00

Bien évidemment, l'investissement a pour objectif d'apporter de la croissance et de réduire les dépenses pré investissement.

Dès lors, lorsqu'on en a les moyens les ménages tout comme l'Etat ont intérêt à réaliser des investissements.

Un Etat a simplement un horizon qui devrait être plus long et pas nécessairement dépendant des échéances électorales contrairement à un ménage qui doit faire face aux échéances mensuelles et qui n'en a pas toujours les moyens en raison de la cupidité de certains ou des difficultés structurelles, conjoncturelles qu'on rencontre au cours d'une vie.

Répondre

Retourner vers « Economie »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré