La France bien gérée ? Pas si sûr

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wesker
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Message non lu par wesker » 13 juin 2011, 13:45:00

Pour Christophe Donay, chef stratège de Pictet & Cie (aujourd’hui l’une des plus grandes banques privées de Suisse et l’un des premiers spécialistes de la gestion d’actifs indépendants au niveau européen), si les pays développés ne réduisent pas leurs déficits, ils ne sont pas à l’abri d’une éventuelle dégradation de leur note. La France va-t-elle rejoindre les PIGS ?

Le Cac 40 a perdu plus de 7 % en quatre mois. Comment l’expliquez-vous ?

Christophe Donay – Depuis six mois, les risques n’ont pas cessé de s’accumuler. Certains avaient été identifiés comme l’inflation, le dérapage des marchés des changes et l’envolée des prix des matières premières. D’autres étaient inattendus à l’instar de la catastrophe nucléaire au Japon mais aussi de la crise de surendettement en Europe que beaucoup avaient écartée parce que les pays européens semblaient suffisamment bien organisés pour l’éviter. Ce cycle de surendettement n’est que l’héritage de la crise immobilière aux Etats-Unis.
L’Europe doit-elle continuer de soulager financièrement les pays en difficulté ?

En donnant toujours plus d’argent à la Grèce, l’Europe entretient le régime de crise dans lequel elle s’est installée. De toute façon, les marchés financiers ne se soucient plus de savoir si l’Europe peut sauver des pays en difficulté mais si elle peut générer suffisamment de croissance pour rembourser ses dettes. Aujourd’hui, le constat est clair : les trajectoires de la dette publique et de la croissance économique nominale ne sont plus compatibles. Autrement dit, se pose la question de la capacité de certains pays développés à faire face à leurs engagements financiers.

De ce point de vue, à moyen ou long termes, les Etats-Unis l’Angleterre et la France ne sont pas à l’abri également d’une mauvaise surprise. S’ils n’affichent pas des taux de croissance annuels compris entre 6 % et 8 % ou plus envisageable, s’ils ne réduisent pas leurs dettes de manière plus drastique, ils rejoindront les pays en périphériques (en difficulté financière).

http://www.lefigaro.fr/sicav/2011/06/10 ... -la-france…

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 13 juin 2011, 13:58:00

Ceci est la vision d'un néolibéral.

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mps
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Message non lu par mps » 13 juin 2011, 21:59:00

Non, c'est celle d'un maître nageur !

Si un type se débat quand tu viens pour le sauver, soit tu l'assommes, soit tu te tailles,parce que ce type en pleine panique va te noyer avec lui.

Peu importe les convictions politiques du maître nageur ou du type qui se noie.

Cesse de tout politiser.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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wesker
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Message non lu par wesker » 14 juin 2011, 11:12:00

Et si tu cessais d'éviter de répondre pour apporter des éléments de réflexions aux arguments avancées par l'article.

Les hausses des dépenses, l'endettement et l'irresponsabilité ont des conséquences, la France ne peut y échapper d'ailleurs, il y a déjà plusieurs mois que j'annonce que cela sera l'un des enjeux majeurs de la campagne présidentielle.

La diplomatie après les déboires avec le Brésil et le Mexique devra aussi être réhabilité, mais les français s'interroge prioritairement sur les questions économiques et sociales. C'est pourquoi Marine Le Pen, tout comme François Hollande constituent des candidats interessants qui ont su placer ces thèmes au coeur de leur projet, de leur démarche tandis que Sarkozy ressassait ses propres échecs sur les sujets de l'insécurité et de l'immigration qui ne dépendent d'ailleurs plus de lui.

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mps
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Message non lu par mps » 14 juin 2011, 17:11:00

Que tu prennes Marine Le Pen, le grand méchant loup ou Pinnocchio, que feront-ils d'autre concernant les dépenses, l'endettement et l'irresponsabilité ?

L'effet boule de neige remonté à des années, et l'expérience a montré que tout changement entraîne des réactions hystériques.

Il faudra donc que la France tombe encore plus bas pour que des injonctions fortes viennent de l'extérieur.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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wesker
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Message non lu par wesker » 15 juin 2011, 13:34:00

mps, permets moi de penser et d'affirmer que le sarkozysme n'est pas une fatalité.

Non, les solutions que prône l'actuel Président ne sont pas inéluctable comme le démontre d'ailleurs ses revirements incessants, je pense qu'une vision différente et que des propositions émanant d'autres choix, d'autres priorités que la gloriole d'un homme peuvent être mise en oeuvre et apporter des résultats.

D'autres nations savent affronter la crise de manière courageuse, lucides sur les réalités mais attachés à un effort répartis.

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