L'arnaque du financement de la dette par les marchés financi

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 14 juin 2011, 11:02:00

"En outre, les banques offrent à l'Etat ses principales recettes fiscales."

;glod;
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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 14 juin 2011, 14:29:00

mps a écrit :Les Etats n'ont pas sauvé les banques par scoutisme ! Le système bancaire est indispensable au fonctionnement de n'importe quel pays, l'ide a été très ponctuelle (le temps que les échanges inter-bancaires reprennent) et drôlement rentables pour ces états. Les contribuables n'ont évidemment pas payé un cent.
Ben non mais ils vont payer puisque l'addition tombe maintenant ! icon_mrgreen

Ca commence déjà en Grèce et en Espagne.

Les principales recettes fiscales viennent des particuliers et des entreprises et surement pas des banques.

Aider les banques était sensé permettre de relancer l'économie non ? Eh bien effectivement grâce ce plan de relance l'argent des plus riches à au moins pu être sauvé ! ouf !

Décidement notre Nicolas à vraiment l'âme d'un boy-scout :

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mps
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Message non lu par mps » 14 juin 2011, 17:01:00

Ben non mais ils vont payer puisque l'addition tombe maintenant !

Tu vis séquestré dans un grenier ? il y a bellelurette que les banques ont remboursé !
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 14 juin 2011, 18:06:00

mps a écrit :Ben non mais ils vont payer puisque l'addition tombe maintenant !

Tu vis séquestré dans un grenier ? il y a bellelurette que les banques ont remboursé !
C'est pas ce que j'ai entendu dire, t'as un lien une preuve de ce que tu avances ?
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Message non lu par politicien » 14 juin 2011, 18:16:00

Bonjour,


Un sujet a été fait sur ce thème : L'Etat a gagné de l'argent grâce à ses aides aux banques
Modifié en dernier par politicien le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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Francis XV
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Message non lu par Francis XV » 15 juin 2011, 03:15:00

OK les états s'y sont peut-être retrouvé mais manifestement pas les peuples, les banques ne leur font pas de cadeaux a eux.
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mps
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Message non lu par mps » 15 juin 2011, 09:26:00

Pourquoi voudrais-tu que les banques fassent des cadeaux ? Cene  sont pas des établissements philanthropiques ...

Comme particulier - restons dans ce secteur qui t'intéresse - la banque reçoit ton argent et le place en te délivrant un petit intérêt.

Elle re-prête alors cet argent à un autre particulier, moyennenant un intérêt un peu supérieur, la différence représentant les frais de gestion du dossier, le risque de non-remboursement (qu'il ne faut pas minimiser) et le bénéfice de la banque. Rien de plus normal : quand tu vends tes frites, est-ce au prix de la patate et de la graisse ? Evidemment non : il  y a aussi la location du local, ses frais fixes, ta main d'oeuvre, les assurances, les provisions pour remplacement des friteuses, les taxes et impôts, et tout de même le bénéfice du patron .

Compris ?
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 15 juin 2011, 10:04:00

mps, une banque ne prend jamais de risque puisque les Etats se portent de toute façon garants de leurs pertes. A partir de là, l'intérêt général serait que les banques soient propriétés des Etats et que les taux d'intérêt des prêts soient beaucoup plus faibles.
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pierre30
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Message non lu par pierre30 » 15 juin 2011, 11:10:00

Je reviens sur le texte initial "L'arnaque de la dette".

La comptabilité c'est magique. On ajoute la finance, et plus besoin de se lever le matin pour bosser. Il suffit d'équilibrer les comptes : je dépense 10€ pour manger ou me distraire, je demande 10 € à l'état qui les imprime aussi sec, et basta !

Faut quand même être couillon pour bosser !!!!

Incroyable qu'un économiste puisse écrire que l'état n'a qu'à emprunter à la banque de France !

Monétiser la dette ? Mais c'est tout simplement prélever un impot au prorata de ce que gagnent les français ! Et cela sans rien leur dire. C'est de la pure arnaque. C'est la production qui est confisquée par un tour de passe-passe.

Quant à la crise de liquidité supposée, il suffit de demander aux banques de faire du crédit. Avec un avantage prépondérant : les banques doivent récupérer ce qu'elles prêtent.

Ce n'est pas un don, c'est un prêt. Donc l'emprunteur devra produire l'équivalent de ce qu'il va consommer à l'aide du prêt. C'est un système qui responsabilise et crée de la richesse (pas du pognon, de la richesse !).

Actuellement les USA empruntent à la banque centrale. L'UE fait un peu pareil, d'ailleurs, à coups de dérogations.

Pour éponger ces sommes, il faudra augmenter la production. Dans le cas contraire, cela se paiera tôt ou tard en inflation ou en crise économique (ce qui revient au même, puisqu'il y a baisse du pouvoir d'achat).

Le système bancaire nous rappelle constamment qu'on ne peut consommer que ce qu'on est capables de produire. Me
rci à lui.
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Message non lu par Nombrilist » 15 juin 2011, 11:45:00

Tu pourrais repasser en taille 12 pour tes textes stp ? Merci d'avance.
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johanono
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Message non lu par johanono » 15 juin 2011, 13:08:00

Grèce : trois banques françaises sous surveillance

Alors que les banques pourraient participer au sauvetage d'Athènes, l'agence de notation Moody's a placé les notes de Société Générale, Crédit agricole et BNP Paribas sous surveillance pour une possible dégradation, du fait de leur exposition à la crise grecque. Image

Les banques françaises pourraient être des victimes collatérales de la crise de la dette grecque. Après avoir dégradée la note de la Grèce début juin, Moody's pourrait rétrograder les notes de Société Générale, Crédit agricole et BNP Paribas en raison de leur exposition à la dette grecque. Pour l'heure, l'agence de notation a annoncé avoir placé sous surveillance les notes des établissements.

Moody's indique que «l'objectif principal de ces trois réexamens portera sur les expositions de ces banques à la dette souveraine grecque, au secteur privé grec et à l'incohérence potentielle entre l'impact d'un possible défaut ou d'une possible restructuration et leurs niveaux actuels de notation». L'agence précise que, lors de son évaluation, elle prendra également en compte le profil financier «solide» des établissements français, l'effet de taille et la diversité de leurs sources de revenus.

Pas les mêmes expositions

Les trois banques ne sont toutefois pas soumise à la même enseigne. Pour Crédit agricole, le risque principal identifié par l'agence de notation porte sur sa filiale grecque, Emporiki. L'établissement n'encourt toutefois pas de baisse de sa notation de plus d'un cran. La note à long terme de Crédit Agricole est actuellement de Aa1, la deuxième plus élevée dans la hiérarchie de Moody's.

Même chose pour BNP Paribas dont la note est de Aa2,mais pour d'autres raisons. L'exposition de BNP Paribas paraît «plus modeste» puisqu'elle n'a pas de filiale en Grèce mais elle détient une masse «substantielle» de créances sur la dette grecque.Son portefeuille de titres d'Etat était de 5 milliards au 31 décembre dernier, souligne Moody's.

En revanche, dans le cas de Société Générale, la dégradation pourrait atteindre deux crans. La banque dispose à la fois d'une part majoritaire au capital de la banque grecque Geniki mais également un portefeuille de titres d'État de 2,5 milliards d'euros. Par ailleurs, l'examen inclura également une réévaluation du soutien dit systémique, c'est-à-dire l'aide que pourraient fournir les pouvoirs publics en cas de crise grave. Actuellement, l'apport de ce soutien potentiel à la note de Société Générale est plus élevé que pour les autres banques françaises, souligne l'agence.

D'autres banques pourraient être concernées

Par ailleurs,«Moody's pourrait prendre dans les prochaines semaines des mesures similaires à l'égard d'autres banques directement exposées à la Grèce, si elle considère que leur notation peut être incompatible avec l'impact d'un possible défaut ou d'une possible restructuration de la dette grecque». L'agence de notation précise ainsi que l'examen qu'elle mène depuis fin mars sur la note de la banque franco-belge Dexia, également susceptible d'être abaissée, prendra en compte son exposition à la Grèce.

Peu avant cette annonce, François Pérol, président de la Fédération bancaire française avait fait part de ses craintes en cas de restructuration de la dette grecque. Il a appelé à «un traitement égalitaire de l'ensemble des participants de marché». Avant de rappeler: «A la demande du gouvernement, les banques françaises ont pris l'engagement en mai 2010, et l'ont tenu, de conserver leur exposition en dette souveraine grecque».

Vers une nouvelle aide de l'UE

A dix jours d'un sommet européen décisif, les ministres des Finances de la zone étaient réunis mardi en urgence pour boucler un nouveau plan d'aide financière indispensable à la Grèce, mise en difficulté par la nouvelle dégradation de la note de Standard & Poor's qui en fait le pays le plus mal noté au monde. Les banques devraient être mises à contribution de ce nouveau plan. Selon le Financial Times, un plan de restructuration de la dette grecque d'inspiration allemande pourrait forcer les pays membres de la zone euro à débourser jusqu'à 20 milliards d'euros supplémentaires afin d'éviter de chambouler le secteur financier. Le quotidien qui a eu accès à un document de la Commission indique que l'argent pourrait servir à recapitaliser les banques grecques et à allonger la maturité des obligations d'État.
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/06 ... 282-grece-…

Voici à quel genre de situation ubuesque aboutit le financement des dettes souveraines par les marchés financiers. Qui sait si l'Etat français ne va pas devoir renflouer ces banques qui ont perdu de l'argent en Grèce...
Modifié en dernier par johanono le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.

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johanono
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Message non lu par johanono » 15 juin 2011, 13:11:00

PS : Titre du fil modifié. 
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pierre30
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Message non lu par pierre30 » 15 juin 2011, 15:48:00

En effet c'est ubuesque d'avoir laissé un pays s'endetter à ce point.
Mais là au moins c'est visible.

Si on veut remplacer le système par un autre, il faut commencer par trouver un modèle cohérent et plus efficace.

Si la BCE avait monétisé la dette, on dormirait sur nos 2 oreilles sans rien savoir, mais on se plaindrait de voir notre pouvoir d'achat s'évaporer sans comprendre.

Dans le cas de la Grêce la somme n'est peut-être pas colossale, mais qu'est-ce qui empêcherait les autres pays de faire la même chose ?

La dette Grecque va coûter cher aux banques, puis aux contribuables pour une partie. Mais là au moins c'est clair et le dérappage peut s'arrêter.

La crise actuelle est due à un excés de dette privée. Ce n'est pas en la remplaçant par de la dette cachée qu'on évitera que le problème ne se reproduise.


http://la-chronique-agora.com/schauble- ... ion-grece/

L’attitude de l’Allemagne depuis décembre 2009 (et la première alerte sérieuse sur la solvabilité de la Grèce) continue de nous intriguer.
Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schaüble avait traîné des pieds pour secourir Athènes en janvier 2010, puis à nouveau durant la période de tractations qui a abouti à un premier plan de sauvetage de 110 milliards d’euros (impliquant le FMI qui n’intervient qu’en cas de menace réelle de faillite). Et voilà qu’il propose officiellement une “solution” — l’allongement de la maturité de la dette grecque — dont tout le monde sait qu’elle équivaut à un incident de crédit aux yeux des agences de notation.
La BCE, compte tenu de la faiblesse de ses fonds propres (cinq milliards d’euros) ne peut faire face à l’équivalent d’un “haircut” — même limité à 10% — sur les 60 milliards d’euros d’emprunts grecs qu’elle détient. Pas question d’accepter une restructuration sous forme de moratoire sur le versement des intérêts ou de conversion des emprunts courts en dette moyen terme, sur fond de risque de défaut à tout moment entre 2014 et 2018.
Quelle que soit la solution adoptée par les Européens — qui négocient âprement les termes d’un second plan de sauvetage d’une taille égale ou supérieure au premier, mis sur pied il y a tout juste un an… il faudra déployer des trésors de subtilité technique et sémantique pour convaincre Standard & Poors, Moody’s ou Fitch qu’il ne s’agit pas d’une restructuration mais bien d’un effort “volontaire et librement consenti” de la part des créanciers publics et privés en faveur d’un des membres de la Zone euro.
Il ne fait guère de doute que le Portugal et l’Irlande s’empresseront de vouloir bénéficier des mêmes accommodements. La City de Londres et Wall Street, du fait de leur exposition au risque de défaut de Dublin, se retrouveraient alors en première ligne.
Si le principe du volontariat apparaît déjà sujet à caution, qu’en sera-t-il de l’approche strictement comptable ? Une reconduction permet simplement de différer le constat d’une faillite ; gagner du temps ne résout pas le fond du problème.
Qui a envie de miser sur un cheval qui se dirige vers l’abattoir en boitant bas ?
▪ Ce n’est que l’un des aspects de la question soulevée par le cas grec : comment un pays en récession redevient-il solvable lorsque toutes les cures d’austérité les plus drastiques ne permettent pas de contenir la dérive des déficits ?
Même avec la meilleure volonté du monde, il ne sera pas possible de transformer la Grèce, l’Espagne ou l’Irlande en “petite Allemagne” en l’espace d’une décennie. Ces pays ne font pas le même le métier. Le hasard de l’histoire a voulu que l’Allemagne s’impose comme le partenaire privilégié d’un empire chinois en pleine résurrection économique, avec quatre fois plus de clients potentiels que l’ensemble du continent européen.
Faute de pouvoir combler deux siècles de retard industriel en deux décennies, l’Irlande et l’Espagne ont tenté de copier le modèle que leur proposaient l’Angleterre et les Etats-Unis. On parle là des deux pays qui ont axé leur développement sur l’immobilier et les services financiers… et qui font la pluie et le beau temps sur les marchés financiers.
Madrid et Dublin ont été encensés par les économistes libéraux jusqu’en 2008. Le modèle allemand était limite ringard eu égard au taux de croissance affiché par la plupart des pays périphériques de l’Europe depuis l’an 2000.
L’Allemagne affichait certes des excédents commerciaux vertigineux mais un PIB poussif et une consommation intérieure atone. Une équation vertueuse, mais qui produisait un résultat sinistre… et l’orthodoxie toute germanique de la BCE faisait office de véritable repoussoir aux yeux d’un investisseur de culture anglo-saxonne.
Les exemples à suivre, de 2003 à 2008, étaient le Royaume-Uni et l’Espagne. La rigueur allemande — héritée de la peur de revivre le cauchemar des années 20 — faisait figure d’anachronisme total dans un système économique basé sur la “grande modération”. Cette dernière recouvrant le mirage d’un cycle éternel de forte croissance — sans inflation — lié au réservoir inépuisable de main-d’oeuvre bon marché dans les pays émergents.
▪ Mais comme nous avons déjà eu l’occasion de le souligner, les gentilles fées de l’histoire ne sont pas les seules à s’être penchée sur le berceau de l’Allemagne à l’aube du 21ème siècle. Le célèbre mot d’ordre de George W. Bush, “tous propriétaires”, a causé des dégâts considérables dans l’ensemble des pays ayant fait de cette maxime leur priorité… pour le plus grand bonheur des établissements de crédit.
Le mirage du pavillon “Sam’suffit” (bien à soi) posé sur son arpent de verdure a fait plonger les Etats-Unis dans un océan de dettes. Des milliers de milliards de dollars de plus-values virtuelles procuraient aux naïfs emprunteurs un sentiment de richesse illusoire — comme si le krach japonais des années 90 était sans valeur prédictive.
N’oublions pas que dans les pays réputés les plus prospères, le taux de propriété est largement inférieur à 50%. Il est de 38% en moyenne en Suisse (et ce taux tombe sous les 20% dans le Canton de Genève ou la région de Berne et Zurich) ; il est de 43% en Allemagne, de 58% en France, de 67% en Angleterre et aux Etats-Unis.
Et maintenant, roulement de tambours : il culmine à 80% en Grèce et pulvérise la barre des 85% en Espagne… Impressionnant, n’est-ce pas !
Mais devinez le nom du champion du monde du taux de propriété… Vous donnez votre langue au chat ? Allez, un petit indice puisque “chat” rime avec… Cuba !
Caramba ! Cuba est bel et bien l’actuel leader planétaire… mais il n’en pas toujours été ainsi. Pas moins de 92% d’Espagnols étaient propriétaires de leur logement en 2002 ; la proportion dépassait 71% outre-Manche en 2003.
Il ne faut pas être sorti major de l’ENA ou titulaire d’une chaire à Harvard pour se poser la question suivante : le taux de propriété ne serait-il pas tout simplement inversement proportionnel à la solidité financière d’un pays à l’entame de la seconde décennie du 21ème siècle ?
Et le plus endetté des pays n’est-il pas le plus proche voisin de Cuba, c’est-à-dire la “toute puissante” Amérique… Qui ne parvient même plus à rehausser de quelques dizaines de milliards le plafond de sa dette ?
▪ Malgré tant de sombres augures économiques, symbolisés ce mardi par la première chute (-0,2%) des ventes de détail depuis juillet 2010, Wall Street confirmait à la mi-journée ses bonnes dispositions initiales. Le Nasdaq grimpait de 1,65% et affichait ainsi une performance comparable à celle de l’Euro-Stoxx 50 (+1,7%).
Le S&P s’adjugeait 1,5%, à 1 292 points ; le Dow Jones gagnait 1,4% à 12 120 points. Ces performances s’apparentaient à celles observées quelques heures plus tôt en Europe. Cependant, la poursuite de l’embellie survenue ce mardi n’est nullement garantie, si l’on tient compte du fait que les indices chinois flirtent dangereusement avec leurs planchers annuels.
Modifié en dernier par pierre30 le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.

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mps
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Message non lu par mps » 15 juin 2011, 18:33:00

Avant  de lire le reste, je hoquète en lisant ceci :

mps, une banque ne prend jamais de risque puisque les Etats se portent de toute façon garants de leurs pertes.

C'est avec des vannes pareilles qu'on construit ses convictions ?  L'Etat se porte garant des entreprises publiques, mais jamais des banques privées, évidemment.

S'il s'est porté garant pour les dépots des épargnants, ce n'est pas parce qu'ils étaint menacés, mais bien pour éviter des paniques de troupeau affolé.

En outre, il a consenti  des prêts aux banques pendant le bref moment où chacune se méfiait des autres, et que les échanges interbancaires et autres arbitrages étaient suspendus.

Certaines banques s'en sont tirées sans une égratignure, d'autres ont bu la tasse, mais l'Etat n'en a ressenti aucune effet,sauf peut-être une moins-value fiscale, bien entendu.
Modifié en dernier par mps le 15 juin 2011, 13:10:00, modifié 1 fois.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

lancelot
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Message non lu par lancelot » 15 juin 2011, 19:38:00

parenthèse ON :

Outre les calculs d'apothicaire pour évaluer ce qu'ont rapporté les différentes aides au secteur financier, je pense que ce que veulent dire les autres intervenants (et moi aussi) c'est que les conséquences de la conduite de ce secteur de l'économie, a savoir un comportement carrément irresponsable ..., les français (et les autres) en paient les conséquences.

Le responsable (en l'occurrence, une liste de personnes morales)   n'est donc pas condamné à réparer le préjudice ...

Pire, il s'en nourrit ....

parenthèse OFF :
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