Tordre le cou à un mythe : quand la dette cesse d'être un dû

[Georges]

" fermer une vieille caserne ou en prétoire de Justice déserté. Là au moins, on nerisque rien. ERREUR ! Même là, ca g....., ça défile, ça proteste, ça grève ..."

Tu parles d'une économie ! d'après la cours des compte le bénéfice de la vente des casernes et des bases fermées par Sarkozy rapporte et rapportera nettement moins que ce que coute les agrandissements, nouvelles scrutures et locaux, bâtiments pour accueillir les militaires et le matériel dans les bases et casernes restantes, sans compter le coût trés élevé du déménagement du matériel et des militaires déplacés, pris  totalement en charge par l'armée.
Je précise que de nombreux travaux sont fait actuellement dans des bases dont les fermetures sont programmées pour 2015/2017, à moins qu'un gouvernement de gauche ne supprime ce projet.

[Georges]

C'est aux citoyens de faire vivre la démocratie.
Ils sont responsables; ils ont donc tout intérêt à s'occuper de la politique qui est menée.

Pas besoin de révolution pour y parvenir. C'est déjà fait.

Le FN passera si il devient majoritaire. Le fait qu'il ne soit pas majoritaire n'est pas un défaut de démocratie.

Une vrai démocratie serait la proportionnelle au parlement; actuellement au mois 40% des électeurs n'y sont pas représentés

[pierre30]

Le micocosme des cruciverbistes jubile.

[Cobalt]

Naïf icon_biggrin c'est beau du certaine manière.

[pierre30]

C'était un pari débile : je retire. Désolé.

Sur le fond : la représentativité du parlement est un vieux problème. Doit-on prendre le risque d'une instabilité politique afin d'avoir un parlement représentatif ?

Quel que soit le parlement, la démocratie ne peut fonctionner correctement que si les citoyens sont convaincus de leur rôle. Cela inflence le fonctionnement du pays à tous les niveaux y compris économique.

[lancelot]

 

Sur le fond : la représentativité du parlement est un vieux problème. Doit-on prendre le risque d'une instabilité politique afin d'avoir un parlement représentatif ? (1)

Quel que soit le parlement, la démocratie ne peut fonctionner correctement que si les citoyens sont convaincus de leur rôle. Cela inflence le fonctionnement du pays à tous les niveaux y compris économique. (2)

- (1) - Oui. C'est le prix à payer éventuellement pour gagner en démocratie. Contourner cela revient à éliminer trop de votants. Il est inadmissible que les seconds tours ne laissent que deux choix ou trois aux élections majeures (Pdt + assemblée). De toute façon, on le voit à la présidentielle, les électeurs contournent la difficulté en s'exprimant au 1er tour et en votant avec ses pieds ou en bouchant le nez au second, ce qui entraine les même effets (juste décalés) qu'un proportionnelle ratée. Le Hic c'est que la proportionelle ratée on n'a pas encore connu, mais les alternances pas toujours choisies, on  n'a connu que cela.

- (2) - Oui, le parlement ne peut jouer son rôle que si il est le digne représentant du peuple et pas l'instrument d'un parti porté au pouvoir suprême.

[pierre30]

(1) je suis assez d'accord que le système devrait être modifié. D'autant plus que le quinquennnat a donné plus de pouvoir au président. Il faudrait probablement un parlement plus représentatif de la diversité politique. Cela éviterait peut-être une partie de l'agitation dans les rues à chaque réforme et améliorerait la capacité à faire évoluer le pays.

(2) N'exagérons rien : le parlement est élu et représente la majorité de l'opinion. Le système des partis en France n'a rien à voir avec le parti unique de l'URSS.

[Nombrilist]

Euh... Cite-moi une seule loi qui ne soit pas passée. Qu'on rigole ^^.

[pierre30]

Les lois sont votées par le parlement parce que celui-ci est, par conception, du côté du gouvernement. Sinon le gouvernement serait renversé.

Cette trop forte majorité induit des manifestations des gens qui se sentent mal ou pas représentés au parlement. Ainsi c'est la rue qui combat certaines réformes qui concernent le plus souvent les fonctionnaires. Pourquoi les fonctionnaires ? ben parce qu'ils dépendent plus de l'état que les salariés du privé.

Les réformes avortées suite aux manifs ne sont pas rares. A cela s'ajoute celles auxquelles le gouvernement renonce du fait des manifs prévisibles. C'est pour cela que la représentativité du parlement pose problème. En voulant donner au gouvernement les moyens de travailler, on arrive à un autre blocage.

[Nombrilist]

"le parlement est élu et représente la majorité de l'opinion."

Donc, ça c'est faux.

[mps]

Vous n'avez qu'à avoir un système à la proportionnelle, comme en Belgique.

[un artisan]

Le parlement dans sa forme actuelle me semble avoir perdu toute légitimité , car il n'existe plus de véritable opposition..

[Cobalt]

Le parlement dans sa forme actuelle me semble avoir perdu toute légitimité , car il n'existe plus de véritable opposition..

Oui,et en même temps comment marcher à contrecourant ?

[un artisan]

Il n'existe pas des myriades de solutions.. En disséquant les forces en présence,simple constat ,l'UMP et le PS disposent d'intellectuels ,le NPA ,le PC et même LE PG ne disposent ni de personnes crédibles intellectuellement et n'ont aucune finance...Personnellement je n'entrevois qu'une possibilité Coupat, conscients que cet homme véritable novateur dans ses idées ,dans son approche serait il me semble le seul vrai opposant...Je sais ,excusez moi ,je prêche pour ma chapelle idéologique... 

[un artisan]

Trente ans de chômage de masse, de « crise », de croissance en berne, et l’on voudrait encore nous faire croire en l’économie. Trente ans ponctués, il est vrai, par quelques entractes d’illusion: l’entracte 1981-83, illusion qu’un gouvernement de gauche pourrait faire le bonheur du peuple ; l’entracte des années fric (1986-89), où nous deviendrions tous riches, hommes d’affaires et boursicoteurs ; l’entracte Internet (1998-2001), où nous trouverions tous un emploi virtuel à force de rester branchés, où la France multicolore mais une, multiculturelle et cultivée, remporterait toutes les coupes du monde. Mais voilà, nous, on a dépensé toutes nos réserves d’illusion, on a touché le fond, on est à sec, sinon à découvert. À force, on a compris ceci : ce n’est pas l’économie qui est en crise, c’est l’économie qui est la crise;ce n’est pas le travail qui manque, c’est le travail quiest en trop ; tout bien pesé, ce n’est pas la crise, maisla croissance qui nous déprime. Il faut l’avouer : la litanie des cours de Bourse nous touche à peu près autant qu’une messe en latin.