L'affaire UIMM
L'affaire UIMM
Ca date un peu mais ça m'a bien fait rire sur le coup :
Affaire UIMM : Parisot déboutée
La patronne des patrons avait porté plainte pour diffamation contre l'ancien dirigeant de l'UIMM, qui l'accuse d'avoir été au courant plus tôt qu'elle ne le dit de l'affaire des retraits suspects.
Le 17e chambre civil du Tribunal de grande instance de Paris a débouté, lundi 2 mars, Laurence Parisot de sa plainte en diffamationcontre l'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Daniel Dewavrin.
"De sacrés menteurs"
Cette plainte s'inscrit dans le contexte de l'affaire de retraits suspects de fonds en liquide qui frappe, pour un montant de 16,5 millions d'euros, la fédération patronale. Le 8 mars 2008, Laurence Parisot affirmait dans Le Monde n'avoir appris cette affaire que la veille de sa révélation par Le Figaro, le 25 septembre 2007. Une version immédiatement contestée par Daniel Dewavrin sur France Inter ("Elle ne dit pas qu'elle savait depuis longtemps que ces choses-là existaient, qu'elle en a tiré profit pour mener sa politique"), selon qui Laurence Parisot avait été informée le 21 juin par Denis Gautier-Sauvagnac, alors président de l'UIMM.
Ces propos, confirmés par un autre ancien président de l'UIMM, Arnaud Leenhardt, avaient provoqué la fureur de Laurence Parisot. Qualifiant les dirigeants de "sacrés menteurs", elle avait déposé plainte en diffamation, réclamant 1 euro symbolique.
"Je vois, ça continue"
Lors de l'audience du 19 janvier, Laurence Parisot avait martelé que les propos de Daniel Dewavrin étaient "objectivement faux" et portaient "atteinte à [son] image, à [sa] crédibilité, et au fond à [son] honneur". Daniel Dewavrin avait lui décrit la scène qui aurait vu, en juin 2007, Laurence Parisot discuter des retraits de fonds suspects avec Denis Gautier-Sauvagnac. "Est-ce que les pratiques continuent?", aurait-elle dit, suscitant un sourire de son interlocuteur, avant de lâcher: "je vois, ça continue". Une version corroborée par Denis Gautier-Sauvagnac, qui avait affirmé avoir discuté du sujet avec Laurence Parisot début juin 2007.
Par ailleurs, un texto envoyé par Laurence Parisot à Cathy Kopp, le 15 juin 2007, a été abordé lors des débats, car il était libellé ainsi: "DGS ne lâche rien!". La dirigeante patronale a affirmé qu'elle se référait aux négociations sur la pénibilité.
Cet épisode judiciaire a révélé au grand jour les tensions existant entre le Medef et l'UIMM, qui avait soutenu un autre candidat que Laurence Parisot lors de l'élection de cette dernière à la tête de l'organisation patronale, en 2005.
--> http://www.challenges.fr/actualites/ent ... outee.html
Parisot est une petite menteuse, il faudrait lui donner une fessée déculottée devant tout le monde ! icon_mrgreen
Affaire UIMM : Parisot déboutée
La patronne des patrons avait porté plainte pour diffamation contre l'ancien dirigeant de l'UIMM, qui l'accuse d'avoir été au courant plus tôt qu'elle ne le dit de l'affaire des retraits suspects.
Le 17e chambre civil du Tribunal de grande instance de Paris a débouté, lundi 2 mars, Laurence Parisot de sa plainte en diffamationcontre l'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Daniel Dewavrin.
"De sacrés menteurs"
Cette plainte s'inscrit dans le contexte de l'affaire de retraits suspects de fonds en liquide qui frappe, pour un montant de 16,5 millions d'euros, la fédération patronale. Le 8 mars 2008, Laurence Parisot affirmait dans Le Monde n'avoir appris cette affaire que la veille de sa révélation par Le Figaro, le 25 septembre 2007. Une version immédiatement contestée par Daniel Dewavrin sur France Inter ("Elle ne dit pas qu'elle savait depuis longtemps que ces choses-là existaient, qu'elle en a tiré profit pour mener sa politique"), selon qui Laurence Parisot avait été informée le 21 juin par Denis Gautier-Sauvagnac, alors président de l'UIMM.
Ces propos, confirmés par un autre ancien président de l'UIMM, Arnaud Leenhardt, avaient provoqué la fureur de Laurence Parisot. Qualifiant les dirigeants de "sacrés menteurs", elle avait déposé plainte en diffamation, réclamant 1 euro symbolique.
"Je vois, ça continue"
Lors de l'audience du 19 janvier, Laurence Parisot avait martelé que les propos de Daniel Dewavrin étaient "objectivement faux" et portaient "atteinte à [son] image, à [sa] crédibilité, et au fond à [son] honneur". Daniel Dewavrin avait lui décrit la scène qui aurait vu, en juin 2007, Laurence Parisot discuter des retraits de fonds suspects avec Denis Gautier-Sauvagnac. "Est-ce que les pratiques continuent?", aurait-elle dit, suscitant un sourire de son interlocuteur, avant de lâcher: "je vois, ça continue". Une version corroborée par Denis Gautier-Sauvagnac, qui avait affirmé avoir discuté du sujet avec Laurence Parisot début juin 2007.
Par ailleurs, un texto envoyé par Laurence Parisot à Cathy Kopp, le 15 juin 2007, a été abordé lors des débats, car il était libellé ainsi: "DGS ne lâche rien!". La dirigeante patronale a affirmé qu'elle se référait aux négociations sur la pénibilité.
Cet épisode judiciaire a révélé au grand jour les tensions existant entre le Medef et l'UIMM, qui avait soutenu un autre candidat que Laurence Parisot lors de l'élection de cette dernière à la tête de l'organisation patronale, en 2005.
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Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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Re: L'affaire UIMM
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Le procès du détournement présumé de plusieurs millions d'euros des caisses de l'UIMM au profit d'organisations syndicales s'ouvre ce lundi au tribunal correctionnel de Paris, devant lequel comparaissent l'ex-patron de la puissante fédération de la métallurgie, Denis Gautier Sauvagnac, et huit cadres dirigeants.
La première journée devrait être largement consacrée à des problèmes de procédure, avec l'examen, notamment, de questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) déposées par deux avocats de la défense.
L'avocat de Denis Gautier-Sauvagnac, Jean Yves Leborgne, entend ainsi contester la légitimité des poursuites pour abus de confiance de son client par le juge d'instruction qui, dit-il, a estimé que "toutes les dépenses non-justifiées de l'UIMM devaient être considérées comme présumées frauduleuses".
"C'est une présomption de culpabilité contraire au principe de présomption d'innocence", dénonce Me Leborgne, qui rappelle que les syndicats professionnels relevaient à l'époque des faits de la loi dite Waldeck-Rousseau de 1884, qui ne leur fixait aucune obligation de tenue et de publication de comptes.
S'il estime la question recevable, le tribunal peut transmettre la QPC à la Cour de cassation et suspendre l'audience. Dans le cas contraire, il passera outre et décidera la poursuite des débats.
Au centre du procès, qui se tiendra jusqu'au 22 octobre, figure l'une des plus anciennes et influentes fédérations patronales françaises, l'Union des industries et métiers de la métallurgie, prépondérante dans les négociations sociales et dans l'élection du patron des patrons français.
Parmi les dix prévenus se trouvent l'ex-président de l'UIMM Daniel Dewavrin, le délégué général adjoint Dominique de Calan, la chef du service comptable Dominique Renaud et l'UIMM en tant que personne morale, représentée par son Secrétaire général Jean-Pierre Fine.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur L'expansion.fr
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: L'affaire UIMM
c'est beau de voir le patronat et des responsables syndicaux main dans la main
Re: L'affaire UIMM
Malheureusement la justice étant en la matière d'une lenteur à faire pâlir une limace, les gens ne vont pas suivre cette affaire qui révèle des pratiques totalement inadmissibles.
- Nombrilist
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Re: L'affaire UIMM
Au gnouf toute cette chienlit. Le MEDEF, Schreck, Tibo et consorts. Il y en a marre de se faire balader par ces pantins.
Re: L'affaire UIMM
Gautier-Sauvagnac ne lâche pas de noms AFP 09/10
La justice s’interroge sur la destination de 16 millions d’euros retirés en liquide des caisses de l’Entraide professionnelle des industries et des métaux.
L’ancien patron de l’UIMM Denis Gautier-Sauvagnac s’est refusé mercredi à révéler au tribunal correctionnel de Paris les noms des organisations et personnalités qui ont reçu des enveloppes d’argent liquide de la puissante fédération de la métallurgie. La justice s’interroge sur la destination de quelque 16 millions d’euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de l’Entraide professionnelle des industries et des métaux (Epim), une structure de l’UIMM destinée à apporter «un appui moral et matériel» à ses adhérents subissant un conflit du travail.
(...)
Re: L'affaire UIMM
Je crois que aujourd'hui on a eu la réponse. Destinataires: les 5 syndicats représentatifs et le syndicat étudiant:
http://www.liberation.fr/societe/2013/1 ... ats_939391
Je me sens parfois profondément découragé .
http://www.liberation.fr/societe/2013/1 ... ats_939391
Je me sens parfois profondément découragé .
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