Les SCOP, alternative à la financiarisation de l'économie

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Incognito
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Message non lu par Incognito » 25 nov. 2010, 00:25:00

Je doute au plus au point que le modèle des SCOP soit capable de financer les entreprises qui ont le plus besoin de capital. A titre d'exemple, les fonds propres de ma société, c'est 500.000 € par employé.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)

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racaille
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Message non lu par racaille » 25 nov. 2010, 00:33:00

C'est pas moi qui aurais les compétences pour te répondre mais tu as raison ça parait un peu difficile à concrétiser. Je doute de toute façon qu'un travailleur ayant un boulot dans une petite scop à visage humain, où il se sent bien intégré, aurait idée de tout plaquer pour rejoindre une société où il lui faudrait débourser au moins 500.000 euros afin de pouvoir faire quoi que ce soit.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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mps
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Message non lu par mps » 25 nov. 2010, 10:02:00

En fait, une scop nait et survit de conditions particulières.

Une boite en faillite, sans clientèle ou équipement directement valorisable, peut être laissée au personnel pour l'euro symbolique.
La mayonnaise peut prendre, si le personnel est ultra motivé et accepte de ne se payer que sur les bénéfices jusqu'à retour à un régime de rentrées normales, tout en vivant sur leurs indemnités de licenciement publiques. Beaucoup de tentatives, peu de réussites.

Autres scop qui peuvent marcher : le regroupement d'artisans. Soit qu'ils représentent par exemple tous les métiers du bâtment ; sot qu'ils offrent un service à plusieurs collègues.
Genre 6 plombiers pour une adresse Internet, des prix forfaitaires, et on se répartit le boulot. D'expérience, e vois que cela ne dure guère en général.

Vient alors le problème de la direction : en général, le personnel a tant entendu dire que le patron ne foutait rien qu'il pense pouvoir s'en passer, et instaure un genre de "directoire". Pour d'apercevoir rapidement que cet amateurisme ne mène pas à grand chose ... Il faut alors en engager un et le payer, mais aussi lui reconnaître une certaine autorité.

La formule a le mérite d'exister, mais est loin d'aller de soi ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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