Camille a écrit : ↑20 janv. 2023, 15:05:03
Tu n'en parles pas mais tu fais pourtant de l'espérance de vie le seul critère viable pour déterminer la pénibilité. Tout en disant, en plus, que l'espérance de vie n'est pas liée aux conditions de travail mais avant tout aux conditions de vie. Bref, on retrouve ton délire relativiste, la pénibilité n'existe pas.
Peut-être me suis-je mal fait comprendre...
C'est
@Yakiv qui a évoqué la pénibilité et l'espérance de vie, pas moi.
Moi, j'ai dit que je ne veux pas prendre en compte ces critères dans le calcul de la retraite :
- je ne veux pas tenir compte de l'espérance de vie parce qu'elle dépend des modes de vie et pas des conditions de travail,
- je ne veux pas tenir compte de la pénibilité en général, parce que ça me semble trop compliqué, et source de revendications catégorielles que je souhaite justement écarter.
Les troubles squelettiques n'existent pas, travailler la nuit ou sous températures extrêmes n'a aucune incidence sur la santé, tout comme les produits chimiques ou le bruit. Tout ça est très subjectif, on n'a aucun moyen en 2023 pour ausculter les patients et faire le lien avec leur travail. Et évidemment, il n'y a jamais eu la moindre étude sur le sujet.
Ah, je ne dis pas que tout ça n'existe pas. Je dis juste que les TMS n'ont pas d'impact sur l'espérance de vie, il n'y a pas à en tenir compte pour le calcul de la retraite.
Yakiv a écrit : ↑20 janv. 2023, 15:38:38
Si les travailleurs pauvres vivent en moyenne 7 à 13 ans de moins que les cadres sups, c'est parce que ce sont des alcolos, des fumeurs et des crados qui sont décidément trop c... pour prendre soins de leur santé. Les riches eux, ils savent, c'est pas pareil, ils sont pas débiles comme les autres.
Du coup, ça n'a rien à voir avec le travail et il n'y a strictement rien à faire.
Merci Johanono.
C'est un fait que certains problèmes de santé publique ayant un impact direct et négatif sur l'espérance de vie touchent davantage les catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées.
Par exemple,
l’obésité touche de manière inégale les milieux sociaux. Dans le même ordre d'idées, il apparaît que
l’obésité touche quatre fois plus les enfants d’ouvriers que ceux de cadres. La faute aux conditions de travail, peut-être ? Ou plus sûrement aux modes de vie ?
De même, l'alcoolisme, s'il touche toutes les catégories sociales, impacte quand même un peu plus les ouvriers
(source). La faute aux conditions de travail, peut-être ? Ou plus sûrement aux modes de vie ?
Même constat pour le tabagisme :
fumer est de plus en plus un marqueur social. La faute aux conditions de travail, peut-être ? Ou plus sûrement aux modes de vie ?