Uber Files : révélations sur les pratiques de lobbying du géant du VTC

[Camille]

Sauf si on considère que c'est du salariat déguisé. Uber est officiellement client mais dans la pratique, c'est bien lui qui dicte tout et n'apporte aucune garantie à ses chauffeurs.

[les orteils]

Il fallait libéraliser le secteur mais pas en permettant ainsi aux entreprises d'exploiter des candidats au travail. Ce salariat déguisé sans contraintes pour l'entreprise est scandaleux.
Macron voulait libérer l'économie de certaines entraves mais là on va trop loin tout en constatant que la France n'a pas le monopole du phénomène.

[merlin]

Cette affaire est très grave mais tous les macronistes ne trouveront rien à redire, à la manière de Schiappa qui n'est revenue que pour faire de la lèche.
Moderniser le transport "taxi"et favoriser les emplois, cela passait par une structuration des VTC. Pas par une traitrise à la France, au gouvernement et une incitation extrême au dumping social.
Macron finira comme Sarko.

Parce qu'il a créé des dizaines de milliers d'emplois ? Curieux.

des emplois ???
elle est bonne celle la.
pas de congés payés
pas de mutuelle
pas de retraite (ou si peu)
pas de couverture arret maladie
pas de smic
aucune protection du code du travail
pas de visite médicale ni de suivi
toutes les discriminations sont possibles
etc .. etc ...

c'est ça la définition d'un emploi pour un extrème centriste ???

Les chauffeurs uber sont des indépendants, non ? Ils ont donc les mêmes conditions que tous les indépendants. Je me trompe ?

Si c'était de vrais indépendants pourquoi la cour de cassation a validé a plusieurs reprises des requalifications de chauffeurs installant de fait une jurisprudence très solide ?
Alors, un président qui crée des emplois illégaux, je reconnais qu'il fallait oser, mais comptez pas sur l'opposition pour renoncer à une commission d'enquete, légale, elle.

[Yakiv]

Le plus triste dans cette histoire je trouve, c'est que Macron se défende en mode "fier de l'avoir fait".
On peut toujours discuter de l'intérêt des emplois Uber pour la France, mais vu les conditions d'emploi, les exceptions fiscales et la méthode employée, il n'y a pas de quoi en être fier.

[Camille]

Il prétend que ça a contribué à faire baisser le chômage des jeunes. Il balance ça comme chiffre et sans étude d'impact évidemment. Heureusement qu'une commission parlementaire est en préparation pour nous éclairer sur ce qu'Uber a apporté de bénéfique.

[Papibilou]

Sauf si on considère que c'est du salariat déguisé. Uber est officiellement client mais dans la pratique, c'est bien lui qui dicte tout et n'apporte aucune garantie à ses chauffeurs.

Là vous touchez un point de l'égalité du modèle que je ne conteste pas. Mais jusqu'à présent seuls 2 chauffeurs ont été considérés par les prud'hommes pour salariat déguisé. S'il y a eu si peu d'affaires c'est sans doute parce que la plupart des chauffeurs préfèrent une certaine indépendance ( nombre d'heures de travail, périodes de vacances etc..). Il ne faut pas croire que le salariat est toujours plébiscité.

[Papibilou]

Si c'était de vrais indépendants pourquoi la cour de cassation a validé a plusieurs reprises des requalifications de chauffeurs installant de fait une jurisprudence très solide ?
Alors, un président qui crée des emplois illégaux, je reconnais qu'il fallait oser, mais comptez pas sur l'opposition pour renoncer à une commission d'enquete, légale, elle.

Je connais 2 jugements des prud'hommes. Sur la totalité des chauffeurs ça ne semble pas gêner outre mesure ces chauffeurs de ne pas être salariés. Et je ne compte pas sur l'opposition pour quoi que ce soit.

[merlin]

Si c'était de vrais indépendants pourquoi la cour de cassation a validé a plusieurs reprises des requalifications de chauffeurs installant de fait une jurisprudence très solide ?
Alors, un président qui crée des emplois illégaux, je reconnais qu'il fallait oser, mais comptez pas sur l'opposition pour renoncer à une commission d'enquete, légale, elle.

Je connais 2 jugements des prud'hommes. Sur la totalité des chauffeurs ça ne semble pas gêner outre mesure ces chauffeurs de ne pas être salariés. Et je ne compte pas sur l'opposition pour quoi que ce soit.

Hé oui, votre poulain a aussi dynamité le code du travail sur son volet indemnitaire.
Les prud'hommes ne pouvant être saisis autrement que par un salarié, le cout de la procédure et son faible gain entraine comme prévu une forte désaffection pour cette instance judiciaire.
De plus subsiste encore la "peur" des prud'hommes. Beaucoup de salariés ne veulent pas y passer car ils ont le sentiment qu'après ils seront
marqués au fer rouge. (vous savez le petit coup de fil que l'on se passe entre patrons ou recruteurs pour en savoir un peu plus).
Bref :
la vraie question est ; la requalification est elle possible ? la réponse est oui.

Le statut a donc bel et bien été jugé par la plus haute cour comme étant du salariat déguisé.

Que l'hyper centriste renaissant se gargarise de faire l'apologie de Uber, ce n'est pas mon pb, c'est plutot le votre.

[Snark]

Uber Files : "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre", réagit Emmanuel Macron

https://www.ladepeche.fr/2022/07/12/ube ... 431399.php

Je serais sa maitresse je lui filerais une bonne paire de claques .

[Papibilou]

Uber Files : "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre", réagit Emmanuel Macron

https://www.ladepeche.fr/2022/07/12/ube ... 431399.php

Je serais sa maitresse je lui filerais une bonne paire de claques .

Quand c'est Chirac, tout le monde sourit. Quand c'est Macron ... chocking !

[Papibilou]

Hé oui, votre poulain a aussi dynamité le code du travail sur son volet indemnitaire.
Les prud'hommes ne pouvant être saisis autrement que par un salarié, le cout de la procédure et son faible gain entraine comme prévu une forte désaffection pour cette instance judiciaire.
De plus subsiste encore la "peur" des prud'hommes. Beaucoup de salariés ne veulent pas y passer car ils ont le sentiment qu'après ils seront
marqués au fer rouge. (vous savez le petit coup de fil que l'on se passe entre patrons ou recruteurs pour en savoir un peu plus).
Bref :
la vraie question est ; la requalification est elle possible ? la réponse est oui.

Le statut a donc bel et bien été jugé par la plus haute cour comme étant du salariat déguisé.

Que l'hyper centriste renaissant se gargarise de faire l'apologie de Uber, ce n'est pas mon pb, c'est plutôt le votre.

Vous utilisez des termes inadéquats:
Macron n'est pas mon poulain mais le moins éloigné de mes conviction de sensibilité social démocrate. Et ça ne m'empêchera pas de considérer ces action avec un minimum d'objectivité.
Je ne fais pas l'apologie de Uber, je fais un constat: ils ont créé des emplois et le pays en a sacrément besoin.
Voici un jugement récent (il y en a très peu).
https://www.ladepeche.fr/2022/05/23/tou ... 0chauffeur.

La requalification est elle possible, vous répondez oui et moi aussi. Les 30 000 chauffeurs uber en ont ils profité pour faire requalifier leur contrat en contrat de salarié ? Non. Pourquoi d'après vous ? Parce qu'ils avaient tous, les 30 000, peur d'être marqués à l'encre rouge ? Allons donc, un peu de jugeote. Je vais vous donner ma réponse: ils gagnent leur vie sans payer une licence de taxi un prix exorbitant. Ils bénéficient des mêmes droits que tous les indépendants (y compris les chauffeurs de taxi indépendants) qui cotisent au RSSI (ex RSI) : retraite, maladie mais comme tous les commerçants et artisans ils n'ont pas de congés payés. Qu'est ce qui ferait de ces cas une honte pour la France, qu'ils ne soient pas salariés? Mais tout le monde ne veut pas être salarié, croyez moi.

Les cas de Deliveroo sont, eux, autrement plus inquiétants. Et là je pense qu'il faudrait faire le ménage, mais rappelez vous que ces boites donnent du boulot mais n'ont nullement le moyens de payer des salariés.

[merlin]

Hé oui, votre poulain a aussi dynamité le code du travail sur son volet indemnitaire.
Les prud'hommes ne pouvant être saisis autrement que par un salarié, le cout de la procédure et son faible gain entraine comme prévu une forte désaffection pour cette instance judiciaire.
De plus subsiste encore la "peur" des prud'hommes. Beaucoup de salariés ne veulent pas y passer car ils ont le sentiment qu'après ils seront
marqués au fer rouge. (vous savez le petit coup de fil que l'on se passe entre patrons ou recruteurs pour en savoir un peu plus).
Bref :
la vraie question est ; la requalification est elle possible ? la réponse est oui.

Le statut a donc bel et bien été jugé par la plus haute cour comme étant du salariat déguisé.

Que l'hyper centriste renaissant se gargarise de faire l'apologie de Uber, ce n'est pas mon pb, c'est plutôt le votre.

Vous utilisez des termes inadéquats:
Macron n'est pas mon poulain mais le moins éloigné de mes conviction de sensibilité social démocrate. Et ça ne m'empêchera pas de considérer ces action avec un minimum d'objectivité.
Je ne fais pas l'apologie de Uber, je fais un constat: ils ont créé des emplois et le pays en a sacrément besoin.
Voici un jugement récent (il y en a très peu).
https://www.ladepeche.fr/2022/05/23/tou ... 0chauffeur.

La requalification est elle possible, vous répondez oui et moi aussi. Les 30 000 chauffeurs uber en ont ils profité pour faire requalifier leur contrat en contrat de salarié ? Non. Pourquoi d'après vous ? Parce qu'ils avaient tous, les 30 000, peur d'être marqués à l'encre rouge ? Allons donc, un peu de jugeote. Je vais vous donner ma réponse: ils gagnent leur vie sans payer une licence de taxi un prix exorbitant. Ils bénéficient des mêmes droits que tous les indépendants (y compris les chauffeurs de taxi indépendants) qui cotisent au RSSI (ex RSI) : retraite, maladie mais comme tous les commerçants et artisans ils n'ont pas de congés payés. Qu'est ce qui ferait de ces cas une honte pour la France, qu'ils ne soient pas salariés? Mais tout le monde ne veut pas être salarié, croyez moi.

Les cas de Deliveroo sont, eux, autrement plus inquiétants. Et là je pense qu'il faudrait faire le ménage, mais rappelez vous que ces boites donnent du boulot mais n'ont nullement le moyens de payer des salariés.

en fait vous etes d'accord pour que les autres travaillent sans salaire garanti, sans congés payés, sans protection sociale, sans la protection du code du travail, sans couverture maladie, sans assurance chomage et sans retraite etc etc ....
Bravo l"esprit de solidarité. c'est évident ; vous etes un grand humaniste, comme votre poulain.

[Camille]

J'avoue que le côté social-démocrate de @Papibilou m'échappe (j'aurais dit conservateur/libéral-conservateur comme Fillon), mais soit. Pour exercer en auto-entrepreneuse parallèlement à mon activité salariée, ce n'est pas un régime attrayant. Dans mon cas, j'exerce une activité de prestations de services, comme ces chauffeurs Uber, et je dois payer 22 % de cotisations sociales sur mon chiffre d'affaires trimestriel, CSG - CRDS de 9.70 %, 7.50 % de "prélèvement de solidarité" et même l'ex-taxe professionnelle (cotisation foncière des entreprises) ! Et si on atteint une somme importante mais pas tant que ça (36 500 € sur l'année), on a en plus la TVA à payer.

On est donc à un niveau équivalent des charges sociales retenues sur le salaire d'un salarié, mais bien sûr sans congés payés, sans congé maladie et on est en outre exclu des principaux dispositifs de "pouvoir d'achat" promis par le gouvernement. Peut-être ne veulent-ils pas être salariés mais en tout cas, tous les auto-entrepreneurs que je connais se disent étouffés par des cotisations qui ne leur profitent qu'à peine. Parce que pour ouvrir des droits à la retraite, il faut en outre atteindre un certain seuil de chiffre d'affaires annuel. Pas étonnant que Macron veuille pérenniser ce système, c'est tout bénef' : davantage de recettes fiscales pour l'Etat contre peu de protection contre les événements de la vie (perte d'activité, maladie, etc).

[Yakiv]

Vous utilisez des termes inadéquats:
Macron n'est pas mon poulain mais le moins éloigné de mes conviction de sensibilité social démocrate. Et ça ne m'empêchera pas de considérer ces action avec un minimum d'objectivité.
Je ne fais pas l'apologie de Uber, je fais un constat: ils ont créé des emplois et le pays en a sacrément besoin.
Voici un jugement récent (il y en a très peu).
https://www.ladepeche.fr/2022/05/23/tou ... 0chauffeur.

La requalification est elle possible, vous répondez oui et moi aussi. Les 30 000 chauffeurs uber en ont ils profité pour faire requalifier leur contrat en contrat de salarié ? Non. Pourquoi d'après vous ? Parce qu'ils avaient tous, les 30 000, peur d'être marqués à l'encre rouge ? Allons donc, un peu de jugeote. Je vais vous donner ma réponse: ils gagnent leur vie sans payer une licence de taxi un prix exorbitant. Ils bénéficient des mêmes droits que tous les indépendants (y compris les chauffeurs de taxi indépendants) qui cotisent au RSSI (ex RSI) : retraite, maladie mais comme tous les commerçants et artisans ils n'ont pas de congés payés. Qu'est ce qui ferait de ces cas une honte pour la France, qu'ils ne soient pas salariés? Mais tout le monde ne veut pas être salarié, croyez moi.

Les cas de Deliveroo sont, eux, autrement plus inquiétants. Et là je pense qu'il faudrait faire le ménage, mais rappelez vous que ces boites donnent du boulot mais n'ont nullement le moyens de payer des salariés.

Sauf qu'un indépendant va la plupart du temps déterminer le prix de son travail par exemple.
À ce que je sache, ce n'est pas le cas des chauffeurs Uber, il y a vraiment un sujet sur le salariat déguisé.

[Golgoth]

Soyons donc objectif. Si Macron ne bénéficiait pas de l’immunité, Anticor aurait déjà déposé une plainte en rapport avec cette affaire. Du coup ils se rattrapent sur les sous-fifres comme Benala. .