Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Encore faut il que le voisinage accepte l'implantation d'une usine. Ce n'est pas le cas à Marignane où Satys veut installer une usine qui produit des peintures pour l'aéronautique. Le maire, d'abord favorable, a changé d'avis devant la réaction des habitants.
https://aeromorning.com/blog/satys-conf ... %20mondial.
Il n'y a pas que les éoliennes qui trouvent des opposants. A vrai dire les français veulent être payés mais à condition que les nuisances restent en Chine.
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Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
A leur place, je réagirais pareil. C'est le jeu. Par exemple, je ne vois pas pourquoi je devrais accepter que ma santé soit mise en danger pour le bien-être d'une poignée de travailleurs. Les solvants de peinture, c'est quand même de la belle saloperie.pierre30 a écrit : ↑12 nov. 2021, 11:42:12Encore faut il que le voisinage accepte l'implantation d'une usine. Ce n'est pas le cas à Marignane où Satys veut installer une usine qui produit des peintures pour l'aéronautique. Le maire, d'abord favorable, a changé d'avis devant la réaction des habitants.
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Il n'y a pas que les éoliennes qui trouvent des opposants. A vrai dire les français veulent être payés mais à condition que les nuisances restent en Chine.
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
En résumé : les gens chouinent parce qu'il y a trop de chômage, mais ne veulent surtout pas d'usines à côté de chez eux.
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
C'est un bon résumé. Pas d'usine, pas d'agriculteurs, pas d'eolienne, pas de chasseurs, pas de voisins penibles ...
Des hermites ? On est peut etre un peu trop nombreux.
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Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
ça dépend de l'usine. Mais si c'est du solvant pour peinture, c'est clair que tout le monde préfèrera que ça s'implante au milieu des champs.
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Tu viens d'écrire toi-même la suite du scénario: ce nivau de démocratie est un luxe que nous ne pouvons plus financer.Nombrilist a écrit : ↑12 nov. 2021, 11:51:12A leur place, je réagirais pareil. C'est le jeu. Par exemple, je ne vois pas pourquoi je devrais accepter que ma santé soit mise en danger pour le bien-être d'une poignée de travailleurs. Les solvants de peinture, c'est quand même de la belle saloperie.pierre30 a écrit : ↑12 nov. 2021, 11:42:12Encore faut il que le voisinage accepte l'implantation d'une usine. Ce n'est pas le cas à Marignane où Satys veut installer une usine qui produit des peintures pour l'aéronautique. Le maire, d'abord favorable, a changé d'avis devant la réaction des habitants.
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Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Je crois bien que j'en suis malheureusement d'accord.Hector a écrit : ↑12 nov. 2021, 14:21:07Tu viens d'écrire toi-même la suite du scénario: ce nivau de démocratie est un luxe que nous ne pouvons plus financer.Nombrilist a écrit : ↑12 nov. 2021, 11:51:12A leur place, je réagirais pareil. C'est le jeu. Par exemple, je ne vois pas pourquoi je devrais accepter que ma santé soit mise en danger pour le bien-être d'une poignée de travailleurs. Les solvants de peinture, c'est quand même de la belle saloperie.pierre30 a écrit : ↑12 nov. 2021, 11:42:12Encore faut il que le voisinage accepte l'implantation d'une usine. Ce n'est pas le cas à Marignane où Satys veut installer une usine qui produit des peintures pour l'aéronautique. Le maire, d'abord favorable, a changé d'avis devant la réaction des habitants.
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Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
https://www.latribune.fr/technos-medias ... 02089.html
Indéniable réussite économique, les startups dépendent largement des Gafam. L'innovation et la capacité de développement US plus fortes que le pentagone.
Indéniable réussite économique, les startups dépendent largement des Gafam. L'innovation et la capacité de développement US plus fortes que le pentagone.
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Le succès très relatif de la "French Tech" confirme que nous avons une capacité d'innovation industrielle assez faible. Cela renvoie probablement à des déterminants culturels. Il y a aussi notre appartenance à l'UE, qui entrave clairement notre capacité d'innovation. Dans ces conditions, il est illusoire de croire que les "nouvelles technologies" compenseront les pertes d'emplois dans l'industrie "traditionnelle".pierre30 a écrit : ↑17 janv. 2022, 07:20:15https://www.latribune.fr/technos-medias ... 02089.html
Indéniable réussite économique, les startups dépendent largement des Gafam. L'innovation et la capacité de développement US plus fortes que le pentagone.
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Comment expliquez vous que l'Europe entrave notre capacité d'innovation ?johanono a écrit : ↑17 janv. 2022, 09:27:16Le succès très relatif de la "French Tech" confirme que nous avons une capacité d'innovation industrielle assez faible. Cela renvoie probablement à des déterminants culturels. Il y a aussi notre appartenance à l'UE, qui entrave clairement notre capacité d'innovation. Dans ces conditions, il est illusoire de croire que les "nouvelles technologies" compenseront les pertes d'emplois dans l'industrie "traditionnelle".pierre30 a écrit : ↑17 janv. 2022, 07:20:15https://www.latribune.fr/technos-medias ... 02089.html
Indéniable réussite économique, les startups dépendent largement des Gafam. L'innovation et la capacité de développement US plus fortes que le pentagone.
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
On a déjà beaucoup parlé de la nécessaire réindustrialisation du pays.Pas de réindustrialisation sans changements culturels !
Le renouveau de l'industrie passe par une redécouverte et une promotion nouvelle de ses métiers, explique Laurent Champaney.
suite
Un aspect est souvent ignoré : le déterminant culturel. En effet, les mentalités françaises sont globalement assez peu attachés à l'industrie. Il en résulte des choix assez peu favorables à l'industrie : consommateurs qui achètent des produits importés, jeunes travailleurs qui délaissent l'industrie pour travailler dans d'autres filières, etc. Le renouveau industriel passera aussi par un changement des mentalités.
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Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Il faut dire que les industriels ne se sont pas beaucoup illustrés dans des actions en faveur de la préservation de l'environnement et de la santé humaine jusqu'à présent. Ils ont semé dans les années 50 à 90. Ils récoltent depuis l'an 2000. En gros. Après, industrie ne veut pas forcément dire rejets dans l'environnement. De quelles industries parle-t-on au juste ?
Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
On a compris que tu es attaché à cette idée de décroissance, que c'est important pour toi, mais il faut bien une activité économique pour faire vivre les gens. Or l'agriculture, ça pollue. L'industrie, ça pollue. Et les services, en général, ça pollue aussi (ne serait-ce que parce qu'ils nécessitent des déplacements). Donc si on suit ta logique, il faut supprimer toute activité économique en France.
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Re: Quand « usine » n’est plus un « gros mot » : en France, la lente résurrection de l’industrie
Commençons par vivre et produire le plus proprement possible avant de parler de décroissance.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
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