Des aides pour partir en vacances, est-ce choquant ?

[Nombrilist]

Pour moi, tout cela n'est pas important. C'est la part reptilienne de notre cerveau qui parle. Franchement, je pense que la femme de ménage qui trime toute l'année pour gagner trois francs six sous a autant de mérite et le droit de partir en vacances que @Hector .

[merlin]

On vit dans un pays compliqué et la question pourrait aussi se poser pour les subventions distribuées par les comités d'entreprise. Celle ci échappent aux charges sociales.

Bof Bof, les subventions (je préfère financement) a objet social (ASC) d'un CSE sont limitées à 5% du plafond mensuel de la sécu par salarié.
Au dela c'est taxé (chargé) par l'urssaf au même taux qu'un salaire.

[merlin]

Pour moi, tout cela n'est pas important. C'est la part reptilienne de notre cerveau qui parle. Franchement, je pense que la femme de ménage qui trime toute l'année pour gagner trois francs six sous a autant de mérite et le droit de partir en vacances que @Hector .

OUi, parfaitement d'accord avec ça.

[Nolimits]

Pour moi, tout cela n'est pas important. C'est la part reptilienne de notre cerveau qui parle. Franchement, je pense que la femme de ménage qui trime toute l'année pour gagner trois francs six sous a autant de mérite et le droit de partir en vacances que @Hector .

OUi, parfaitement d'accord avec ça.

Ces aides bénéficient elles réellement aux femmes de ménage qui triment ? N'êtes-vous pas dans une vision idéaliste de la société ?
(en clair : vous êtes certains que ça ne bénéficie pas majoritairement aux branleurs ?)

[Nombrilist]

Pour moi, tout cela n'est pas important. C'est la part reptilienne de notre cerveau qui parle. Franchement, je pense que la femme de ménage qui trime toute l'année pour gagner trois francs six sous a autant de mérite et le droit de partir en vacances que @Hector .

OUi, parfaitement d'accord avec ça.

Ces aides bénéficient elles réellement aux femmes de ménage qui triment ? N'êtes-vous pas dans une vision idéaliste de la société ?
(en clair : vous êtes certains que ça ne bénéficie pas majoritairement aux branleurs ?)

La "chasse aux branleurs" est un sujet plus large qui fait de toute façon déjà partie des missions de la CAF et de Pôle-Emploi. Si on s'inquiète de ce sujet, ce n'est pas au niveau des allocations vacances qu'il faut agir, mais à un niveau bien plus haut. Ma priorité, mais c'est un autre sujet, irait plutôt à la chasse aux emplois.

[Hector]

Je connais cette ritournelle. J'en ai chié, donc tout le monde doit en chier.

C'est une ritournelle plus propre que la tienne, qui consiste à subventionner et encourager la paresse et l'oisiveté mère de tous les vices en faisant des montagnes de dette.

[Papibilou]

Selon mes calculs, on est en face d'une aide aux familles défavorisées qui coûte moins de 150 millions ( entre 200 et 400 euros pour 450 000 personnes).
Si une telle dépense peut rendre 1/2 million de personnes heureuses parce qu'elles auront enfin droit à des vacances que, de toutes façons, elles n'auraient pu se payer , ça ne me choque pas....
Ce qui m'ennuie dans les dépenses liées au budget social, ce sont beaucoup plus les retraites qui continuent à être payées alors que les bénéficiaires sont morts depuis de très nombreuses années, c'est le coût des services administratifs des hôpitaux en surnombre, bref les coûts inutiles voire scandaleux.

[Nombrilist]

Je connais cette ritournelle. J'en ai chié, donc tout le monde doit en chier.

C'est une ritournelle plus propre que la tienne, qui consiste à subventionner et encourager la paresse et l'oisiveté mère de tous les vices en faisant des montagnes de dette.

Disons que j'ai un côté humain et solidaire

[Nombrilist]

Selon mes calculs, on est en face d'une aide aux familles défavorisées qui coûte moins de 150 millions ( entre 200 et 400 euros pour 450 000 personnes).
Si une telle dépense peut rendre 1/2 million de personnes heureuses parce qu'elles auront enfin droit à des vacances que, de toutes façons, elles n'auraient pu se payer , ça ne me choque pas....
Ce qui m'ennuie dans les dépenses liées au budget social, ce sont beaucoup plus les retraites qui continuent à être payées alors que les bénéficiaires sont morts depuis de très nombreuses années, c'est le coût des services administratifs des hôpitaux en surnombre, bref les coûts inutiles voire scandaleux.

+1. Ajoutons à cela les coûts faramineux des marchés publics sur lesquels certains se gavent à outrance.

[les orteils]

Et bien vu que j'étais pauvre, mes parents étaient pauvres , mais ils m'ont inculqué deux valeurs: le travail et l'effort , et l'honnêteté. Le tout ajouté à un QI qui n'était pas pauvre lui, m'a permis de monter l'ascenseur social et de passer 2 ou 3 étages d'un coup. Je ne suis jamais parti en vacances pendant les vacances scolaires ailleurs que chez ma tante qui n'était pas riche , et j'ai commencé à bosser dès mes 15 ans comme salarié l'été , à Noël, à Pâques et le weekend tout en continuant la scolarité puis les études supérieures. Je n'ai jamais touché un franc pour partir en vacances.
Je ne regrette rien, cet apprentissage rude de la vie m'a aidé et je pense qu'il faudrait que beaucoup de jeunes vivent la même chose. Cela leur serait plus bénéfique que la plage payée et le trafic de beuh.

Les prolétaires peuvent aussi être honnêtes et travailleurs. J'ai un peu le même parcours que toi, j'allais chez mes grands parents cultivateurs et j'étais heureux. Mais tous les smicards n'ont pas la chance d'avoir une famille qui peut les accueillir ailleurs que dans la barre voisine ou à l'étage en dessous.

On constate qu'en France, il existe des aides pour tout et n'importe quoi, sous prétexte d'égalité, de solidarité, d'équilibre psychologique des personnes concernées. Il y a même des aides pour partir en vacances.

Donc la question qui se pose est de savoir si l'existence d'aides pour tout et n'importe quoi impacte (ou non) le comportement des potentiels bénéficiaires. Après tout, pourquoi se casser les pieds à travailler, si on a des aides pour tout et n'importe quoi, même pour partir en vacances ? Toutes ces aides forgent chez beaucoup de gens un état d'esprit assez peu favorable au travail.

Question subsidiaire : la multiplicité des aides disponibles impacte fatalement le niveau général des dépenses publiques, il y a donc peut-être de potentielles sources d'économie.

Il y a peut-être trop d'aides, il faut savoir lesquelles supprimer... et surtout trier les bénéficiaires. Je parle des smicards qui n'entrent pas dans la catégorie que tu vises : ils travaillent. Je suis assez partisan du rien sans rien : ok pour le RSA mais il faut une contrepartie. De même la réforme de l'assurance chômage ne me choque pas plus que ça. Mais "la France qui se lève tôt", à défaut d'être correctement rémunérée mérite de partir une semaine en vacances. Ah les finances publiques ! Oui. Ah, l'ISF...

[Hector]

Je connais cette ritournelle. J'en ai chié, donc tout le monde doit en chier.

C'est une ritournelle plus propre que la tienne, qui consiste à subventionner et encourager la paresse et l'oisiveté mère de tous les vices en faisant des montagnes de dette.

Disons que j'ai un côté humain et solidaire

[Edit : va falloir se calmer très rapidement]

[Nombrilist]

Je connais cette ritournelle. J'en ai chié, donc tout le monde doit en chier.

C'est une ritournelle plus propre que la tienne, qui consiste à subventionner et encourager la paresse et l'oisiveté mère de tous les vices en faisant des montagnes de dette.

Disons que j'ai un côté humain et solidaire

Oui, tu es du côté du passif de 100 millions de morts.

[Edit : Réponse à un message modéré]

[Golgoth]

Les gamins de chômeurs et autreS RSA ont-ils le droit à un peu bonheur ? C’est un peu ça la question aussi.

[El Fredo]

Surtout si on veut lutter contre la reproduction sociale des inégalités.

[Camille]

Je n'ai pas vraiment d'avis sur ce sujet, qui reçoit toujours les mêmes réactions épidermiques pour des peccadilles. Par contre, d'après le Crédoc, il y a une baisse assez sensible du taux de départ en vacances depuis les années 1990. En matière de vacances, les enfants dépendent davantage de leurs parents aujourd'hui, alors qu'ils fréquentaient plus assidument les colonies auparavant (qui étaient mieux soutenues par l'Etat).