Oui je suis complètement en phase. J'ajoute que l'image des métiers manuels n'est pas valorisante.
Quand j'étais jeune nous passions pour des feneants parce qu'on se couchait à pas d'heure et que le lendemain on avait du mal à bosser.
Rien n'a changé : les vieux qui ne sont plus attirés par les soirées à rallonge ne comprennent pas que les jeunes ont peu de goût pour le travail à 8h.
J'ajoute que les artisans et autres travailleurs indépendants sont souvent de très mauvais patrons. Ce n'est pas un hasards si ils ont choisi un métier où ils travaillent seuls. Et en plus ils sont souvent stressés.
Certains finissent par comprendre après que plusieurs apprentis ou employés sont partis.
Loudéac : pourquoi ce boulanger a décidé d'arrêter de travailler le dimanche
Re: Loudéac : pourquoi ce boulanger a décidé d'arrêter de travailler le dimanche
J'oubliais : le métier de boulanger se transmet souvent, mais plus encore hier, de génération en génération. Les enfants qui sont nés dans le sérail sont probablement plus initiés au métier de leurs parents. Ce n'est donc effectivement pas facile de trouver ou un repreneur ou un apprenti dans ces conditions, à qui on doit apprendre le métier ex nihilo... Si on veut former des jeunes sans activité à ce métier, il faut avoir ce paramètre en tête.
Et pour revenir à ce boulanger râleur de Loudéac, il faudra lui rappeler que les apprentis, souvent mineurs, n'ont pas de moyen de locomotion pour se rendre dans un trou paumé un dimanche, de très bonne heure de surcroît. Lui habite sûrement au-dessus de sa boutique.
Et pour revenir à ce boulanger râleur de Loudéac, il faudra lui rappeler que les apprentis, souvent mineurs, n'ont pas de moyen de locomotion pour se rendre dans un trou paumé un dimanche, de très bonne heure de surcroît. Lui habite sûrement au-dessus de sa boutique.
Re: Loudéac : pourquoi ce boulanger a décidé d'arrêter de travailler le dimanche
Je suis jamais traumatisé par une fermeture le dimanche (tant que ça reste le dimanche évidemment...).
Ceci étant dit.
Au travail, j'ai l'habitude de dire que si on a l'envie d'apprendre et l'envie de bien faire, il n'y a jamais de problèmes.
Or dans le cas cité, on ne sait pas vraiment si c'est un problème de compétences attendues par le boulanger ou d'envie d'apprendre et de bien faire de l'apprenti...
A mon avis, il y a aussi un autre facteur qui pourrait jouer, c'est le vieillissement de la population dans les villages.
Les jeunes vont en ville dès qu'ils le peuvent.
J'ai l'impression qu'on est plus trop à l'époque où un boulanger pouvait embaucher le petit jeune du village dont il connaît les parents.
Ceci étant dit.
Au travail, j'ai l'habitude de dire que si on a l'envie d'apprendre et l'envie de bien faire, il n'y a jamais de problèmes.
Or dans le cas cité, on ne sait pas vraiment si c'est un problème de compétences attendues par le boulanger ou d'envie d'apprendre et de bien faire de l'apprenti...
A mon avis, il y a aussi un autre facteur qui pourrait jouer, c'est le vieillissement de la population dans les villages.
Les jeunes vont en ville dès qu'ils le peuvent.
J'ai l'impression qu'on est plus trop à l'époque où un boulanger pouvait embaucher le petit jeune du village dont il connaît les parents.
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Re: Loudéac : pourquoi ce boulanger a décidé d'arrêter de travailler le dimanche
Boulanger, ce métier d'avenir.
Re: Loudéac : pourquoi ce boulanger a décidé d'arrêter de travailler le dimanche
En France, ce métier résistera mieux qu'ailleurs.
Re: Loudéac : pourquoi ce boulanger a décidé d'arrêter de travailler le dimanche
Les jeunes ne vont pas plus en ville aujourd'hui qu'il y a 40 ans. Peut être même moins grâce aux capacités de communiquer par internet. Et l'apprenti cherche un patron près de chez lui à cause des loyers en ville.Yakiv a écrit : ↑14 avr. 2021, 20:59:46Je suis jamais traumatisé par une fermeture le dimanche (tant que ça reste le dimanche évidemment...).
Ceci étant dit.
Au travail, j'ai l'habitude de dire que si on a l'envie d'apprendre et l'envie de bien faire, il n'y a jamais de problèmes.
Or dans le cas cité, on ne sait pas vraiment si c'est un problème de compétences attendues par le boulanger ou d'envie d'apprendre et de bien faire de l'apprenti...
A mon avis, il y a aussi un autre facteur qui pourrait jouer, c'est le vieillissement de la population dans les villages.
Les jeunes vont en ville dès qu'ils le peuvent.
J'ai l'impression qu'on est plus trop à l'époque où un boulanger pouvait embaucher le petit jeune du village dont il connaît les parents.
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